Ces derniers temps, Malika rêve du soleil. Pourtant, elle n'a jamais vu en vrai cette immense boule chaude et jaune car à V-341, il pleut depuis des siècles... Enfin, c'est ce qu'on dit. Ce monde est très réglementé, alors Malika garde pour elle toutes ses questions, même si son quotidien lui semble de plus en plus oppressant. Surtout depuis qu'un inconnu la surveille, dans la rue, le visage caché sous une capuche...
3,5/5. Courte histoire qui permet à des apprentis lecteurs de s’approprier un nouveau genre (science-fiction-dystopie) et une forme, divers narrateurs et points de vues, qui sont généralement assez peu présents dans la littérature qui s'adresse aux jeunes (plus ou moins 9-10 ans). Un peu simple pour un lecteur adulte, mais une découverte qui demeure intéressante!
Un bon roman de science-fiction, bien écrit, qui nous amène dans une société d’anticipation. L’écologie et le respect de l’humain sont au cœur de ce court roman d’anticipation.
Pour rappel, la collection Mini Syros Soon dont j'ai déjà présenté ici différents titres, propose des romans d'anticipation à partir de neuf ans. Je trouve totalement géniale l'idée de pouvoir faire découvrir différents genres littéraires aux premiers lecteurs, et notamment de la science fiction.
Dans V-341, le soleil n'existe plus et a été remplacé par des pluies continuelles. Malika, bien qu'ayant grandi dans ce monde, rêve souvent du soleil alors qu'elle ne l'a jamais vu de ses propres yeux. Elle rêve de cela et de plus de liberté car V-341 est un monde très (trop) réglementé dans lequel il n'est jamais bon de poser trop de questions...
Le point de départ de cette histoire est originale et le monde de V-341 bien campé. Malgré la brièveté du roman (pourtant il s'agit d'un texte plus long que ceux que j'ai lus jusque-là dans cette collection, habituellement ce sont des textes très courts d'une quarantaine de pages), on a le temps de s'immerger dans le récit et de se projeter dans cette société où tout est contrôlé, dans laquelle l'humain a perdu contact avec la nature. De Jérôme Leroy, je n'avais lu jusque-là qu'un seul roman, Norlande que j'avais beaucoup aimé. J'ai également apprécié Les filles de la pluie et je trouve formidable quand un écrivain est capable de changer ainsi de registre et de genre.