Accompanied by photographer Anaik Frantz, Francois Maspero embarked on a journey along the RER, the express subway which leads through the Paris suburbs. Getting off the train at each stop, he and Frantz present a picture of daily life in France which tourists seldom a world where names don’t make sense, where immigrants from Burkino Faso live in run-down tower-blocks called Debussy on the avenue Karl Marx, their children dodging the police between the lycee Jules Valles and the Yuri Gagarin youth-club; a world where there are still memories of the Commune, the Popular Front or the camp at Drancy from where French officials sent a hundred thousand Jews to Auschwitz; a world where no one is a racist, but National Front posters are everywhere. Maspero’s aim is to put this world back on the map.
For the author of works on radiocarbon dating and materials science, see Francesco Màspero.
François Maspero est un écrivain et traducteur français né le 19 janvier 1932 à Paris XVIe et mort le 12 avril 2015 à Paris XIe1. Il a également été éditeur (Éditions Maspero), libraire et directeur de revues.
longuement hésité entre 1 et 2 étoiles puis je me suis rappelé que ce n'est pas si profond et que nous sommes principalement ici pour le fun et l'ambiance alors j'ai mis 2 étoiles car j'ai accordé un bonus 1 étoile à Anaïk pour avoir supporté la compagnie de François pendant un mois ce qui n'avait vraiment pas l'air évident étant donné qu'il s'agit tout de même de quelqu'un qui parle de lui à la troisième personne littéralement dans le livre François raconte sa propre histoire en tant que narrateur omniscient de lui-même ce qui n'est ni étonnant ni profond ni rien, juste, chelou
une énième preuve de la médiocrité des hommes, un livre en forme de doigt d'honneur au travail des femmes artistes qui se tuent à être lues et vues et écoutées tandis que François Maspero peut décider de se lancer dans un projet, faire un pacte avec son lecteur, et décider à la moitié du livre qu'en fait il a la flemme de rattraper son retard dans ses notes et juste speedrun la moitié du trajet en mode hihihi là je n'ai rien noté du tout hihihi du coup je vais juste mettre une énorme digression historique à la place même si ce n'est pas du tout ce pour quoi vous êtes venus hihihi ni vu ni connu j't'embrouille non François tu ne m'embrouilles absolument pas juste tu me saoules !!!!!!
la promesse de basse, malgré ses relents un peu condescendo-gauche-caviar, était intéressante, les deux premiers chapitres vraiment prometteurs (ils m'ont même fait commettre la terrible erreur d'envoyer un message à mon épouse où je lui disais : "chouette livre !"), je trouvais ça vraiment chouette d'accorder un vrai intérêt à ces villes, villages et localités souvent résumés à un nom énuméré dans des listes RATP ou des brèves d'actualité, et puis en fait, l'idée des coauteurs - rester 24 heures uniquement dans chaque endroit - et la fainéantise de François conspirent à donner un sacré goût d'inachevé à l'ouvrage, qu'on referme avec un sentiment de ^^ vu et s'en tape
Two French lefty intellectual types use a train line to structure their otherwise apparently fairly haphazard exploration of Parisian suburbs. The book reports in a pleasingly causal fashion, with photos, on their thoughts as they spent 3-4 weeks stopping off at the stations en route (and actually spending quite a lot of time of their time looking for hotels - long live the Internet). At first I found this interesting once I started reading but it took some effort to pick up the book. However, I read the last third in one gulp and really got into it. What was good about it? Hmm. Quite often it was a sense of reporting from a very particular time and place, like someone had walked the route of the 171 bus from Holborn to Catford, just stopping people in the street for chats about their lives all the way (although I'm sure the final text was much more designed than it was made to appear). So 80s sometimes: youths 'sketching dance steps to the sound of a fuzzy lambada on a cassette player'. Sometimes it was so what-I'd-associate-with-the-French: 'and what if those frontiers were the frontiers of death? Of course they are, Anaik would say, it's the frontiers of death I was looking for. And the simpler her photos were, the more they seemed like a challenge to those who saw horror where she had placed tenderness'. Gosh.
The journey took place in May/June1989 and the celebrations of the bicentenary of the Revolution and the unfolding of the Tiananmen Square protests and massacre, as well as on and off strikes on the train line they were attempting to travel along, perhaps reflect on a grand scale some of the disillusion and damage they saw on their walks, for instance when ambitious, even idealistic, urban planning designed for content and well-fed workers employed in nearby factories left estates stranded and cut-off as local industry dried up. The revolution needs to carry on! Housing and space are big preoccupations; another related key theme is immigration and racism, especially in relation to the pressures of poverty. Once they get to the second half of the line, in richer suburbs to the south of Paris where they spot a proper landscape view for the first time in their journey and discuss how stable the local population is, they tie the book up pretty swiftly. Just like this review.
This book is a masterpiece, and the sort of sensitive ethnographic account of everyday life that ought to be written (in plan everyday language outside of the ivory tower) of every city in the world
Gosh this book is dry. The concept is interesting - Maspero and Frantz travel through the Paris suburbs, stopping for a day at each stop along the way and giving an almost ethnographic account of what they see there. But.. the writing was just so boring. There were glimpses of the fascinating life stories of a select few residents, but the majority of the book read like a particularly dull history textbook. Added to this, by the end of the journey, they just stopped taking notes or taking photos, so the last few stops are just glossed over really briefly, which was disappointing (although kind of a relief by that point). If I hadn't had to read this for uni, I would have abandoned this book after the first few pages. The postface elevated by opinion slightly; there was a little update on some of the people and places mentioned, they finally credited the similarities to the journey of Julio Cortàzar and Carol Dunlop (although adamantly deny that it was a source of inspiration) and it talks about the reception of the book. Although interesting, the postface was too little too late, because 8 pages of postface couldn't make up for the previous 260 pages of drab descriptions. The version I read was translated by Paul Jones and I must credit his translation - it was well-written and included a perfect balance of additional explanation where necessary.
