What do you think?
Rate this book
Mutafukaz #1-5
Mutafukaz, L'intégrale
10 ans de Mutafukaz réunis en une intégrale !
Angelino squatte une chambre d'hôtel miteuse dans le quartier latino de Rios Rosas avec son pote Vinz et enchaîne les petits boulots. Ses journées se traînent en de monotones zappings télé (heureusement il y a ces matchs de catch mexicain dont il est fan), de jobs foireux en discussions métaphysiques sous les étoiles avec son pote. Jusqu'à cet accident qui le plonge dans un tourbillon impliquant hommes en noir surarmés, gangs de toutes sortes, catcheurs justiciers mexicains et même des entités cosmiques vicieuses aux buts mystérieux !
Angelino squatte une chambre d'hôtel miteuse dans le quartier latino de Rios Rosas avec son pote Vinz et enchaîne les petits boulots. Ses journées se traînent en de monotones zappings télé (heureusement il y a ces matchs de catch mexicain dont il est fan), de jobs foireux en discussions métaphysiques sous les étoiles avec son pote. Jusqu'à cet accident qui le plonge dans un tourbillon impliquant hommes en noir surarmés, gangs de toutes sortes, catcheurs justiciers mexicains et même des entités cosmiques vicieuses aux buts mystérieux !
592 pages, Paperback
First published May 4, 2018
8 people are currently reading
61 people want to read
About the author
Run
89 books28 followersMon nom est Guillaume Renard aka RUN, je suis né en 1976 dans le nord de la France.
Je dessine depuis tout petit, ma première bande dessinée, un remake de Goldorak, est datée de 1980... Par contre on y comprend rien.
Je suis un grand fan de science-fiction old school, de séries Z et de catch mexicain. De films porno des années 80 et 90 aussi (Raquel déglingue tout!)
Je suis entré dans la vie professionelle en 1999, dans la fameuse agence de webdesign "TeamChman", ou j'ai rencontré nombre de personalités interessantes, Yan, Tony & Dany de SemperFi, mais aussi Kant1, Yuck, Super2, Scien, Paul et mon Poto Le Juge. Je connaissais Rolito bien avant d'entrer à TeamChman, en 1995 on avait bossé ensemble sur notre fanzine ovni "suck cheese shark face". Directeur artistique de 2000 à 2003 j'ai travaillé sur pas mal de projets intéressants, notamment pour la pub & le clip vidéo.
Depuis 2003 je bosse dans un collectif d'artiste, "SemperFi", où je continue à m'investir dans de nombreuses productions, notamment de l'illustration et du toy design.
C'est pendant Halloween 1998 que j'ai eu l'idée du personnage principal de Mutafukaz, mon projet principal. La première version du comic était une petite bd en noir et blanc improvisée dans ma chambre d'etudiant. Petit à petit l'histoire s'est véritablement structurée et l'univers s'est considérablement approfondi. Mutafukaz regorge aujourd'hui de personnages originaux qui intéragissent les uns avec les autres.
En 2002 j'ai réalisé avec Yan de SemperFi & Yuck en renfort un court métrage d'animation de 7min, sorte de trailer, qui s'est fait connaitre dans nombre de festivals, et a été notamment nominé au SunDance Festival à Salt Lake City en 2003.
Le site de Mutafukaz est le tout dernier projet réalisé -www.mutafukaz.com- Un Qee minifigure est sorti pour le lancement officiel du site, et Mutafukaz compte maintenant une grosse communauté d'initiés. En ce moment je bosse sur la bd, et je suis à la recherche d'un éditeur.
Je dessine depuis tout petit, ma première bande dessinée, un remake de Goldorak, est datée de 1980... Par contre on y comprend rien.
Je suis un grand fan de science-fiction old school, de séries Z et de catch mexicain. De films porno des années 80 et 90 aussi (Raquel déglingue tout!)
Je suis entré dans la vie professionelle en 1999, dans la fameuse agence de webdesign "TeamChman", ou j'ai rencontré nombre de personalités interessantes, Yan, Tony & Dany de SemperFi, mais aussi Kant1, Yuck, Super2, Scien, Paul et mon Poto Le Juge. Je connaissais Rolito bien avant d'entrer à TeamChman, en 1995 on avait bossé ensemble sur notre fanzine ovni "suck cheese shark face". Directeur artistique de 2000 à 2003 j'ai travaillé sur pas mal de projets intéressants, notamment pour la pub & le clip vidéo.
Depuis 2003 je bosse dans un collectif d'artiste, "SemperFi", où je continue à m'investir dans de nombreuses productions, notamment de l'illustration et du toy design.
