Anouk a quitté son appartement confortable de Montréal pour un refuge forestier délabré au Kamouraska. Encabanée loin de tout dans le plus rude des hivers, elle livre son récit sous forme de carnet de bord, avec en prime listes et dessins. Cherchant à apprivoiser son mode de vie frugal et à chasser sa peur, elle couche sur papier la métamorphose qui s’opère en elle : la peur du noir et des coyotes fait place à l’émerveillement ; le dégoût du système, à l’espoir ; les difficultés du quotidien, au perfectionnement des techniques de déneigement, de chauffage du poêle, de cohabitation avec les bêtes qui règnent dans la forêt boréale…
Encabanée est un voyage au creux des bois et de soi. Une quête de sens loin de la civilisation. Un retour aux sources. Le pèlerinage nécessaire pour revisiter ses racines québécoises, avec la rigueur des premiers campements de la colonie et une bibliothèque de poètes pour ne pas perdre le nord.
Mais faut-il aller jusqu’à habiter le territoire pour mieux le défendre ?
Gabrielle Filteau-Chiba est traductrice et auteure. Gabrielle a quitté Montréal à la mi-vingtaine, il y a déjà cinq ans, tombant en amour avec la région du Kamouraska. La traductrice s’est installée alors dans un petit refuge sur le bord de la rivière Kamouraska à Saint-Bruno. Lors d’une vague de froid à son premier hiver, elle a dû demeurer dans son petit logis pendant 10 jours, sans cesser d’alimenter le poêle à bois. Inspirée, elle a écrit le récit de ce qui devient aujourd’hui son premier livre publié, intitulé « Encabanée ».
J’ai beaucoup aimé les descriptions de la vie de la narratrice seule dans sa cabane, de ses réflexions intérieures, j’en aurais pris plus. Par contre, j’ai trouvé certaines lignes « anti-système » un peu simplistes, même si mes valeurs rejoignent celles de l’autrice. J’admire sa révolte et le message qu’elle a tenté de passer, mais la façon dont elle l’a fait, avec l’arrivée de ce personnage qui ajoute une touche « fleur bleue » au récit, m’a moins rejointe. Ce n’était pas tout à fait ce à quoi je m’attendais.
Je ne sais pas à quoi je m’attendais en commençant ce livre mais certainement pas à ça. L’appel du terroir m’a profondément ennuyé, surtout agrémenté des réflexions qui se voulaient je crois anti capitalistes mais qui finalement m’ont laissé un goût de jugement en bouche, comme si la narratrice se trouvait tellement supérieure au commun des mortels angoissés par les biens matériels. Condescendance mal placée, une conscience écologique maladroitement exprimée qui au final donne l’impression que l’autrice se préoccupe uniquement de son nombril et pas vraiment du sort collectif du territoire. La finale avec l’arrivée de Rio m’a fait éclaté de rire, tellement c’était farfelu et que ça s’insérait très mal dans ce récit d’hermitage. Les descriptions de féminisme rural m’ont agacé presque autant que l’utilisation de termes désuets pour parler des peuples autochtones. Très déçue de ma lecture.
Tout là-dedans aurait dû me gagner et me plaire: l’hiver, l’exil, le bois, l’environnement, la sacro-sainte paix...et pourtant, malgré la brièveté du roman, j’ai trouvé le tout interminable. Malgré quelques beaux passages, j’ai été plus souvent irritée par l’histoire ou le style. Je veux dire, d’abord, pourquoi les appels de note pour souligner et appuyer constamment les références? Ensuite, pourquoi une femme au plus profond du bois doit-elle avoir la visite d’une version de Roy Dupuis pour vivre une révélation? Jeez! Thoreau, lui, avait pas besoin de Roy...
L'idée générale est intéressante, mais l'exploration demeure en surface. J'aurais aimé que ses réflexions murissent davantage en solo. Le dude me semble non nécessaire.