Ich habe eben erst Phantom Afrika von Michel Leiris gelesen, einen Expeditionsbericht aus den frühen 1930er Jahren und jetzt dieser Expeditionsbericht aus 1989, eine Reise in die Vorstädte von Paris. Und während Leiris' Expedition politisch vom Aufstieg der Nationalsozialisten in Deutschland begleitet ist, ist Masperos Expedition begleitet vom Massaker am Tienamin Platz. Auch sonst konnte ich einige Parallelen erkennen, wie etwa die höchst persönliche Darstellung der 3-wöchigen Reise. Faszinierend, wie es Maspero, begleitet von der Fotografin Antik Frantz gelingt, die Stimmung in diesen verarmenden, von unterschiedlichsten Menschen am Rande bewohnten, bereits von den Rechten vereinnahmt werdenden Quartiere zu beschreiben. Ich fühlte mich inmitten der Plätze, Straßen, Cafes und heruntergekommenen Hotels, die hier beschrieben werden. Es macht Lust solche Expeditionen selbst zu unternehmen, etwas kennen zu lernen, das abenteuerlich ist und vor unserer Haustür liegt. Vielleicht die letzten unbekannten Refugien und Vorschläge für das einfache Reisen in Zeiten des Klimawandels. Maspero erhielt für diese Reiseerzählung den Prix Novembre (jetzt Prix Dezembre), die Alternative zum Prix Goncourt.
Les passagers du Roissy-Express est un récit de voyage. Son originalité vient du fait que, contrairement à ceux qu'on trouve en majorité, il ne nous amène pas à l'autre bout du monde, dans d'autres pays. Celui-ci nous fait découvrir les banlieues parisiennes, ces villes qu'on traverse tous les jours sans jamais les voir et les connaître. Ce voyage est un voyage à contrainte : un mois pour découvrir les villes, les gens, sans jamais rentrer à Paris. Une station à la fois et sans enquête, seulement le regard de François et Anaïk sur ce qui les entoure. C'est aussi une perle littéraire. François retranscrit les descriptions, l'Histoire de ces lieux, les témoignages, transmet les contacts qu'ils ont gardé avec les habitants après le voyage. En changeant de style selon les passages qu'il aborde. Le tout est entrecoupé d'extraits de livres, de chansons, de publicité, d'événements politiques internationaux et bien sûr des photos de la photographe Anaïk Frantz. Parler des personnages, personnes plutôt dans ce cas, est plus compliqué. Puisque c'est François qui écrit, il parle peu de lui-même et c'est beaucoup plus axé sur leur découverte que sur eux. Par contre, le texte étant écrit tout de même à la troisième personne, c'est très déstabilisant quand on le commence. Quant à leurs découvertes, elles laissent une impression de vide : on traverse des lieux désolés, sordides, on parle à des habitants qui ont perdu l'envie de se battre... C'est émouvant mais ça laisse un goût amer dans la bouche.
Anaïk et François sont partis en voyage, pas très loin, juste le long de ce RER B que des millions de personnes côtoient tous les jours. C'est une exploration des territoires de ces banlieues méconnues,stéréotypes que l'on qualifie souvent de banlieues dortoirs. Leur déambulations les mènent d'anciennes cités industrielles à de petits quartiers pavillonnaires. L'un par les mots, l'autre par la photo, ils créent un espace de dialogue pour ces lieux standardisés et les gens qui y habitent. Les témoignages s'accumulent, les récits de vie et les photos qui immortalisent un temps déjà lointain.
Car ce récit a été écrit il y a déjà plus de 20 ans et pourtant, rien ne semble avoir changé. Le Bourget est toujours ce no man's land, perdu entre les rêves des aviateurs et le réaliste ballet des camions. Drancy, Aulnay-sous-Bois et les autres trainent toujours leur lot de misère, tout comme Cachan et Bagneux discrètes petites banlieues. C'est une tranche de vie épaisse et variée qui ressort du récit, des témoignages poignants qui relèvent presque d'une démarche sociologique.
Un beau livre, témoin d'une époque qui démontre que peu de choses ont malheureusement changé.
Une jolie balade dans ses villes qui entourent Paris, mais où bien peu de Parisiens mettent les pieds. Même si le livre date de 1989, en pleine célébration du bicentenaire de la Révolution française, on ne peut s'empêcher de penser que la situation n'a guère évoluée depuis, ou alors dans le mauvais sens : l'isolement, malgré une grande richesse et une jeunesse enthousiaste, et l'impression d'espaces sans âme et sans avenir alors qu'ils ont "eux aussi" une histoire.
I have used this wonderful text 3 or 4 times in my French language contemporary France course, and it provides a unique view of French culture in the late 1980s, but with many contemporary extensions, notably of "banlieu" culture and life of common French citizens off the beaten track of tourism, to the unbeaten track that Maspero and Frantz follow in order to approach the task of local knowledge.