Güneşsiz 1: Cehennem Diskosu

Sans soleil #1

by Jean-Christophe Grangé, Işıl Özgüner (Translator)

1980’ler, Paris: Diskolar, dans pistleri dolu. Diğer yandan ne olduğu anlaşılmayan bir hastalık kol geziyor. Ölümü bekleyen genç bir adam vahşice öldürülüyor.

Tecrübeli Doktor Ségur, yakışıklı dedektif Swift ve parlak lise öğrencisi Heidi, genç adamın katilini bulmak için Paris’in gece kulüplerinin altını üstüne getiriyorlar. Katil hem çok yakında hem de ulaşılmaz…

“Yüksek tempolu bir roman, son sayfaya kadar gerçekçiliğini ve gerilimini koruyor.” Le Figaro
“Damardan Grangé. Ama daha da iyisi. Konusunu aşan bir başarı.”
Le Parisien

Genres: Roman, Thriller, France

408 pages, Paperback

First published January 15, 2025

About the author

Jean-Christophe Grangé est un journaliste, reporter international, écrivain, scénariste né le 15 juillet 1961 à Boulogne-Billancourt. Il est l'un des rares écrivains français dans le domaine du thriller à s'être fait un nom aux États-Unis.
Après une maîtrise de lettres à la Sorbonne (axée sur Gustave Flaubert), il devient rédacteur publicitaire, puis travaille pour une agence de presse. En 1989, à 28 ans, il devient grand reporter international, travaillant pour des magazines aussi divers que Paris Match, le Sunday Times ou le National Geographic.
Puis il devient journaliste indépendant en créant la société L & G. Dès lors, il se débrouille pour monter financièrement tous ses voyages lui-même. Les reportages qui en sont issus, le mènent aux quatre coins du monde et constituent une importante source d'inspiration pour ses écrits littéraires. C'est au cours de cette période qu'il obtient deux récompenses importantes dans le monde journalistique : le Prix Reuter (1991) et le Prix World Press (1992).
En 1994, il écrit son premier roman Le Le Vol Des Cigognes , plus remarqué par les critiques littéraires (qui vantent son « imagination féconde ») que par le grand public. Toutefois, son second roman paru en 1998, Les Riviéres Pourpres , ne passera pas inaperçu. Le succès auprès du public se confirmera d'ailleurs en 2000, année où le roman est adapté au cinéma.
En cette même année 2000 paraît Le Concile de Pierre . En 2003, il publie L'Empire des loups . En 2004 sort La Ligne Noire , premier tome d'une trilogie de romans sur la « compréhension du mal sous toutes ses formes ». Au niveau des ventes, le succès ne se dément pas avec le deuxième volet de cette trilogie, Le Serment Des Limbes sorti en 2007.
Parallèlement à sa carrière de romancier, il continue à travailler pour le cinéma : outre l'adaptation des Rivières pourpres, il a également écrit le scénario de Vidocq (de Jean-Christophe Comar dit Pitof en 2001) et a collaboré à la plupart des réalisations ou projets tirés de ses romans.
Il s'est lancé dans l'écriture d'une histoire originale pour une bande dessinée en trois volumes, La Malediction De Zener , dessinée par Philippe Adamov . Il s'agit du prologue du roman Le Concile de Pierre.
Il sort Miserere en 2008 et La forêt des Mânes le 2 septembre 2009 (fin de la trilogie du mal, après La Ligne noire et Le Serment des limbes).
Selon l'auteur, il s'agit d'« une remontée vers le Mal primitif et préhistorique ».
Le Passager , son dernier roman, sort en sept

Reviews

[Floflyy · Rating 2 out of 5]

Thriller efficace et pas trop gore, ça se lit avec plaisir et divertissement. Toutefois l'auteur tombe dans quelques écueils avec certaines remarques vieilles de 20 ans; même en contextualisant le roman dans les années 1980, elles ne sont pas contredites ou discutées.

Gros bémol sur l'édition : le résumé du livre physique ne mentionne pas du tout la communauté LGBT alors que c'est le CŒUR du roman. De plus la résolution de ce premier tome est très très légère. Pour avoir une lecture complète, le lecteur est obligé de lire (et acheter) les deux tomes qui sortent conjointement.

