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论美国的文化:在本土与全球之间双向运行的文化体制

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作者历时4年走遍美国35个州110个城市,行程超过20万公里,进行了700多次的访谈,采访了几乎所有的博物馆、大剧院、交响乐团、大学艺术中心、大学出版社、慈善基金会、非营利机构、社区等与文化相关的各个层次各个领域的主要负责人,查阅了无数的档案资料,其中434份是从未公开的档案资料,获得大量真实而精确的第一手资料:为什么没有文化部的美国其文化却能影响全球?为什么艺术在其他国家面临严重的经营困境而在美国却有持续不断的资金来源?美国各个地方政府如何利用文化发展地区经济又如何给予艺术隐性补贴?为什么美国的富豪热衷于向艺术捐赠?非洲裔骚乱之后文化如何成为美国振兴旧城中心区的唯一途径?艺术的上山下乡为何受到美国民众欢迎?美国的大学出版社为什么既是美国思想的孵化器同时又能获取持续的资金支持?

538 pages, Paperback

First published November 16, 2006

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59 people want to read

About the author

Frédéric Martel‏

29 books71 followers
Frédéric Martel holds a PhD in social sciences and several graduate degrees in philosophy, political science and law. After being project manager for the French Embassy in Romania (1990–1992) and the French ministry of culture (1992); and being advisor to the former Prime Minister Michel Rocard (1993–1994), he served the Minister of Labor and Social Affairs, deputy-Prime minister Martine Aubry, as one of her political senior advisors (1997–2000). From 2001 to 2005 he was cultural attaché for the French embassy in the US. He has been a visiting scholar at Harvard University and New York University (2004–2006). He wrote, or currently writes, for numerous publications (including Magazine Littéraire, L'Express, Dissent, The Nation and Slate) and produces its own radio show, "Soft Power", a weekly live talk show on the entertainment, the medias and "the internets" for the French national public radio station France Culture. He is also editor in chief of the Internet-based cultural magazine nonfiction.fr and a columnist at Slate.

Additionally, he has had high-level academic activities by giving conferences in major American universities (such as Harvard, Stanford, Yale, Princeton, Berkeley and the MIT), universities in Mexico, Argentina, Brazil, Hong Kong, China, Japan, India, Egypt (and dozens others countries) and by teaching, from 2005 to 2014, at the Institut d'Études Politiques de Paris (also known as Sciences Po Paris) and at the Ecole des Hautes Etudes Commerciales de Paris (also known as HEC Paris). In 2008–2010 he was a researcher for the French Foreign Affairs' Analysis and Forecasting Centre and he founded the research web site of the Institut National de l'Audiovisuel concerning creative industries and medias around the world.

From 2012 to 2013, he was a senior researcher at IRIS, Institut de Relations Internationales & Stratégiques. Since 2014, he is a senior researcher on culture and the internet at ZHdK University in Zurich (Switzerland).

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Profile Image for Yves Gounin.
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January 17, 2013
L’ouvrage de Frédéric Martel intimide : plus de 600 pages d’une écriture serrée pour rendre compte d’une immense enquête menée pendant quatre années « à partir d’archives et de 700 interviews dans 35 Etats et 110 villes américaines » (p. 575). Pourtant cet essai sur la politique culturelle américaine, qui fourmille de portraits et d’anecdotes et qui est servi par une plume alerte, se lit d’une traite. Son plan est d’une remarquable limpidité. Dans une première partie, Frédéric Martel narre l’histoire de la politique culturelle américaine décrivant tour à tour la naissance, l’épopée et le déclin du National Endowment for the Arts (NEA), en insistant sur ce qui le différencie des administrations culturelles européennes. Dans la seconde, il décrit les acteurs étonnamment divers de la vie culturelle aux Etats-Unis : fondations, associations à but non lucratif, universités, etc.

Menée sans a priori par un « intellectuel de gauche » qui ne parvient pourtant pas à dissimuler la séduction qu’opère sur lui une vie intellectuelle organisée si différemment de la nôtre, cette enquête foisonnante a eu un grand retentissement à sa sortie en France à l’automne 2006. Car éclairant un vieux débat franco-français, elle montre qu’une vie culturelle intense est possible sans que l’Etat s’en mêle. Rien n’est plus contraire en effet aux mentalités américaines que l’interventionnisme d’Etat exercé par la rue de Valois que les Américains considèrent comme une menace inquiétante sur la liberté d’expression.
Cela ne signifie pas pour autant que l’Etat ne fasse rien pour la culture. Il préfère à l’imposition d’une norme artistique une action moins directe, qui prend la forme notamment d’invitations fiscales. Ces exonérations bénéficient à une myriade d’associations à but non lucratif et reconnues d’utilité publiques, les associations « 501 c 3 » du nom de l’article du code des impôts qui les exempte de la plupart des taxes et qui offre à leur donateurs des exonérations fiscales importantes. Les universités, qui sont des acteurs de premier plan de la vie culturelle, bénéficient d’un régime similaire. Ce système encourage les donateurs qui, dans un élan philanthropique inconnu en Europe dont Frédéric Martel analyse les ressorts sociologiques et psychologiques, financent l’essentiel de la vie culturelle.

La spécificité américaine est là, où on ne l’attendait pas. Contrairement aux idées reçues, la culture aux Etats-Unis n’est pas abandonnée aux seules forces du marché. Pas plus aux Etats-Unis qu’en Europe, les œuvres d’art ne constituent un produit comme un autre. Cette réalité méconnue révèle l’hypocrisie du débat transatlantique sur « l’exception culturelle ». L’art est subventionné aux Etats-Unis ; l’Etat intervient mais sans dicter des normes. « Il n’y a pas de « pilote » dans l’avion (…). Il y a mieux : des milliers d’acteurs » (p.523) dont l’activisme désordonné garantit paradoxalement la diversité de la vie culturelle. Ce « civisme culturel » est l’aspect le plus éloigné et le plus fascinant de la culture américaine, loin des clichés auxquels elle est souvent réduite.
Profile Image for Sailor Supergirl.
118 reviews8 followers
June 2, 2016
Ce livre est très intéressant pour comprendre les subtilités de la culture aux USA, car, oui, scoop, il y en a bien une, et même plusieurs. J'avais un peu du style "pointu" des éditions Champs mais la lecture reste accessible même s'il faut sans doute connaître déjà l'histoire des USA en amont.
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