« Ma mère se suicidait souvent. Elle a commencé toute jeune, en amatrice. Très vite, maman a su obtenir la reconnaissance des psychiatres et les égards réservés aux grands malades. Pendant que je collectionnais des cartes de hockey, elle accumulait les diagnostics. »
Le drame familial d'un homme seul. Et des chats qui croisent sa route.
Un personnage détraqué, mais malgré tout! Attachant. Ses phrases typiques ex : “c’est documenté” deviennent des moments de rire. Son côté intello mais mal placé est vraiment troublant.
Ça m’a un peu fait penser aux personnages de Joe Goldberg (You, Caroline Kepnes) et Nathan Lucius (Je m’appelle Nathan Lucius, Mark Wrinkler).
La cruauté animale est la partie qui a été la plus difficile pour moi. J’ai beeeen mal au cœur de la cruauté animale 😭
Différent de tout ce que j'ai lu auparavant, le premier tome de cette trilogie m'a agréablement surprise!
Je sais, je suis un peu en retard dans ma découverte de David Goudreault... Mais je vais m'empresser de remédier à la situation! La bête à sa mère est un roman brutal, plein d'humour noir et d'ironie, mais aussi touchant. Il se lit rapidement et, même si c'est difficile à croire, on s'attache au personnage d'une certaine façon. À quel point notre personnalité est-elle façonnée par notre environnement et notre enfance? Débat philosophique en vue...
On sent que Goudreault a côtoyé une réalité proche de celle de son livre par son métier de travailleur social. J'ai bien hâte de voir ce qu'il nous réserve pour la suite!
Vous pouvez maintenant trouver mes avis littéraires sur Instagram! Virginie.roy.auteure
Un roman violent. Brutal. Contenant beaucoup trop de cruauté animale pour moi, j'ai souvent dû prendre des pauses. Mais c'est bien construit. Le personnage principal est détestable mais on ne tombe pas dans la caricature. J'ai senti le travailleur social derrière l'écrivain et c'est un élément qui m'a particulièrement touchée. Un roman sombre avec une touche d'humour noir qui m'a tout de même franchement fait sourire à plusieurs reprises. Plutôt un 3***1/2.
J’ai terminé mon écoute de l’audio livre lu par David Goudreault lui-même.
Vous dire à quel point je ne pensais pas lire ce roman! Je suis allée COMPLÈTEMENT en dehors de ma zone de confort parce que je voulais pouvoir en discuter avec mon chum et ma belle-famille. La lecture est un acte social et partager nos expériences est tellement enrichissant.
Bref, je suis évidemment troublée par ma lecture. Mais j’ai trouvé l’écriture absolument brillante. David a été capable de se mettre dans la peau d’un homme complètement dérangé. Les scènes de violence et de cruauté animale m’ont assurément dérangée. Si j’avais lu le roman, je pense que j’aurais sauté ces passages. Toutefois, comme c’était une lecture audio, je n’ai pas eu d’autre choix que de les écouter. Beaucoup de commentaires racistes, misogynes, sexistes, homophobes… Vraiment une lecture qui dérange, alors c’est réussi!
Cru, cela pourrait en choquer plusieurs, mais pour ma part, j'ai adoré! Jamais gratuit dans sa vulgarité, ce livre nous fait voir la vie du point de vue d'un jeune homme qui a eu bien peu de chances pour lui et qui est particulièrement mésadapté. Mélange de drame et d'humour noir, un style assez unique, qui surprend agréablement et qui passe tout de même un message si on va au-delà du premier degré. Un roman intéressant et un jeune auteur à découvrir!
Toujours aussi bon la 2e fois. J'apprécie encore plus la plume et le style de l'auteur. À lire, vraiment! La version audiobook gratuite et lu par David Goudreault lui même disponible sur l'application ici première de radio-canada vaut particulièrement le coup!