[Rıdvan · Rating 3 out of 5]

Gerçekten hiç bir derinliği yok. Düpedüz bir kovuşturma. Heyecan yok gizem yok hiç bişey yok. Kitabın ilk yarısının tamamında bol bol olan Heidi ile Dr. Segur ikinci yarısında hiç ama hiç yok.
Ya bu konu ikinci kitapta bir yere bağlanırsa ne ala yoksa gelir notumu kırarım burada

[Jo · Rating 5 out of 5]

Je crois que j’ai tout aimé dans ce roman !

Malgré son épaisseur, je n’ai pas pu m’empêcher de le dévorer en deux jours. Tout cela grâce à un rythme mené tambour battant, à la fois doté d’une tension hypnotisante et d’une énergie pleine de fébrilité qui nous étourdie.

J’ai adoré le personnage de Swift, ce flic qui fait tout pour mettre ses préjugés de côté et qui se plonge corps et âme dans cette affaire. La myriade de personnages qui gravite autour de lui est aussi très convaincante, chaque protagoniste ayant une personnalité fouillée et à laquelle on croit instantanément. Leurs motivations, leurs peurs, leurs doutes et leurs carapaces les rendent hyper complexes et ultra intéressants à suivre.

Outre toutes ces qualités, le texte est surtout une immersion impeccable et implacable dans les années 80, pleines d’un soleil trop lourd, de musiques iconiques et de morts mystérieuses.

Ce premier tome, c’est un voyage vers le passé fascinant, au rendu historique d’une justesse jouissive et qui revient avec énormément d’intelligence sur la période sida. Jean-Christophe Grangé offre ici une analyse quasi-scientifique de cette époque. Ça ressemble à un hommage troublant et émouvant. Le tout saupoudré d’une enquête palpitante et d’une tension envoûtante.

Un polar dans le milieu queer plein de ténèbres et éblouissant.

En bref : coup de cœur ! Évidemment, j’enchaîne avec le tome 2 directement : j’ai BESOIN de connaître le dénouement de l’histoire !

[Annick Boulais · Rating 4 out of 5]

3,75⭐️ J’ai bien aimé la trame du livre qui se retrouve en plein début du sida à Paris. C’est original comme sujet. Quelques longueurs tout de même et j’aurais aimé que l’intrigue se boucle dans un seul livre. Mais dans l’ensemble, c’était une bonne lecture. Il faut cependant se mettre à la place d’un policier des années 80 sur certains points (mentalité, description).

[Frey · Rating 2 out of 5]

Vous savez quoi ? Au moins, aucun des protagonistes masculins n’a essayé de coucher avec Heidi. Gros point fort de ce roman. Par contre, un peu de mal avec le fait qu’on soit sans cesse interpellé dans la narration, parce que du coup, autant si on lisait en se disant que bon, on lit comme si c’était le produit de son époque pourquoi pas, l’homophobie, le racisme, tout ça, c’était dans l’ère du temps. Mais quand on a l’impression que c’est un vieux boomer qui te parle, et te prend à parti, ça fait un peu grincer des dents. Je pense qu’on peut écrire un roman qui soit puant, avec un narrateur puant, Slocombe le fait très bien, mais il n’y a pas de sentiment d’idéalisation de ce dont il parle, là j’ai vraiment senti un regret très marqué pour une époque où les bites à l’air et dans tous les trous c’était le summum de l’humanité (et peut-être, jsp, après tout). Et j’aimerais dire que c’est fait aussi avec une nostalgie bienveillante, mais même pas vraiment. Le flic, engoncé dans ses principes, passe son temps à dire à quel point toute cette débauche est horrible, ridicule, terrifiante – et bon, ok, je sais pas si je réagirais très bien non plus à devoir courir toute nue après un mec qui débite des gens à la hache, mais… mais. Je pense qu’il y a du bon aussi, dans ce roman, mais c’est trop trop trop, tout en étant rien rien rien, Heidi est trop investie dans l’enquête alors qu’elle ne devrait pas l’être, on ne sait rien d’important sur les personnages, outre leurs préférences sexuelles, et les rares personnages fouillés ont l’air au final d’être traité comme si ça n’avait pas d’importance au final et que c’était un autre eux (new year, new me).