Nella tana è l'esordio letterario di Gabrielle Filteau-Chiba. Anouk, la protagonista del romanzo, si definisce una femminista rurale. Abbandona la sua casa, la sua famiglia e si rifugia tra le montagne, in una tana, a Saint-Bruno-de-Kamouraska, per lasciarsi "alle spalle la malinconia della metropoli e degli automi dai conti in sofferenza."
“Kamouraska: ho ceduto al fascino di questo nome ancestrale che indica il luogo in cui l’acqua incontra i canneti, dove il golfo salato retrocede e si mescola alle acque dolci del fiume, là dove nascono i beluga e sostano gli uccelli migratori. Vi aleggiava un odore di palude, leggero e salmastro. Anche perché nel cuore di quel nome c’è la parola amour.”
In questo suo nuovo rifugio, sperduto e dimenticato dagli uomini, patisce il freddo. È la sua ossessione oltre alla sua sofferenza. Ma si rimbocca le maniche e inizia ad adattarsi a questa nuova dimensione, perché è stata lei a sceglierlo “Anch’io ho scelto l’isolazione… o meglio, l’isolamento.”
Una sola certezza, in questa rigidità climatica che si abbatte sul suo corpo. La certezza che l'inverno non dura per sempre e che la primavera prima o poi ritornerà e che il domani cambierà colore.
Anouk scrive, annota i suoi pensieri, per non morire, per non impazzire.
“Le stagioni più belle della mia vita hanno avuto inizio qui, creando in questo luogo un’isola consona ai miei valori. Semplicità, autonomia, rispetto della natura. Il tempo per meditare su ciò che conta davvero. Il tempo per far sì che la sinfonia dei predatori, di notte, lasci spazio all’incanto.”
Anouk riflette sul senso della perdita: “Quante volte mio padre mi ha ripetuto che si perde qualcosa solo quando si rinuncia? Eppure sono fuggita là dove nessun’anima si avventura.”
“Che cosa si perde esattamente quando si rinuncia, papà?”
E meditando sulle rinunce e sulle perdite, sui sogni, la realtà e le chimere, alla fine Anouk scopre che c'è qualcosa di fragile che si perde facilmente: “Devo fare i conti con tutte le mie chimere, ma ho ritrovato qualcosa che è così facile perdere… la speranza.”
E nella desolazione più assoluta, un incontro inatteso, che fa abbassare ogni difesa, trasformando un cuore di pietra in un cuore di carne, pulsante, vivo, aperto all'amore. “L’insensibilità del cuore di pietra ha fatto il suo tempo, ma quando le braci si riattizzano di nuovo il dolore è pungente, inatteso, e non si sa cosa fare per placarlo, se non attendere.”
Questo incontro le dà un obiettivo, quello di proteggere il Pianeta: “E finalmente avevo scoperto il senso della mia vita di femminista rurale: dedicarmi alla protezione della natura, anima e corpo. La primavera feconda non era molto lontana.”
Tout laissé derrière pour partir vivre dans une cabane dans le fond d’un bois à Kamouraska. C’est ce que Anouk fait. Elle change entièrement de vie. Elle met un terme à sa surconsommation, au capitalisme qui dirige son quotidien. Elle s’éloigne. Elle fait le vide. Elle s’entoure de bois mais surtout, de neige. Pour affronter le froid et les rudesses de l’hiver, elle se tournera vers les mots pour lui réchauffer le coeur. Les mots et peut-être aussi, un bel inconnu venu se réfugier chez elle.
Pour être honnête, j’ai dévoré ce livre. La narratrice est tout l’opposé de moi. Et c’est ce qui m’a fait le plus de bien. Ne pas me retrouver dans un roman. Le refermer et continué d’y réfléchir.
Il est évident que l’autrice cherche à passer un message dans son livre. Pour nous conscientiser à ce qui se passe avec l’environnement, pour nous faire réfléchir. Ça peut paraître lourd dit de même. Mais au contraire, j’ai trouvé que c’était bien intégré dans le récit. C’était fluide, intéressant.
