UN ROMAN QUI COMMENCE COMME UN POLAR ET FINIT COMME LE PLUS TERRIBLE DES THRILLERS
Lors d’une intervention de routine à Paris, Cécile Rivère, une jeune gardienne de la paix un brin désabusée, entend une femme appeler au secours dans un appartement pourtant vide. Le lendemain, on apprend que la locataire a été assassinée à des centaines de kilomètres de là. Cécile n’a pas pu l’entendre. Sauf si…
Mais quand on est flic, on croit au Mal, pas aux fantômes. Moquée et mise au ban de sa brigade, Cécile est recrutée par le capitaine Kermarec, le seul à ne pas la prendre pour une folle, le seul prêt à lui donner une nouvelle chance.
Ensemble, ils vont enquêter sur la mort d’une infirmière de vingt-cinq ans, décrite comme un modèle de gentillesse par ses proches. Mais qui cachait de bien sombres secrets…
Une héroïne décidée au franc-parler déconcertant, un rythme vif, des scènes d’une justesse incroyable. Un polar original que vous ne lâcherez plus dès la première page tournée !
J’en avais eu le pressentiment, dès les premiers chapitres, mais avant de crier au coup de cœur, je préférais terminer ma lecture. Histoire de ne pas avoir une mauvaise surprise qui aurait fait retomber mon enthousiasme.
Des surprises, pourtant, il y en a pléthore dans ce thriller, mais aucune de mauvaise.
Cécile est une jeune flic qui se découvre un talent pour le moins terrifiant : elle ressent, physiquement, les sensations des victimes.
Déjà dotée d’un tempérament borderline et d’une émotivité presque handicapante, elle se retrouve, suite à la découverte de cette capacité, à enquêter sur une affaire où elle devra affronter le Mal à l’état pur, mais également ses propres démons.
336 pages littéralement dévorées en une journée. Tout simplement impossible à lâcher.
Pourtant, même si ce roman m’attirait beaucoup, je ne pensais pourtant pas autant adhérer à cette intrigue avant de le commencer. En cause ? Ma personnalité profondément cartésienne. Je suis du genre à penser que chaque chose a une explication, et que si ce n’est pas le cas, alors ça veut dire que cette chose n’existe tout simplement pas.
Alors comment Tombent Les Anges a-t-il pu à ce point m’embarquer ? Grâce aux personnages dans un premier temps. L’auteure nous en offre un bel éventail, allant du plus monstrueux au plus abîmé.
Elle ne les pose pas simplement là en attendant que l’on s’attache (ou non) à eux.
Non, la simplicité de sa plume leur offre le chemin pour s’imposer à nous, qu’on le veuille ou non.
Et ça, déjà, ce n’est pas donné à tous les écrivains.
L’histoire et le rythme ensuite. Aucun relâchement. Aucun sas de décompression.
Dès les premières pages ont se retrouve coincé dans cette histoire, avec comme seule issue d’avancer le plus vite possible pour connaître la fin.
Attention, je ne dis pas que ce thriller est parfait. Vous rencontrerez même quelques petites maladresses ici ou là. Mais pour une fois je crois que c’est justement ce qui m’a fait l’aimer autant : le style authentique, brut, sans fioritures, que Marlène Charine nous propose.
Une histoire et un style qui touchent et qui marquent. Immédiatement et durablement.
Un réel coup de cœur.
Un roman et une auteure à découvrir sans hésiter !