[Aylin · Rating 3 out of 5]

Güneşsiz serisinin ilk kitabı Cehennem Diskosu; gizemli olay örgüsü, sürükleyici anlatımı ve eşcinsellik ile siyasi mültecilik gibi konulara yaptığı vurgularla dikkat çekiyor. Ancak ana karakter dedektifin soruşturma sürecinde sergilediği dürtüsel davranışlar, giriş bölümünde temposu giderek yükselen hikâyenin gelişme bölümünde durağanlaşması, polisiye yönünün geri planda kalması, sonunun sönük bitmesi ve pek çok sorunun ikinci kitaba bırakılması nedeniyle favorilerim arasına giremedi. Yazar, 1980’lerde Paris’te geçen hikâyesiyle daha çok o dönemde gizli yaşayan, zevk arayışında olan ve kapalı bir topluluk oluşturan eşcinsellerin dünyasına derin bir bakış sunuyor.

Yıl 1982. Paris’teki Arthur-Vernes Enstitüsü’nde Enfeksiyon Hastalıkları ve Tropikal Hastalıklar uzmanı olarak çalışan Daniel Segur; cinsel yolla bulaşan enfeksiyonlar ve hastalıklar üzerine çalışmaktadır. Hastalarının büyük kısmı gizli yaşamlar süren, cinsellikten para kazanan veya eşcinsel ilişkilerde bulunan kişilerden oluşmaktadır. Bu dönemde, neyin tetiklediği ve nasıl bulaştığı bilinmeyen; özellikle eşcinseller ve yoğun cinsel hayatı olan kişilerde görülen, Edinilmiş Bağışıklık Yetersizliği Sendromu (o dönemde gay kanseri olarak anılan hastalık) hızla yayılmaktadır. Dr. Segur’un bu hastalığa sahip hastası Frederico, bir gün vahşice öldürülür. Soruşturmanın başına atanan Dedektif Patrick Swift, Dr. Segur ve Frederico’nun gizemli arkadaşı Heidi ile birlikte Paris’in gizli zevk mekânlarını, gece kulüplerini ve sırlarla örülü karanlık çevrelerini araştırarak bu cinayetin ardındaki gizemi çözmeye çalışacaktır.

@koaladankitaplarr ile birlikte okuduğumuz bu eser; başlangıçta vaat ettiği heyecanı ilerleyen bölümlerde sürdürememesi ve tüm soru işaretlerini ikinci kitaba bırakması nedeniyle beklentimi karşılamadı. Yine de bunun, serinin ilk kitabı olmasından kaynaklandığını ve ikinci kitapta bu durumun değişeceğini umuyorum.

[David Smith · Rating 5 out of 5]

Il ne faut pas prendre un bouquin de Jean-Christophe Grangé quand on a du boulot à faire. Même débordé avec le boulot, j’étais pris dans le piège de son nouveau policier - Sans Soleil - Disco Inferno. Et le comble n'est pas terminé : je suis oblige de lire le deuxième tome maintenant - Sans Soleil - Le roi des sombres. Bravo encore une fois M. Grangé !

[lei · Rating 4 out of 5]

Excellent! Quand je lisais pas ce livre je pensais à lui toute la journée. Une obsession. Très belle description de la vie queer dans les années 80 à Paris, et très bon récit. J'ai HATE de lire le 2.

[Metin Celâl · Rating 3 out of 5]

1980’lerde Paris gece hayatına gidiyoruz, hem çılgın hem de yaratıcı bir ortam. Adeta bir kültürel patlama yaşanıyor. Bu dönem, disko toplarının altında dans eden drag kraliçeleri, post-punk müzikle titreşen kulüpler ve sanatla iç içe geçmiş partilerle doluymuş. Diskolar en büyük çekim merkezleri. Bir tarafta seçkin kulüplerin sosyete şıklığı, diğer tarafta 68 ruhunu yaşatan işgal evleri ve alternatif konser salonları.

1968 sonrası özgürlükçü hareketlerin etkisiyle 70’lerin sonu ve 80’lerin başı, kamusal alanda var olmanın ve hak talep etmenin dönemi olmuş. Bu sayede eşcinseller daha görünür hale gelmiş. 1980’ler boyunca Paris’te queer gece hayatı patlama yaşamış. Diskolar, drag performansları ve tematik partiler topluluğun hem eğlence hem de ifade alanı olmuş. Paris’in kültürel sahnesinde daha fazla yer bulmaya başlamışlar.