L’autrice à une plume magnifique, accrocheuse. Je suis entrain de lire son autre roman, Sauvagines. J’en voulais encore de ses mots. ✨
Ce roman aurait pu être un beau plaidoyer pour l’environnement si seulement le personnage n’était pas une nymphomane exilée dans les bois qui se la joue littéraire et intellectuelle en sortant des citations à chaque paragraphe et en des choses qui n’ont aucun liens
Bon, j’espère vraiment que la suite du triptyque relève le niveau, parce que là on ne va pas se mentir, je suis méga déçue.
Pourtant j’adore les récits d’isolement volontaire, surtout quand ils entrent en disruption avec le capitalisme et le patriarcat systémiques.
Mais là ? Pitié, aucune réflexion n’est poussée, la narratrice se pense juste meilleure que tout le monde (et en plus elle souscrit au cliché de la personne très diplômée qui a la possibilité de sortir du système et que ce soit vu comme révolutionnaire, contrairement aux personnes qui n’ont jamais pu entrer dedans et dont on nie quasiment l’existence), et alors la féministe qui n’attendait qu’un homme pour se sentir heureuse… dans toute l’expression patriarcale du concept, en plus ! Et il faut dire que j'étais aussi assez d'accord avec certaines prises de position de la narratrice, mais ces prises de position sont vraiment trop noyées. Dans la même phrase je pouvais commencer à hocher la tête sur une idée avant de grimacer parce que le reste me rebutait.
En fait je ne suis même pas déçue, je suis vraiment en colère. C’est creux, superficiel, et mensonger.
Giovane donna pratica il "femminismo rurale" decidendo di vivere nei boschi del Quebec in gennaio, quando la temperatura raggiunge anche i 40 sotto zero. Sperimenta così, in condizioni estreme, il contatto con la propria essenziale solitudine e con la natura allo stato puro. Da cui emergono i bisogni elementari e fondamentali. Manifesto ecologista che difetta però nella sostanza; l'impressione è che si tratti poco più di un abbozzo. E la materializzazione della pulsione erotica nell'arrivo dell'uomo ideale sfiora addirittura il ridicolo. Tuttavia la scrittura ha momenti di pregio, la situazione è sicuramente degna di interesse e riflessione. Magari un po' di più di quello che ha fatto Gabrielle Filteau-Chiba in questo esile racconto.
Je peine à comprendre comment ce prétendu ouvrage littéraire a pu être publié, et encore moins comment il a été étiqueté comme un conte 'éco-féministe'. Le concept de base, rappelant 'Into the Wild', est pourtant intéressant : un récit décrivant la vie et les pensées d'une personne qui choisit d'abandonner la société moderne pour fusionner avec la nature. Cependant, le livre pallie son absence d'intrigue par un moment 'deus ex machina', avec l'entrée en scène d'un homme quelconque. Dès lors, le texte se transforme en une idéalisation grossière et peu crédible de cet homme, semant le doute sur le prétendu féminisme de l'œuvre. Comment l'auteure a-t-elle osé se revendiquer féministe en écrivant un roman où, dès l'arrivée impromptue de l'homme, la protagoniste devient dépendante de lui, incapable d'agir ou de penser par elle-même ? De plus, la description pornographique et détaillée de leurs ébats amoureux, loin de toute subtilité littéraire, est à la fois risible et décevante. L'ironie atteint son comble lorsque la narratrice, qui porte un regard condescendant sur ses amies pour leur vie capitaliste et leur usage de la pilule, nous décrit comment elle a des relations sexuelles sans protection avec cet inconnu, mentionnant même que 'sa semence coule le long de sa jambe'...
Je donne à ce livre une étoile, faute de pouvoir en donner zéro. Pour la prochaine fois, j'encouragerais l'auteure à écrire de l'érotisme, plutôt que de prétendre offrir une réflexion profonde et intéressante.