C'est pendant Halloween 1998 que j'ai eu l'idée du personnage principal de Mutafukaz, mon projet principal. La première version du comic était une petite bd en noir et blanc improvisée dans ma chambre d'etudiant. Petit à petit l'histoire s'est véritablement structurée et l'univers s'est considérablement approfondi. Mutafukaz regorge aujourd'hui de personnages originaux qui intéragissent les uns avec les autres.
En 2002 j'ai réalisé avec Yan de SemperFi & Yuck en renfort un court métrage d'animation de 7min, sorte de trailer, qui s'est fait connaitre dans nombre de festivals, et a été notamment nominé au SunDance Festival à Salt Lake City en 2003.
Le site de Mutafukaz est le tout dernier projet réalisé -www.mutafukaz.com- Un Qee minifigure est sorti pour le lancement officiel du site, et Mutafukaz compte maintenant une grosse communauté d'initiés. En ce moment je bosse sur la bd, et je suis à la recherche d'un éditeur.
Ratings & Reviews
Friends & Following
Create a free account to discover what your friends think of this book!
Community Reviews
Displaying 1 - 13 of 13 reviews
February 28, 2025
Efektowna, utrzymana w pędzącej estetyce teledysku historia, w której z wykreowanego świata przebijają bolączki wspólczesności z urzeczywistnianymi teoriami spiskowymi, zagrożeniem technologią, polityczną mistyfikacją, wojnami i światem bliskim końca na czele. Dla mnie za dużo wszystkiego naraz. Satyra na 600 stron nie zawsze musi być dobrym pomysłem. Były momenty, gdy zadawałem sobie pytanie co się właśnie wydarzyło, bo nagromadzenie akcji nie sprzyjało czytelności sekwencji kadrów. Poza tym całość potraktowano dosyć powierzchownie, sprowadzając grube tematy do solidnej rozrywki, która mniej więcej w połowie zaczęła nużyć, co wydaje się przeciwnie proporcjonalne do oczywistego zamiaru, by trzymać czytelnika w ciągłym napięciu. Cóż, czasem żeby efektownie przyspieszyć, trzeba trochę zwolnić
April 6, 2025
Pod każdym aspektem komiksowym jest to cudo na 5🌟
Polecam🦾
Polecam🦾
December 28, 2022
Angelino et Vinz vivotent dans un appartement de Rios Rosas, un quartier très défavorisé de Dark Meat City, New California, ville au passé glauque et au présent tout aussi miteux, avec les nombreux clochards qui peuplent les rues et les gangs variés qui se font la guerre. Lino travaille comme livreur de pizzas mais il est victime d’un accident de scooter, qui pousse son patron à le virer. Mais Lino est surtout inquiet pour sa santé : il a un terrible mal de tête et commence à avoir des hallucinations, voyant des ombres bizarres à certaines personnes. Après un passage chez le médecin qui se veut rassurant, Lino et Vinz sont poursuivis par des hommes en costard noir et à l’allure très officielle, qui commencent à leur tirer dessus et les deux jeunes hommes ne comprennent pas la raison de cette attaque sauvage …
Cela fait des années que ces albums attendaient dans ma PAL et comme j’ai lu récemment plusieurs titres de la collection Label 619 créée par l’auteur de cette série, j’avais envie de continuer sur cette voie et il faut quand même dire que Mutafukaz est un des titres phares de la collection d’Ankama (à part que maintenant, Label 619 est passé avec l’éditeur Rue de Sèvres). J’ai lu la version intégrale que j’ai empruntée à la médiathèque plutôt que de sortir mes propres albums perdus quelque part dans les piles de livres et j’avoue que j’aime avoir un bon gros pavé graphique sous la main … mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique à lire ! Ses presque 600 pages pèsent leur poids et en plus, l’épaisseur de l’objet n’aide pas. Du coup, j’ai lu le lire en le posant sur une table pour ne pas l’abimer ! Par contre, hormis ces petits problèmes techniques, c’est un bel objet avec une chouette couverture et un papier mat assez fin mais pas transparent du tout, que j’apprécie vraiment de plus en plus car il n’y a pas de reflet et qu’on peut lire facilement dans toutes les conditions d’éclairage. Côté graphisme, j’ai bien accroché au style à tous les points de vue. Les personnages sont bien typés et attachants dans leur allure : Lino est sympa avec sa tête noire toute ronde, comme une bille et ses grands yeux, Vinz et son crâne enflammé m’a tout aussi plu et Willy, qui ne ressemble pas vraiment à la chauve-souris qu’il doit être, a bien la tête de son caractère (mais je n’en dirai pas plus !). Quant aux autres personnages, gangs, men in black, catcheurs, on les reconnait tous facilement et pourtant ils sont nombreux. Et les quelques rares femmes présentes dans l’histoire, eh bien, elles sont loin d’être moches ! Les décors ne sont pas en reste : hyper détaillés, avec un énorme travail sur des petits détails (comme des pubs, des plaques d’immatriculation ou des tatouages par exemple) qui fait référence à la culture populaire (et qui correspond à beaucoup de choses que je connais). C’est un univers très visuel, très dynamique, très cinématographique et avec un découpage nerveux. En plus, le style varie selon les scènes, avec soit du noir et blanc, soit une débauche de couleurs, soit un style très comics, soit un style très manga, soit un style plus classique, voire même un peu rétro … ça donne du rythme et un plaisir de lecture que j’ai énormément apprécié. Le récit, qui se déroule dans une ville de New California plutôt défavorisée, pourrait sembler partir dans une histoire sociétale d’un quartier mais on va vite se retrouver dans un contexte de science-fiction avec des scènes violentes, des bagarres, des fusillades et des massacres et des êtres pas très clairs. On y parle aussi de manipulation, de conspiration, de politique et il y a quelques références historiques et des personnalités connues et d’autres qui s’inspirent de personnes réelles. C’est touffu et ça bouge pas mal. Bien sûr, l’univers décrit n’est pas toujours politiquement correct, le langage utilisé comporte beaucoup de gros mots (mais je ne vais rien reprocher là-dessus vu que je ne suis pas la dernière à les utiliser moi-même !) mais je me suis régalée comme une gamine !
Cela fait des années que ces albums attendaient dans ma PAL et comme j’ai lu récemment plusieurs titres de la collection Label 619 créée par l’auteur de cette série, j’avais envie de continuer sur cette voie et il faut quand même dire que Mutafukaz est un des titres phares de la collection d’Ankama (à part que maintenant, Label 619 est passé avec l’éditeur Rue de Sèvres). J’ai lu la version intégrale que j’ai empruntée à la médiathèque plutôt que de sortir mes propres albums perdus quelque part dans les piles de livres et j’avoue que j’aime avoir un bon gros pavé graphique sous la main … mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique à lire ! Ses presque 600 pages pèsent leur poids et en plus, l’épaisseur de l’objet n’aide pas. Du coup, j’ai lu le lire en le posant sur une table pour ne pas l’abimer ! Par contre, hormis ces petits problèmes techniques, c’est un bel objet avec une chouette couverture et un papier mat assez fin mais pas transparent du tout, que j’apprécie vraiment de plus en plus car il n’y a pas de reflet et qu’on peut lire facilement dans toutes les conditions d’éclairage. Côté graphisme, j’ai bien accroché au style à tous les points de vue. Les personnages sont bien typés et attachants dans leur allure : Lino est sympa avec sa tête noire toute ronde, comme une bille et ses grands yeux, Vinz et son crâne enflammé m’a tout aussi plu et Willy, qui ne ressemble pas vraiment à la chauve-souris qu’il doit être, a bien la tête de son caractère (mais je n’en dirai pas plus !). Quant aux autres personnages, gangs, men in black, catcheurs, on les reconnait tous facilement et pourtant ils sont nombreux. Et les quelques rares femmes présentes dans l’histoire, eh bien, elles sont loin d’être moches ! Les décors ne sont pas en reste : hyper détaillés, avec un énorme travail sur des petits détails (comme des pubs, des plaques d’immatriculation ou des tatouages par exemple) qui fait référence à la culture populaire (et qui correspond à beaucoup de choses que je connais). C’est un univers très visuel, très dynamique, très cinématographique et avec un découpage nerveux. En plus, le style varie selon les scènes, avec soit du noir et blanc, soit une débauche de couleurs, soit un style très comics, soit un style très manga, soit un style plus classique, voire même un peu rétro … ça donne du rythme et un plaisir de lecture que j’ai énormément apprécié. Le récit, qui se déroule dans une ville de New California plutôt défavorisée, pourrait sembler partir dans une histoire sociétale d’un quartier mais on va vite se retrouver dans un contexte de science-fiction avec des scènes violentes, des bagarres, des fusillades et des massacres et des êtres pas très clairs. On y parle aussi de manipulation, de conspiration, de politique et il y a quelques références historiques et des personnalités connues et d’autres qui s’inspirent de personnes réelles. C’est touffu et ça bouge pas mal. Bien sûr, l’univers décrit n’est pas toujours politiquement correct, le langage utilisé comporte beaucoup de gros mots (mais je ne vais rien reprocher là-dessus vu que je ne suis pas la dernière à les utiliser moi-même !) mais je me suis régalée comme une gamine !