Un très bon polar mâtiné d’une pointe de surnaturel. Nous allons suivre Cécile Rivère jeune flic qui vient d’être recrutée comme stagiaire par le capitaine Kermarec. Il compte bien profiter de ses dons pour menées à bien ses enquêtes. Cécile a un don qui se développe depuis peu, elle est capable d’entendre et de ressentir les émotions des victimes de ses enquêtes. Au début cela paraît bien effrayant et elle pense devenir folle. Les personnages sont attachants et le duo Rivère/Kermadec fonctionne parfaitement. La personnalité de Cécile pourrait nous faire penser qu’elle est vulnérable mais cette fragilité cache une personnalité sensible et qui va se révéler plus forte que se que l’on ne croit. Le lien qui la relie à sa sœur Audrey est intense et les flashbacks sont des éléments précieux pour la compréhension de la personnalité é de Cécile. L’enquête sur le suicide présumée d’une jeune infirmière va se révéler noire et vraiment tordue. L’écriture est incisive, il y a du mordant dans les dialogues qui sont excellents. Le scénario quand à lui reste sombre et secret pour se révéler dans un final stupéfiant. Beaucoup de rythme et d’action et même si tout est une question de croyance, le paranormal est dosé juste comme il faut pour nous donner la touche de réalisme dont on a besoin. Une lecture quasiment en apnée tant la montée en tension ne faiblit pas. Des personnages secondaires bien huilés qui captivent notre intérêt. Un thriller étonnant et d’une efficacité redoutable pour moi ce sera un coup de cœur même si on peut toujours trouver à redire ici où là, cela reste dans l’ensemble une lecture qui m’a emballée. Pour son premier thriller, Marlène Charine nous livre un scénario aboutit et relève le tout d’une pincée surnaturel qui donne une autre dimension à ses personnages. Bonne lecture. http://latelierdelitote.canalblog.com...
J'ai beaucoup aimé ce roman, qui même habilement policier et fantasy. Je lis peu de policier mais j'aime bien ce genre. Dans Tombent les anges, les personnages sont attachants, bien écrits, intelligent. On a envie de les suivre, de connaître leurs histoires et espérer qu'ils s'en sortent bien. C'est un coup de coeur et j'ai aimé sortir de ma zone de confort avec ce roman.
Le fantastique, c'est une vieille histoire pour moi. Je m'en suis plus que largement abreuvée pendant mon adolescence et j'avoue qu'aujourd'hui, je ne m'en nourris plus vraiment. On change avec l'âge...hum...ou plutôt on évolue (ça fait moins vioque dit comme ça 😜) et j'aspire aujourd'hui à quelque chose de plus terre à terre. J'étais donc très sceptique au démarrage. C'était bien parce que c'était elle, que c'est une auteure suisse, je tiens à le préciser...ben oui faut bien aussi faire du cocorico de notre côté de temps en temps...et que ce n'est pas tous les jours que nous en retrouvons un ou une édité dans une prestigieuse maison d'édition française. Je me suis donc lancée, tête baissée, sans trop réfléchir et allez, je t'avoue tout, même sans torture...me suis bien prise au jeu mais ne le dit à personne 😜 Marlène t'emporte avec ce récit dans une affaire qui démarre plutôt gentiment mais qui finit par être aussi noire que le fond d'un tunnel. Il y a, certes quelques incongruités plus ou moins grandes qu'on attribuera a des erreurs de jeunesse mais pour le reste ça tient la route. Expression que tu me diras ne pas convenir à un côté fantastique… Et bien c'est là que ça devient intéressant puisque ce fameux aspect fantastique est sujet à controverse. Il est léger, subtil et j'ai même envie de dire réaliste puisqu'il ne tient, au final, qu'à tes propres croyances. J'ai été plus perturbée et bousculée que quoi que ce soit d'autre, à vrai dire. Sa plume est d'une belle fluidité avec cette teinte d'humour et de métaphores qui la rend plus qu'agréable. Ses dialogues sont bien fichus, ce qui n'est de loin pas une évidence et ses personnages hauts en couleurs. Je me suis, d'ailleurs, très vite attachée à eux. Un récit qui fait, pour moi, un petit écho à "Celle qui pleurait sous l'eau" de Niko Tackian de par certains aspects de la trame. C'est efficace, addictif, original, léger et tout public. 🙂 C'est à découvrir, c'est certain même si, comme moi, tu es sceptique. C'est un peu comme le slogan de la Danette. Tu le connais j'en suis sûre 😜 Va vite te faire ton propre avis et reviens vers moi pour me dire ce que tu en as pensé 🙂
(read in French) TW: viol, extrême violence, viol d'une extrême violence D'habitude, je ne suis pas vraiment fan de surnaturel dans mes thrillers ou mes polars. D'ailleurs je pense toujours avec une haine féroce à la fin de Mon amie Adèle et je n'ai vraiment pas aimé le côté un peu "fantastique" de Quinn dans les livres éponymes de Agatha Christie.