>>Der Gesang der wilden Tiere bringt mich zum Lächeln - ich zähme die Dunkelheit, verschmelze mit ihr wie mit dem Schnee. ...<< "Bis der Fluss taut - Tagebuch aus der Wildnis" von Gabrielle Filteau-Chiba ist ein kleines unheimlich stimmungsvoll aufgemachtes Buch, das von dem Abenteuer einer jungen Frau erzählt, die ihr Leben hinter sich lässt und sich ganz und gar dem Leben in der Wildnis verschreibt. Besonders die erste Hälfte des Buches taucht man sehr tief in ihre Gedanken, Gefühle und all das eben verwoben mit den Gegebenheiten des Winters und der Wälder. In ihrer Einsamkeit beginnt die junge Frau neben all dem, was sie zutun hat um am Leben zu bleiben, zu schreiben und diese stichwortartigen Aufzeichnungen finden sich hier im Buch wieder, was ich persönlich sehr mochte. Denn so hatte ich das Gefühl Anuk noch ein bisschen näher zu kommen. Das letzte Drittel des Buches hat mich leider ein kleines bisschen verloren, denn als sie durch einen Zufall quasi, auf einen Mann trifft, der sich bei ihr vor der Kälte schützen möchte, nimmt die Geschichte eine Entwicklung, die ich so nicht gebraucht hätte... Alles in allem gerade wie gesagt die erste Hälfte des Buches war sehr sehr schön und für mich ein großer Lesegenuss- wer sich kurzweilig in der Wildnis Kanadas ein bisschen verlieren möchte, dem kann ich das Buch auf jeden Fall empfehlen!📖💞
c'est facile à lire mais 1) un peu simpliste 2) pas si féministe que ça, ou en tout cas pas autant que ce que l'on essaie de nous dire.
sur 120 pages le personnage en passe bien la moitié à attendre un homme rêvé/fantasmé alors que sur les 60 autres pages on nous parle d'une femme forte antisysteme, anticapitaliste, venu s'isoler a la campagne pour combattre tout ce qu'elle déteste dans nos sociétés etc.
4,5/5. J’ai bien aimé ce petit livre! L’esprit de liberté qui s’en dégage, le besoin de solitude, d’isolement, le thème de l’environnement aussi. Beaucoup d’éléments qui m’ont rejoint. Je le recommande. À lire!
Une belle introduction à l'univers de Gabrielle Filteau-Chiba. Les réflexions restent de surface, mais c'est un excellent premier roman de nature writing !
C'est rare juste une étoile mais j'ai vraiment pas aimé 😔 j'ai de la misère avec les "c'était bien mieux avant" quand le avant c'est quand je n'étais légalement pas considérée comme une personne. aussi, j'avais beaucoup trop l'impression que la personnage principale se sentait si supérieure aux gens de la ville qui vivent leur quotidien métro boulot dodo, genre fille on est tous victimes du capitalisme tu devrais le savoir en tant qu'activiste 😭 enfin, tellement random qu'elle était si horny qu'un homme woke poilu est apparu comme par magie dans sa cabane. elle sait que se masturber ça existe? voilà mes pensées.
3.5 ⭐️ Se lit d'une seule traite. J'ai bien apprécié la première partie du roman, lorsque la narratrice tente difficilement de vivre seule. La seconde partie amène un message très clair sur la pollution (sans lui enlever son importance), mais me semblait sortir de nulle part. À suivre avec "sauvagines"!
Nella tana è, dal mio punto di vista, un libro in fase embrionale che non è riuscito a sbocciare davvero nella meraviglia che poteva essere. Gabrielle Filteau-Chiba racconta dieci giorni di vita di Anouk, una donna che definisce se stessa come femminista rurale, convinta della sua scelta di abbandonare le comodità della vita moderna per rifugiarsi in una capanna nel Quebec, vicino al fiume Kamouraska. Sono dieci giorni, ma è inverno pieno, quindi le difficoltà del freddo, dell’acqua ghiacciata, della mancanza di contatto umano, del fuoco della stufa che si spegne in fretta, diventano difficili da affrontare. Il racconto delle meraviglie della natura selvaggia dovrebbe fare da contrappeso ed equilibrare la scelta, così come l’apparizione improvvisa di un attivista ambientale, ricercato dalla polizia. Ma nulla di tutto ciò viene realmente trattato a dovere. Non c’è un approfondimento di introspezione interiore dovuto alla scelta fatta, non ci sono descrizioni accurate della bellezza della natura, non c’è una spiegazione specifica dei disastri ambientali che si verificano in quelle zone. Sono poche pagine in cui tutto è accennato e niente è analizzato nei dettagli. Ho dato 3 stelline perché l’intenzione e la scrittura valgono la pena per una lettura veloce, ma essendo un libro d’esordio credo che Gabrielle Filteau-Chiba abbia tutte le carte in regola per fare di meglio.