Un roman que je croyais lire en une soirée, et qui s'est finalement étiré sur trois jours. Un roman très amusant, qui a la réputation d'être très dur, réputation légèrement non méritée. Certes, le narrateur est un phénomène, une créature conditionnée par une jeunesse misérable et une adolescence dans le "système", qui carbure au speed et aux cigarettes, et qui s'avère être 100% sociopathe. Mais malgré son improbabilité, il a des échos réels et troublants, parce que de tels personnages existent réellement.
Le ton est ici celui de la confession - écrit au "je", le roman nous raconte les déboires de ce antihéros antipathique, qu'on n'a pas envie d'admirer mais qu'on prend tout de même en pitié. Fraîchement sorti du centre d'accueil, il accumule les petits larcins minables et utilise les gens pour ce qu'ils peuvent lui apporter, que ça soit pour les voler ou "soulager ses tension".
Jusqu'où il se rend dans son aventure est assez surprenant, et le récit vous gardera rivé au livre. Le style d'écriture est simple, direct, et les phrases-choc bien construites s'enchaînent à un rythme soutenu. Un bonheur de lecture, qui nous donne envie d'immédiatement commencer sa suite, "La Bête à sa cage".
Quel livre étrange! Je suis mitigée. Ça se lit bien, mais un peu redondant à la longue. Quelques passages m'ont fait sourire grâce à l'humour cinglant de l'auteur. Je vais lire les deux autres tomes, car je suis curieuse de savoir la suite des événements.
Ouf je l’ai choisie ma première lecture de 2021!! J’avais lu ici quelqu’un qui comparait le personnage du roman à celui de Joe Goldberg dans You et c’est exactement ça! Un espèce de psychopathe convaincu qu’il agit pour le bien de ceux qu’il aime.. ouf! J’ai adoré l’écriture de David Goudreault, j’ai aussi beaucoup aimé que l’histoire se déroule en grande partie à Sherbrooke (je reconnaissais les lieux). J’ai eu du mal avec les scènes de cruauté animale, mais je comprends leur raison d’être. J’ai vraiment envie de lire la suite afin de voir jusqu’où il peut aller.
Troublant, mais tellement fascinant! Le personnage parle de sujets horribles avec une telle légèreté et insouciance... J’étais incapable de mettre ce livre de côté. Je veux connaitre la suite immédiatement!
Mais quelle lecture! J'ai décidé de lire ce roman puisque plusieurs personnes me l'ont recommandé. Après les premiers chapitres, je n'étais pas certaine d'aimer ça, car c'est vraiment différent de ce que je lis normalement et je n'aimais pas du tout le personnage principal, car il abordait des sujets assez horribles avec tant d'insouciance en plus d'être manipulateur, malhonnête, profiteur et raciste. J'ai passé rapidement les passages de cruauté animale. Par contre, l'histoire est tellement intrigante et j'ai été incapable de le déposer après quelques chapitres. J'ai adoré l'écriture de David Goudreault et je veux absolument lire les deux prochains tomes pour savoir la suite des choses! Si vous avez aimé la série You sur Netflix, je vous recommande fortement ce roman!
How odd. I read these out of order; the second first, and then the first second. If I had started with the first volume, this one, I don't think I would have read any further.
The first volume has a nastier tone then the second, less satirical, and more focused on an aimless angry youth, brought up in foster care, and expressing rage, resentment, lack of impulse control, entitlement, and delusion. He is obsessed with looking for his birth mother. The tone of self-delusion, which I admired in the sequel, is more painful here.
The French title, La bête à sa mère ("the beast to its mother") does not convey the same connotations as "mama's boy" (I might be missing the Quebecois slang element). The three books in this series all have "beast" in their French titles; none of the English titles do. The character is a beast, in a sense, and that holds the mirror up to society.
For example, he claims that we all worship criminals, based on all the movies, books, press, and so on.
Page 62; je vais m'arrêter là avant de déchirer le livre et de le jeter de la fenêtre de mon appartement du haut de mon 3ème étage. Le livre ne m'appartient pas. Le personnage principale le plus antipathique que j'ai jamais vu!
En fait, j’ai adoré! J’ai mis 4 étoiles juste pour me laisser une chance de mettre 5 étoiles aux autres livres de la trilogie! Stratégie bien connue et efficace. C’est documenté.