Ici c'est plutôt bien mené et c'est surtout spécifié dès le début alors on sait vers où on se dirige. On sait qu'il y a un côté surnaturel, qu'on y croie ou pas n'est pas vraiment le sujet.
Les personnages étaient plutôt sympathiques, j'aime particulièrement Merlin et même si le côté un peu fracassé de Cécile la rend un peu plus difficile à aimer, j'ai éprouvé de la sympathie pour elle. Mais par contre est-ce que tout personnage féminin qui travaille avec un personnage masculin doit forcément avoir une histoire romantique avec? Non mais franchement ça me gave! C'est comme si deux personnes qui travaillent ensemble ne peuvent pas entretenir une relation professionnelle juste parce qu'ils sont de sexe opposé.
Et bien sûr encore une fois, comme d'habitude, le personnage féminin devient une damoiselle en détresse que le personnage masculin va bien sûr aller sauver par la force de l'amour (bon ici c'est par la force du surnaturel mais quand même).
Bref, dans l'ensemble ça allait, ce n'était pas non plus extraordinaire mais je lirais quand même très probablement d'autres livres de Marlène Charine parce qu'elle arrive à me conduire dans son histoire.
Attention aux personnes sensibles, le livre est extrêmement violent surtout vers la fin.
Mais comment ai-je pu passer à côté de cette autrice ? Comprenons-nous bien, je parle ici au sens large. Euh, c’est une expression, nous sommes bien d’accord ? D’autant plus que Marlène Charine est une femme très élégante, et quand bien même ce ne serait pas le cas, la grossophobie et autres inepties du même acabit n’ont pas leur place ici, poils au… hem… aux abrutis !
Dans ce polar on retrouve deux éléments qui, à priori, sont pour moi rédhibitoires dans ce genre littéraire : la médiumnité et le paranormal. Et pourtant, j’ai (presque) tout aimé dans ce livre : les personnages principaux, bien que désabusés, sont à la fois empathiques et dotés d’une répartie débridée qui m’a fait sourire à plusieurs reprises ; l’intrigue tient la route, que dis-je, le réseau routier du genre, et même les capacités médiumniques de Cécile Rivère, jeune gardienne de la paix recrutée par le capitaine Kermarec, s’entremêlent sans peine au récit ; l’intrigue connaît une évolution de telle sorte surprenante que l’on passe d’un roman policier complaisant à un thriller qui nous laisse pantois.
Venons-en au presque, c’est-à-dire le dénouement : j’ai grincé des dents à partir du moment où celui-ci a pris des allures de « Poltergeist ». Une policière médium passe encore – d’ailleurs, je suis fan de la série TV « Medium » avec Patricia Arquette, dont le personnage, Allison Dubois, aide le procureur Manuel Davalos à résoudre des enquêtes criminelles – mais les esprits frappeurs, c’en est trop pour moi. Toutefois, cela ne m’empêchera pas de lire la suite, intitulée « Brûlent les âmes ». En effet, le style de l’autrice m’a séduite dès les premières pages.
Et sinon, d’autres livres de l’autrice à me conseiller ?
Résumé : Cécile est une jeune gardienne de la paix un peu blasée. Elle a beau aimer son travail, elle ne se sent pas très utile, et les patrouilles qu’elle effectue avec son collègue, un gros beauf macho, n’arrangent rien. Un soir, lors d’une intervention pour tapage nocturne, elle entend une femme crier à l’aide dans un appartement ; malheureusement personne ne répond aux coups de sonnette. Le lendemain, elle apprend que l’appartement d’où venaient les cris était inoccupé, et pour cause ! La locataire a été assassinée dans la nuit à 600 kilomètres de là. Dans ce cas qui Cécile a entendu pendant la nuit ? Avec le capitaine Kermarec, le seul qui accorde du crédit à ses dires, ils se penchent sur la mort d’une infirmière aimée de tous, mais qui cache une face plus sombre.