Courte histoire d’une femme qui a préféré s’exiler/se réfugier dans la forêt à Kamouraska plutôt que de continuer à « fermer les yeux sur la banalité de notre existence » (p. 49). Mais c’est beaucoup plus que ça: c’est un heureux mélange de froid polaire, de dénonciations systémiques, de douce chaleur et de gestes activistes. J’ai bien aimé le format « carnet de bord » qui diversifiait la structure du récit, tantôt avec des dessins, tantôt avec des textes sous forme de listes. On y trouve aussi des références bien de chez nous: quelques paroles de Félix Leclerc et de Jean Leloup, quelques vers d’Émile Nelligan. L’élan de simplicité volontaire de la narratrice nous donne envie de prendre une bonne bouffée d’air frais et de retrouver notre lien avec la nature. Lecture à apporter avec soi lors d’une escapade au cœur de la forêt ou bien à lire au chalet sur le bord d’un feu ou d’un cours d’eau.
La narrativa che arriva dai paesi freddissimi mi affascina da circa due anni, per me è stata una vera scoperta. Soffrendo di freddo già dalle prime avvisaglie invernali, non so quanto resisterei in un paese con un clima rigido, così diverso da quello a cui sono abituata, forse è per questo che il Polo Nord, la Groenlandia, il Canada hanno tutta la mia attenzione, sono paesi verso i quali non approderò mai e rimarranno una sorta di realtà parallela. Però però, questo libricino mi ha delusa non poco. Inizia come memoir di una novella trapper , che abbandona la futuristica Montreal e un lavoro sicuro per trasferirsi, vendendo tutto, in una baita, dalle descrizioni più baracca che baita, a Kamouraska comune sulla sponda meridionale del fiume San Lorenzo, nella foresta selvaggia e non antropizzata a 40 gradi sotto zero. "Quando ho messo piede in questa terra per la prima volta, sono caduta sotto il suo incantesimo, al punto di liquidare senza esitazione i miei averi in città per addentrarmi nell’ignoto del ritorno alle origini. Il sogno di abitare il territorio, di riscoprire le nostre radici del Québec e, soprattutto, la frugalità." Interessanti sono le descrizioni della sua vita de tous les jours, una vita pre -elettricità, pre-rivoluzione industriale: calore solo del camino, gas della stufa, luce ad olio, asciatura della legna ogni mattino, attingimento dell'acqua dal fiume ghiacciato, stare in guardia dall'aggressione delle fiere ed infine passare il tempo libero leggendo, disegnando e scrivendo il suo diario di bordo. "Riaccendere la stufa quasi spenta. Preparare il caffè. Pisciare al margine del bosco per tenere lontani gli orsi bruni. Spalare la neve dal sentiero tra la porta e la catasta di legna. Prima tazza di caffè. Una manciata di frutta secca. Portare dentro la legna, sempre più del necessario, nel caso il termometro scendesse ulteriormente." Ma dopo questo esordio con uno stile alla Jack London (si fa per dire) il racconto vira e diventa chick-lit, sì la letteratura amorosa del nuovo millennio, dimenticatevi i baci e gli svenimenti di Liala , di Delly e della Cartland,qui,nei nuovi romanzoni d'amore dopo circa 50 pagine vi è la scena di sesso di default; sesso immaginato da donne, non da uomini quindi scordatevi posizioni caprine e gestualità da stupro tipiche di certa letteratura maschile. Dopo questa introduzione avventurosa dove già la sospensione dell'incredulità faticava a resistere ecco quindi che arriva il bel tenebroso, l'amerindio dai denti bianchi e il fisicaccio scolpito, però rude e anche ...un po' sporco e forse pure un po' puzzolente. Insomma arriva questo Apache, dal nulla, nella notte più cupa e fredda per