May 18, 2022
Dans cette reprise de l'oeuvre complètement dingue de Run, on découvre cette fois-ci Angelino et Vinz dans la peau de chercheurs d'ors en californie, qui va les mettre face aux racistes (c'est l'époque) et aux débiles participant à la conquête de l'ouest.
La réinvention est vraiment intéressante, parce qu'elle permet à Angelino de mieux endosser son rôle d'authentique bouc émissaire. Et puis le parallèle entre le monde sec du western, et les pages (fabuleuses) sur Moby Dick, que lit compulsivement Vinz est vraiment intéressante.
En revanche, je ne suis pas sûr de l'intérêt des pages de texte reprenant l'histoire de la colonisation de l'Amérique du Nord. D'accord, les USA sont littéralement construits sur des cimetières indiens. Mais on le sait, non ? Et puis je ne suis pas du tout convaincu de la pertinence des citations de journaux d'époque, avec leurs à-priori racistes.
Mais c'est quand même, sans surprise, une très bonne lecture.
La réinvention est vraiment intéressante, parce qu'elle permet à Angelino de mieux endosser son rôle d'authentique bouc émissaire. Et puis le parallèle entre le monde sec du western, et les pages (fabuleuses) sur Moby Dick, que lit compulsivement Vinz est vraiment intéressante.
En revanche, je ne suis pas sûr de l'intérêt des pages de texte reprenant l'histoire de la colonisation de l'Amérique du Nord. D'accord, les USA sont littéralement construits sur des cimetières indiens. Mais on le sait, non ? Et puis je ne suis pas du tout convaincu de la pertinence des citations de journaux d'époque, avec leurs à-priori racistes.
Mais c'est quand même, sans surprise, une très bonne lecture.
June 9, 2021
(+)
- Énorme travail sur les planches, grande variété dans le style graphique
- Des phases d'action dynamiques - Spoiler :
- Anecdote intéressante dans les derniers chapitres - Spoiler :
(-)
- Scénario
- Énorme travail sur les planches, grande variété dans le style graphique
- Des phases d'action dynamiques - Spoiler :
- Anecdote intéressante dans les derniers chapitres - Spoiler :
(-)
- Scénario
August 18, 2025
J'ai lu beaucoup de BD dans ma vie, mais je n'ai jamais vu une telle chose. L'art est tout à fait époustouflant. Les perspectives, les cadrages, le dynamisme, les couleurs, ... ça ne se lasse pas, puisqu'il y a tant de variété, et ça, à travers de plus de cinq cents pages.
Peut-être la trame narrative n'est pas hyper serré, mais on s'en fout.
Impressionant, celui-ci.
Peut-être la trame narrative n'est pas hyper serré, mais on s'en fout.
Impressionant, celui-ci.
March 25, 2020
Esthétiquement super, plein de styles différents, de belles couleurs, beaux dessins, détails géniaux.
Regard sur notre société cynique et drôle, blagues appréciables. La trame est bonne dans l'ensemble mais trop décousue parfois.
J'aurais aime aimer plus cette bd pleine de qualités.
Regard sur notre société cynique et drôle, blagues appréciables. La trame est bonne dans l'ensemble mais trop décousue parfois.
J'aurais aime aimer plus cette bd pleine de qualités.
August 29, 2024
4,5 - 2024
July 13, 2025
Je sais pas ce qu'il prend, mais je veux la même chose
August 30, 2024
Une très bonne découverte. Le récit est plus profond que ce à quoi je m’attendais, un peu dans la même veine que the grocery. Une histoire très fournie et pleine de rebondissements et de développements inattendus, avec un humour très bien dosé.
April 1, 2024
What a ride! A bit uneven, but on the whole a wonderful, mad story.
October 11, 2020
Un comics hors norme et français (pour une fois). Le style, même s'il varie parfois est toujours étonnement cohérent (on peut passer du noir et blanc à la couleur sans aucun problème). L'histoire est quant à elle un gloubi-boulga de caractéristiques de la culture pop mélangeant catcheurs mexicains et extraterrestres dans la ville de gta san andreas.
Ironie, malgré sa qualité évidente et mad movies chantant ses louanges, le film tiré de cette œuvre c'est vautré au box-office français. Je vous le conseille d'ailleurs chaudement (le film bien entendu, pas se vautrer au box-office).
Ironie, malgré sa qualité évidente et mad movies chantant ses louanges, le film tiré de cette œuvre c'est vautré au box-office français. Je vous le conseille d'ailleurs chaudement (le film bien entendu, pas se vautrer au box-office).
This entire review has been hidden because of spoilers.
March 31, 2025
Gritty, grimy and grotesque extraordinaire! Fantastic character design (great art overall), witty dialogue and super fast paced plot. Loved it.
Displaying 1 - 13 of 13 reviews