Mes attentes étaient très élevées… Résultat: J’ai été déçue. La lecture n’était pas simple (c’est très dark + trop de cruauté animale à mon goût 😪) et avait quelques longueurs flagrantes. J’ai ressenti peu de plaisir pendant cette lecture, à l’exception des 30 dernières pages environ.
On m’encourage à poursuivre la trilogie, car elle en vaudrait la peine, alors à suivre…
Semblerait-il que lire ou visionner des entrevues de l’auteur aiderait grandement à mieux apprécier l’oeuvre.
On pourrait croire qu'avec un narrateur violent, manipulateur, voleur, misogyne, cruel et égocentrique, il soit difficile de traverser les chapitres de ce livre. Mais non. Le style d'écriture rythmé, bourré de jeux de mots et de références littéraires tordues, est accrocheur. Pas surprenant que l'auteur soit également slammeur : la cadence des mots est enlevante et chaque phrase est un délice.
Pas surprenant non plus que l'auteur exerce aussi le métier de travailleur social. D'un ton léger mais cynique, il brosse un portrait de la détresse sociale qu'on préfère parfois ne pas voir, et de ses conséquences sur les enfants qui vont de centre jeunesse en famille d'accueil. Une vraie spirale de violence, dépendance, abus, pauvreté, exclusion sociale, sur un ton des plus crus, qui nous arrache tout de même plusieurs rires au passage!
Bonus : l'illustration de la couverture est plutôt jolie. J'ai déjà hâte de me plonger dans la lecture des deux tomes suivants de cette trilogie.
Je pensais que j'aimais l'humour noir. Ce roman me fait douter. Il y avait un je-ne-sais-quoi dans le ton qui m'agaçait, qui a nui à mon appréciation de l'œuvre.
Je donne 2 étoiles pour les critiques sociales soulevées par l'auteur.
Update 4 ans plus tard : Mon opinion n'a pas changée, excepté que je suis maintenant tentée de lire le tome 2 pour voir jusqu'où la bêtise du personnage ira.
Je ne comprends pas trop l'engouement qu'il y a autour de ce roman. Le personnage qui m'a beaucoup fait rire au début, s'est mis à me tomber sur les nerfs à partir des 2/3 de ma lecture. Impossible de le trouver sympathique ou même d'avoir ne serait-ce qu'un peu de compassion pour lui : il est simplement répugnant du début à la fin. Bien sûr, il y a de jolies trouvailles dans le style et c'est ce qui m'a poussé à lui donner trois étoiles (je peux reconnaître le talent de l'auteur), mais je n'ai pas réussi à apprécier ce roman qui m'a semblé interminable par moments.
D’emblée, j’ai été repoussée par le personnage principal qui est malhonnête, violent, manipulateur, voleur, raciste, misogyne et toxicomane. Par contre, je dois dire qu’on s’y attache malgré tout, car l’auteur a su intégrer beaucoup de sarcasme et d’humour noir à la dure réalité de ce personnage psychopathe. Bien que le roman est lourd et dégoûtant par moments, l’évolution du personnage est intéressante, et on n’est jamais au bout de nos surprises! Même que j’ai envie de lire la suite finalement!
J’ai beaucoup apprécié mon écoute ! Évidemment, le personnage principal n’est pas fait pour être apprécié. C’était différent de tout ce que j’ai déjà lu, mais j’avais envie d’en savoir davantage. Ce n’est pas une lecture facile, c’est une lecture qui choque. J’ai aimé la perspective différente que nous avons sur le monde.
Pour moi, c’est un 4.5/5 : l’écriture est exceptionnelle et apparait très près de la réalité (on sent bien l’expertise de l’auteur qui est TS), les idées du narrateur sont bien développées et approfondies au fil des chapitres, ce qui nous permet vraiment d’avoir accès au personnage, puis j’ai eu du plaisir à lire son histoire (qui est vraiment rough soit dit en passant), mais ce n’est pas une oeuvre qui est « venue me chercher » et dont je me rappellerai longtemps (comme ce que je juge 5 étoiles).