trovare ristoro, e non fa in tempo nemmeno a chiudere la porta che già i due sono infoiati, nudi, sguscianti e sudati sul tappeto, riscaldati solo dal tepore del caminetto. E sì che lei chiedeva nel diario giornaliero, oltre che il caldo, oltre che il tenere i coyote alla larga, anche l'homo, 'che da tanto che non lo faceva. Quando accadono questi turning point improvvisi mi sembra quasi che gli sceneggiatori di Boris abbiano messo un "f4" ad cazzum: "facciamoli scopà, così senza motivo". Non finisce qui. Il bellimbusto non era un semplice ragazzotto a cui si era fermata la macchina ma un attivista nativo canadese che provocava dirottamenti di treni ed altri atti da unabomber contro le multinazionali. Così da brava ragazza allontana il bel terrorista " meglio dividere le nostre strade". Dopo la partenza dell'antieroe, un monologo 4.o green, ma sullo stile di Rossella O'Hara non può mancare "Un errore che avrei certamente commesso non molto tempo fa. Lascio andare una fiamma, ma questa ha acceso dentro di me il desiderio di difendere la Terra. Anch’io porterò avanti la mia battaglia, ma senza armi, senza sabotaggi, senza sensazionalismi. Nei limiti legali della disobbedienza civile e secondo la saggezza di Thoreau. Pianterò migliaia di alberi, seminerò fiori per nutrire le api sempre più rare, vivrò dei frutti della mia terra trasformando la piantagione di abeti rossi in uno spazio in cui flora e fauna cresceranno rigogliose. Coi soldi che riuscirò a mettere da parte comprerò tutte le foreste private e i campi attigui destinati alle monocolture e li lascerò incolti, li lascerò fiorire e crescere in pace senza mai tagliarli. La mia vita ritrova un senso nella mia foresta." Che sborona! Eppure del buono c'era, ma non aveva iniziato con il pippone sul femminismo rurale! Rileggiamolo insieme: "Femminismo rurale. Qual è il termine generico? Filosofia! Lontano dalla frenesia di fare carriera e dalle manie di grandezza dei tempi moderni. C’è chi potrebbe dire che non ho ambizioni, che non mi hanno pagato gli studi universitari per finire a spaccare la legna. Ma tutti sanno che Raperonzolo e gli uccelli in gabbia alla fine evadono. Per accontentarsi di una vita in cattività in cima a una torre, o aspirare ai troni più prestigiosi, bisogna, a quanto pare, dimenticare che essere femminista significa anche non voler emulare nessuno. Incarnare l’angelo del focolare nel cuore di una foresta gelida rimane, per me, l’atto più femminista che io possa compiere". Si conclude nel peggiore dei modi , desinit in piscem direbbe Orazio, con un panegirico stucchevole: "Che fosse destino o no, i colori di quella notte bianca hanno risvegliato in me una tavolozza di speranze, ben più di tutti gli amanti del mondo. Avevo voglia di dipingere. Di esaurire il mio calamaio. Ho dimenticato l’ossessione del freddo. Alla fine ho accettato la mia sorte, smettendo di considerare il mio eremitaggio un fallimento, e giorno dopo giorno l’inverno mi è sembrato un po’ più dolce, più luminoso, più ricco di insegnamenti. E finalmente avevo scoperto il senso della mia vita di femminista rurale: dedicarmi alla protezione della natura, anima e corpo. La primavera feconda non era molto lontana. ".
Décidément, les récits d'aventure, ce n'est pas mon truc. Je n'ai pas du tout aimé le style télégraphique de ce récit d'une femme au fin fond du Kamouraska, même si il y a le mot "amour" dans ce nom de municipalité canadienne. Même si son carnet de notes ne couvre qu'un mois, j'ai très vite décroché devant ces phrases sans queue ni tête. Un récit pas du tout construit.