Mon avis : Alors ! Bon. Je viens de refermer ce livre, et je suis conquise. Premier livre de l’autrice, il me semble, c’est une réussite ! Je l’annonce tout de suite pour ceux qui pourraient y être réfractaires : il y a dans ce thriller psychologique une petite touche de fantastique. On est loin de Stephen King, on l’oublie presque par moments. Ça m’a personnellement apporté un petit souffle d’originalité bienvenue. Concernant les personnages, ils sont vrais et frais (comme un yaourt bio !). Pas de flic torturé jusqu’à la moelle avec un passif des plus sordides qu’il se traîne comme une malédiction. Des petits problèmes, oui, mais les personnages semblent réels, et ça c’est agréable. Franchement, j’ai tout aimé ! L’intrigue, les personnages (aussi bien les secondaires), l’ambiance, la touche « crazy » et le dénouement. Bravo !! J’espère vraiment retrouver cette équipe de choc dans un prochain tome.
Alors la quatrième de couverture m’a carrément intriguée et donné envie « une gardienne de la paix entend une femme appeler au secours dans un appartement qui s’avère vide. Le lendemain elle apprend qu’elle a été assassinée pendant cette même nuit a des centaines de kilometres »… ouhhhh
Oui ben non. En fait la flic vit des trucs paranormaux et ça, j’aime pas parce que j’y crois pas. Et si y’a bien un truc que je n’apprécie pas quand je lis un livre, c’est quand je trouve ça pas credible
Et un autre truc qui m’a dérangée c’est que spoil alert, la gardienne de la paix se fait mettre à pied, elle est vite embauchée par un flic qui croit en elle et paf au bout de 15 pages ils couchent ensemble d’un coup d’un seul sans qu’on s’y attende, ça m’énerve. Leur relation pro était super, quel besoin de les foutre en couple au bout d’une semaine ?! Et puis alors que lui soit tout croque love au bout de 15 jours c’est limite ridicule mais bref
C’est pour ça que je mets que 3. Ces histoires de cul qui n’apportent rien à un polar ça m’a saoulée et ces passages paranormaux qui sont pas tous très clairs ça m’a fait levé les yeux au ciel 🙄
Après avoir bien savouré le polar La protégée, je me suis rapidement lancée à la recherche d'une autre oeuvre de cette même auteure. Et je ne suis pas du tout déçue.
Tombent les anges est un thriller qui prend sa place et emmène le lecteur à s'immiscer dans un monde où on ne peut pas se fier aux apparences... mais peut être aux apparitions.
J'ai bien apprécié l'aspect surréaliste du récit. C'est à se demander si c'en était vraiment hors de l'ordinaire. Qui n'a jamais ressenti un moment de froideur inexpliquée, soit celle qu'on attribue au manque de sommeil, aux courants d'air ou à une porte laissée ouverte quelque part?
L'auteur a également le don d'élaborer des personnages attachants, mais aussi des personnalités un tant soit peu narcissistes et psychopathiques. En fait, ce sont elles qui tiennent le lecteur en haleine et suscitent des émotions fortes.
Il faut, par contre, se prémunir contre les moments difficiles et la violence que peut dépeindre l'auteur dans son récit. Ce genre de scènes ne sont pas pour tous les lecteurs.
Sigo creyendo que un buen thriller se puede escribir sin relatar torturas, violaciones y asesinatos de mujeres. Este pintaba bien pero ni el toque obsesivo compulsivo de la protagonista (que le dura solo un tercio del libro) ni el lado paranormal consiguen que se evite el tema de siempre. Tampoco es sostenible ni creíble que después de sobrevivir a todos los horrores seguidos, la susodicha tenga ganas de romanticismos con su jefe. Todo un poco "tirer par les cheveux".
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Une histoire qui avait du potentiel. Cependant le côté paranormal qui aurait pu sauver le livre n’est pas assez utilisé et est plutôt bancal quand il l’est, ce qui nous laisse avec des personnages ultra clichés et une enquête banale.
De plus, trigger warning: viol (parce que c’était pas assez cliché)
Cécile Rivière est une jeune policière avec une grande sensibilité. Elle voit des fantômes. Ce qui l'aidera à mener sa première enquête avec le charmant capitaine Kermarec. C'est un très bon polar avec une touche de surnaturel qui rend l'histoire encore plus captivante. C'est le premier roman de l'autrice. J'espère retrouver Cécile Rivière dans des futures enquêtes.
Coup de cœur. On se laisse entraîner dans ce polar/thriller avec une grande facilité. On s'attache aux personnages et c'est avec plaisir qu'on les suit. Lecture fluide et agréable...attention aux personnes sensibles il peut être très graphique et traite de sujets douloureux (emprise malsaine...)
