En 1719, dans un Paris obscurci par une éclipse, Flora Renosto contemple son nouveau-né, une petite fille issue de ses amours avec le comte Lorenzo, un sorcier qui l'a trompée sur sa véritable nature. Elle l'ignore, mais cette exquise enfant aux yeux violets, qui attire de façon inexplicable les serpents, est l'enjeu d'un tournoi surnaturel. Décidé à récupérer le fruit de ses entrailles, Lorenzo le maléfique assassine Flora. Mais celle-ci a eu le temps de mettre sa fille, Violetta, à l'abri chez les soeurs d'un couvent vénitien. Fascinant son entourage par des pouvoirs insolites et des dons exceptionnels pour la musique, l'enfant prodige grandit dans le secret. L'année de ses seize ans, Lorenzo débusque sa fille au coeur de la Sérénissime... Déjouant tour à tour les ruses de son père et les pièges de l'Histoire, Violetta s'efforce d'échapper au destin que lui ont réservé les magiciens en recherchant l'amour d'un mortel.
Roman historique aux accents fantastiques, Les Quatre Saisons de Violetta enjambe quatre siècles : de la Venise de Vivaldi au Chicago d'Al Capone, du Paris de l'Occupation à celui de l'an 2000. D'une sensibilité inouïe aux saveurs, aux mélodies et aux parfums, ce livre baroque réveille le merveilleux qui sommeille en toute chose...
J’ai choisi de lire ce livre qui trainait dans ma bibliothèque simplement pour faire de la place à de futurs romans. Quelle décision judicieuse! La lecture de ce roman à la fois fantastique et historique m’a enchantée. L’héroïne, Violetta, est entrainée malgré elle dans un tournoi s’échelonnant sur plusieurs centaines d’années où les sorciers d’un autre univers se divertissent à ses dépens. Dotée de pouvoirs qu’elle découvre et perd au fil de ses vies, Violetta déjoue les plans machiavéliques de Lorenzo, son père sorcier, qui doit s’approprier tous ses pouvoirs afin de remporter le tournoi et préserver son honneur.
Chrystelle Brouillet nous fait découvrir un monde imaginaire où chaque son possède un parfum unique, où les valses, les concertos et autres musiques instrumentales sont parfumés. Je me suis d’ailleurs surprise à me demander ce qu’auraient pu être les parfums dégagés par la musique de Jean-Pierre Ferland ou de Bleu Jeans Bleu. :-)
Même en faisant un effort et en reprenant le livre, je ne peux pas poursuivre la lecture : le texte est trop long et dense. Cette brique de 700 pages ne permet pas une lecture fluide, malheureusement. J'avais pourtant embarqué dans l'histoire, qui se passe en France puis en Italie dans les années 1700, mais qui n'est pas tout à fait un roman historique; il y a des éléments fantastiques dans ce livre (démons? magie? à nous de le découvrir), ce qui m'avait bien plu. Mais pour chaque petite action, il y a des pages et des pages de questionnements et réflexions, ce qui finit par me lasser.
Un livre dans lequel le protagoniste prend vie au fil des pages (vous comprendrez). Tout est couleur et fragrance, tout est à la fois perturbant et enivrant. Un excellent livre qui nous transporte à travers les époques, à travers le monde tel que nous le connaissons, tout en nous plongeant dans un univers magique et… inhumain. La fin est cependant un peu décevante : trop courte, manquant de couleur et de profondeur.
I enjoyed this, but it would have been better had it had about 300 pages less. There's lots of redundancy. Also, Violetta is not super likable, i didn't really care what happened to her.