Ce livre commence comme une immersion. Une immersion au cœur de la forêt, au cœur de l’hiver canadien, dans une petite maisonnette au confort plus que rudimentaire. On suit Anouk dans son quotidien gelé : couper du bois, casser la glace pour trouver de l’eau, se réchauffer les pieds au coin du feu. Et puis ce livre se termine comme un plaidoyer écologique autour de la protection de la nature québécoise. C’est un livre très court, qui se lit facilement et rapidement grâce à une jolie écriture. Malheureusement, je n’ai pas été particulièrement touchée par ce récit. J’attendais de la première partie une ode à la nature, une vraie immersion dans cette forêt, dans cette recherche de survie. Le seul point qui est vraiment développé ici, c’est le froid. Je n’ai jamais vraiment ressenti la grandeur, la force, la puissance de la nature car la narratrice est très égocentrée autour de cette douleur (bien légitime je le conçois) du manque de chaleur. Et c’est peut-être cela qui m’a gênée aussi. Elle dit vouloir fuir la société capitaliste, et on comprend ses raisons, mais l’extrême qu’elle choisit ne trouve pas vraiment de justifications dans ce roman. Je n’avais qu’une question tout le long, mais pourquoi avoir choisi cette période de l’année ? Dans ces conditions, franchement, elle ne trouve pas les réponses à ses questions, et nous non plus. La deuxième partie, bien que franchement invraisemblable, m’a cependant plus captivée, car le côté engagé du deuxième personnage était quand même plus intéressant à suivre. Lui aurait mérité un roman autour de son histoire. La narratrice, on comprend moins l’intérêt… Et puis ce qu’elle retire de cette rencontre reste somme toute assez banale, et je pense qu’il n’y a pas besoin de se terrer au fond d’une cabane par -40 pour aboutir à ces conclusions. Pour moi donc, un roman qui n’a pas trop répondu à mes attentes, mais qui fut quand même une agréable lecture grâce à son écriture assez lyrique et poétique.
Mon livre coup de cœur 2021! ❤️ J’ai tout adoré : le style d’écriture, les mots choisis, les références, le personnage, l’histoire, tout! J’ai tellement hâte de lire la suite!
Relecture 2022 : J’aime toujours autant ce livre suite à ma deuxième lecture. Je débute à l’instant la suite, Sauvagine. Mon passage préféré: “Jusqu’à ce jour, je n’ai pas trouvé ma place dans ce monde sans queue ni tête. Je rêve d’un retour aux soupes au courges d’automne et aux recettes de grands-mères. Bonjour les casseroles en fonte, les semis, les cercles de femmes fières de leurs récoltes et débordantes de vitalité, les enfants nés dans les draps où ils ont été conçus et rêvés, les conserves multicolores sur les tablettes en bois de grange, les soirées de mimes arrosées de cidre de pommes, les longues marches en forêt pour cueillir des remèdes. Mais surtout, j’aimerais éprouver ce sentiment d’enracinement quand on travaille le sol d’un jardin et le vivre comme un effort de guerre pour protéger la Terre.”
Je m'attendais à autre chose et à mieux. Le livre ne coûtait pas cher, avait été placé du côté des récits de voyage, d'aventure et de nature-writing. Je l'ai acheté sans réfléchir davantage. J'aurais du. Le lexique québecois : pourquoi pas. L'histoire : cliché. La 4e de couverture évoque une rencontre que ferait la narratrice, qui a décidé de tout plaquer pour ouvrir un café spécialisé dans les cupcakes au sirop d'érable. Nah, je plaisante : pour vivre à la dure au milieu des bois.
Je m'attendais donc à une rencontre spirituelle ou animale (ou les deux). Non, elle nous dit qu'elle rêve d'un mec à la page 4 (et à la page 23, 47, etc.), il arrive à la page 85. Bon. Bof. Je trouve ça creux.