2 🌟 parce que j'ai tout de même fini le livre. A part ça, c'était horrible. Ultra violent, sexiste, cliché, mal construit, peu crédible, lourd, pas original, prévisible, gore, mauvais. Je ne comprends pas la hype autour de ce titre.
Je viens de terminer cette lecture, et ma réaction à chaud est juste Wahou !! je suis à la fois stupéfaite, enchantée, toute retournée par cette histoire, qui est très bien écrite, la plume de Marlène Charine est d'une fluidité incroyable et elle sait mettre beaucoup de rythme dans ses chapitres. Cela donne une lecture addictive, impossible à laisser tomber tellement je me suis retrouvée prise dans ce suspense haletant, j'ai suivi les personnages, me suis accrochée à eux, à leurs vies, je n'ai pas vu le temps passer que je me retrouvais déjà à la fin où le thriller prend toute la place et devient oppressant. J'ai été mélangée dans un sentiment où il fallait que la fin arrive vite, et en même temps, je voulais rester encore dans le roman !! On fait donc la connaissance de Cécile, une jeune policière parisienne, un peu paumée, ne sachant trop que faire de sa vie. Elle est en plus avec un coéquipier un peu lourd dans ses vannes qu'elle ne supporte pas ! Ils sont appelés une nuit pour tapage nocturne dans un appartement. Personne ne répond, Cécile entend bien quelque chose mais pas son équipier...ils repartent...mais ça titille trop Cécile, qui décide au matin d'y retourner, et là elle tombe sur le Lieutenant Kermarec et apprend que la personne habitant cet appartement,, est morte, mais cela ne s'est pas passé cette fameuse nuit où elle a entendu du bruit, ni dans cet appartement d'ailleurs...Lors de la fouille de l'appartement, Cécile voit des ombres, elle sait que le fantôme de la morte est encore sur les lieux et cherche à s'échapper... Étonnamment, le lieutenant la croit, mais Cécile va commettre une erreur pour laquelle ses supérieurs la forceront à prendre des vacances... Entre temps, on est témoin, en tant que lecteur, du suicide de Audrey, une jeune infirmière. Le Lieutenant Kermarec a des doutes sur celui-ci et va demander à avoir Cécile comme stagiaire sur cette affaire. Elle va accepter la proposition de Kermarec et mener l'enquête sur Audrey, savoir qui aurait pu commettre ce crime ? Le peintre amoureux fou de Audrey ? Ils vont devoir enquêter aussi sur les agissements un peu louches de la jeune femme au sein de l'établissement pour personnes âgées où elle travaillait...Tout cela va les mener vraiment très loin, dans les bas-fonds de tout ce que l'on pourrait imaginer. Ce côté surnaturel donné à l'histoire avec les visions de Cécile ne m'ont pas choquée, et je trouve même que cela va très bien avec le thriller mis en place par l'auteure. Cécile est un personnage auquel je me suis vite attachée, malgré ses changements d'attitude où elle devient une jeune femme avide et éperdue. Elle se fait si forte et est pourtant si fragile, elle ne se lie avec personne, même sa sœur n'arrive pas à avoir de confidences. L'équipe policière qu'elle intègre est très sympathique, un peu déjantée aussi, mais elle la soutient coûte que coûte, même lorsqu'ils apprendront le côté bizarre de Cécile. L'auteure a vraiment bien su retranscrire chacun des caractères de ces nombreux personnages, sans en faire de trop. En plus du suspense du déroulement de l'enquête, elle a inséré des chapitres où on peut découvrir Audrey avant sa mort, ses relations avec les différents suspects, on va même avoir certaines révélations avant les policiers. À partir de ce moment, on rentre vraiment dans le thriller pur, avec des personnes abjectes. D'autres chapitres concernent toujours Audrey, mais après, c'est-à-dire morte, elle assiste aux interrogatoires, elle suit Cécile de près... Ces moments sont tellement criants de vérité que l'on y croit, les interventions d'Audrey nous font voir le danger arriver, et j'ai vraiment ressenti de la peur à la fin. Une fin qui est vraiment hors du commun, à l'image de ce roman. Celui-ci est rempli de colère, de petits bonheurs, d'espoir, de peur, de sympathie et même d'empathie, on ne peut pas rester indifférent à sa lecture...en tout cas, moi pas.. Tombent les anges a été pour moi une excellente lecture, un coup de cœur pour cette rentrée, j'ai beaucoup de mal à quitter les personnages et à sortir de l'histoire, je ne pense pas les oublier de sitôt. Un excellent moment de lecture grâce à la plume de l'auteure, à son style, à ses mots, à sa façon de raconter, à retranscrire les émotions. Cela faisait longtemps que je n'avais pas versé une larme en lisant, décidément je n'aimerai jamais les quais de gare.... Je ne peux que remercier Marlène Charine pour m'avoir fait vivre tout cela, un grand bravo !
La couverture est jolie, sombre et touchante à la fois. On sent une part de mystère en sortir et nous comprenons pourquoi une fois que nous lisons ce roman.
Quand nous le commençons, nous voyons que les chapitres ne sont pas très gros ce qui est plus agréable et surtout nous pouvons nous arrêter quand nous voulons. On voit aussi que les chapitres sont alternés, c'est à dire, une fois dans le présent avec Cécile qui est le personnage principal de cette histoire, l'autre, avec Audrey, qui est un personnage secondaire au départ, mais qui par la suite, va évoluer au premier plan. On fait la connaissance de Cécile, une jeune femme au caractère plutôt développé, mais qui cache un mal être. On se rend vite compte qu'elle est sensible et fragile. Par moment, nous n'arrivons pas à comprendre comment elle fonctionne ni où elle veut aller, mais on se rend vite compte qu'elle même est assez perdue. Nous faisons également la connaissance de ses collègues, sa famille et ses amis qui sont tous plus différents les uns que les autres, mais ont tous cette empathie pour l'être humain, ce qui les rends très touchants. On ne peut que s'attacher à eux quand nous voyons cela, mais il y a surtout un personnage que nous adorons et qui est très présent pour Cécile. L'intrigue de l'histoire est vraiment prenante, on ne comprend pas ce qu'il se passe et encore moins qui est le criminel jusqu'aux quelques pages avant la fin. On reste un moment bouches-bées, parce qu'à aucun moment nous nous étions dit : « Ah tiens, je suis sûr que c'est celui-ci ! » Et bien non, là pour le coup, nous étions dans le flou total, ce qui prouve que tout est vraiment bien créé et de ce fait, que c'est un très bon thriller. Quand nous voyons la seconde histoire en parallèle, nous comprenons pas tout au début. On se demande quel est le lien entre les deux histoires, car obligatoirement, il y en a un. Mais rapidement, nous commençons à savoir et aussi nous sommes tristes de voir ce qu'il s'est passé auparavant. Ce qui est très sympathique, c'est que l'auteure y a inséré une partie ésotérique et quelque peu magique. Nous comprenons tout de suite le rapport vers la fin avec un personnage qui rejoint cette partie et nous sommes éberlués encore une fois. Ce qui est beau, c'est de voir qu'il y a toujours des personnes très attentionnées et aimantes auprès de nos personnages favoris et qui les aident à avancer. Quand nous arrivons à la fin, nous craignons de savoir ce qu'il va se dérouler sous nos yeux. Dans un sens, nous voulons avancer tandis que dans un autre, nous voulons rester sur ces pages sans en connaître la suite. Mais très vite, tout s'accélère. Nous voyons l'horreur arriver, la bonté aussi, la terreur et la mort. Tout se mélange et nous angoissons. À la toute fin, nous avons le cœur qui bat et aussi nous sentons qu'une suite est susceptible d'arriver.
Est-ce que j'ai aimé ce livre ?
Pas une seule seconde je ne me suis ennuyée. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Cécile qui m'a beaucoup touchée. L'écriture de l'auteure est très belle et très enivrante ce qui m'a donné encore plus envie de continuer cette histoire, un peu terrifiante je dois l'avouer. C'est un thriller horrifique, touchant où nous ressentons tout l'amour des personnages environnants. Je vous le conseille !
This book was weird. I'm not really sure where to start. I liked the main characters, both of them. They felt genuine, I liked Cécile, I loved Melin, they had a good relationship. Most of the time love can feel toxic in books but this one was so fresh. And that is the only good thing I can say about the book. It seems Charine couldn't pick one path, so she included all of them and that ruined the book. Was it about ghosts or about a serial killer? Was it about Clara or about Audrey? The story seemed to have 5 very differente plots: Clara, Audrey, Cécile, ghost, the killer. They lasted just a few pages, they didn't feel like the same story. And that ending was completely unnecesary. I gotta say it's one of the first times in my life I felt bad about a victim in a book, I even had to stop reading, which shows that that part was well written, but it was not necessary, it was morbid and it made no sense. The conclusion was so fast and I still wonder what that book was about. I can't say I recommend it.
[FRA]
C'est claire que j'attendais beacoup plus. J'ai bien aimé Cécile, j'ai adoré Merlin. Ils avaient une rélation genuine, adorable. Et c'est tout de bon que je peux dire sur le livre. Est-ce qu'il avait une histoire ? Laquelle ???? Charine a l'air de ne pas avoir eu un chemain clair, donc ella a tous inclu: Clara, Cécile, Audrey, les fantômes, l'assassin. Ils ont duré que 5 page chacun, donc celle-ci se sentait pas comme une seule histoire, alors comme plusiers qui avaient rien en commun. C'était morbide et ça n'avait aucun sens. La conclusion était si rapide et je me demande encore de quoi parlait ce livre. Je ne peux pas dire que je le recommande.
C’est un thriller teinté de fantastique que voici, et ce n’est pas pour me déplaire, surtout quand c’est aussi bien amené. L’intrigue est efficace, prenante, addictive même, car il m’a été impossible de lâcher ce roman avant le point final. Lu d’une traite, j’ai apprécié d’être plongée dans cette enquête, mais aussi de découvrir des personnages qui semblent réels, ayant des doutes et des faiblesses. Car Cécile, derrière sa répartie, est quelqu’un de fragile, de blessé, qui tente de se reconstruire tant bien que mal. Tout au long du roman, elle rencontre des hauts et des bas, le lecteur découvre peu à peu ce passé qui l’a autant meurtrie. On ressent sa colère, sa frustration, sa peur. Il faut dire que le lieutenant Kermarec n’est pas en reste non plus. Dans la noirceur de l’enquête, mais aussi dans leur vie en dehors du boulot, il y a des éclats de voix, des maladresses, des sourires et de la tendresse, tout ceci les rend crédibles, humains, vrais, rien n’est niais. On se laisse emporter dans cette réalité grâce à l’écriture de Marlène Charine, très évocatrice, directe, et les détails distillés ça et là ne sont jamais superflus. Cela donne un rythme qui va crescendo dans un parallèle parfait avec le déroulement de l’enquête et l’urgence de retrouver ce personnage présent auprès d’Audrey alors que cette dernière se taillait les veines dans sa baignoire.
Entre intuition de policier et capacité hors du commun, manipulation et drogue, ce roman est un thriller vraiment très réussi.
Une belle découverte. Il s’agit du premier roman de Marlène Charine que je lis. Temps de lecture : 5 jours… toujours un bon signe quand la lecture est rapide.
Dans cet ouvrage, nous suivons Cécile une jeune flic désœuvré et paumée. A deux doigts de quitter la police, Cécile est recrutée par Merlin pour rejoindre son équipe. Malgré quelques hésitations, elle accepte de rejoindre la brigade et se lance dans une affaire de mort suspecte.
La suite, à vous de la découvrir si vous lisez ce roman.
De mon côté j’ai beaucoup apprécié le rythme de ce roman, dynamique mais pas uniquement par un enchaînement d’actions. Les descriptions psychologiques des personnages donnent aussi le ton et l’envie d’en découvrir plus.
Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à la part surnaturelle de cette histoire mais cela ne m’a pas déplu pour autant.
Bien qu’on puisse deviner rapidement qui est/sont le(s) « méchant(s)» de l’histoire, les 100 dernières pages mettent en lumière des petites surprises qui nous ont fait dire qu’on n’avait pas tout percé à jour.
Le style d’écriture est simple, abordable et authentique.
Je recommande cette lecture et j’ai hâte de commencer « Brulent les âmes », suite des aventures de Cécile et Merlin, acheté récemment lors d’une rencontre avec l’autrice dans un salon du polar.