Özgür ve kaygısız bu dönem 80’lerin ortalarından itibaren adlandırılamayan, ölümcül, salgın bir hastalıktan derin bir şekilde etkilenmiş. Bu hastalığın cinsel ilişki yoluyla yayıldığı ve sadece eşcinsel erkeklere bulaştığı zannediliyormuş. Bu nedenle başlarda “gey kanseri” gibi bir isimlendirmeyle yanlış şekilde adlandırılmış. 1980’lerde kan transfüzyonları, damar içi uyuşturucu kullanımı (enjektör paylaşımı), korunmasız cinsel ilişkiler yoluyla hızla yayılmış. 1983’te, Fransız bilim insanları (Luc Montagnier ve ekibi, Pasteur Enstitüsü) virüsü tanımlamış, 1984’te Amerikalı Robert Gallo da doğrulamış ve hastalığın adı AIDS olarak konmuş. AIDS 1980’lerde fark edilmiş ve 1990’lardan itibaren tıbbi olarak kontrol altına alınabilmiş, ölümcül olmaktan çıkıp kronik bir hastalık haline gelmiş.

Jean-Christophe Grangé “Cehennem Diskosu”nda okurlarını o günlere götürüyor. Günümüz okuru, AIDS’in adını duymuş olsa bile nasıl ortaya çıktığını, yayıldığını bilmez ya da anımsamaz düşüncesiyle olsa gerek, uzun bir bilgilendirme girişi yapmış. Cinsel yolla bulaşan hastalıklar konusunda uzman doktor Daniel Segur’u da bu sayede tanıyoruz ve tahmin edilebileceği gibi romanın kahramanlarından biri oluyor. Grangé, bu fedakar ve hastalarının sevip saygı duyduğu doktor tiplemesinde gerçekte var olan bir doktordan faydalanmış. Onunla bir röportaj yaptığını belirtiyor.

Willy Rozenbaum, Fransa’da AIDS olarak adlandırılacak hastalığı tanımlayan ilk doktorlardan biri olarak biliniyormuş. İlk Fransız hastalardan bazılarını tedavi etmiş. ABD’nde bildirilen vakalarla benzerliğini fark etmiş ve konuyu Fransız araştırmacıların dikkatine sunmuş. Pasteur Enstitüsü’ndeki virologlarla işbirliği yapmış. Bu işbirliği, 1983’te HIV’in izole edilmesine yol açmış. Rozenbaum, Fransa’da HIV/AIDS araştırmaları ve önlenmesinde önde gelen bir isim haline gelmiş ve hem bilimsel hem de halk sağlığı müdahalelerinde aktif rol almış. Grangé’ın kısa bölümlerine ve akıcı anlatımına rağmen bu bilgilendirme bölümleri biraz uzun geldi bana.

“Gey kanseri” diye adlandırılan bu hastalığı kapanlardan birinin ölümü beklerken vahşi bir cinayetle öldürülmesiyle birlikte olaylar ve gerilim de başlıyor. Polis müfettişi Patrick Swift romana dahil oluyor. Kişiliği, giyimi, görünümüyle olduğu kadar kafa yapısıyla da klasik polis tiplemesinin dışında, bir anlamda yeni nesil bir polis Swift.

Ölümü beklerken öldürülen hasta genç, Federico yakışıklı bir eşcinsel. Şili’li iyi bir aileye mensup. Paris’e öğrenim bahanesiyle gelmiş. Gece hayatında iyi tanınıyor. Çok sayıda sevgilisi var ve bunların bazıları siyasi, adli ya da ekonomik olarak Paris’in güçlü kişileri. Hepsi cinayet zanlısı olabilir, hiçbiri olmayabilir. Gündüz önemli görevlerde ya da şirketlerde ciddi ciddi çalışan, evli barklı bu erkekler gece olunca giysilerini değiştirip, makyajlarını yapıp sakladıkları cinsel tercihlerini yaşamak için kulüplerde görünüyor.

Federico’nun en yakın arkadaşı ve sırdaşı Arjantinli bir siyasi göçmen çocuğu olan Heidi Becker. Heidi, henüz 18 yaşında, liseyi bitirme sınavlarına giren, dönemin simgesi sayılabilecek tip ve giyimde bir genç.

Patrick Swift soruşturmayı yürütürken Daniel Segur ve Heidi Becker’den destek alıyor. Birlikte Paris’in arka sokaklarına dalıyor, ünlü mekanlara giriyor ve eşcinsel topluluğun önde gelen kişilerini tanıyorlar. Bir üçlü kurulduğunu düşünüyoruz ama Grangé şaşırtmayı sever, 405 sayfalık romanın ortalarına doğru Segur da Becker de çeşitli bahanelerle soruşturmadan ayrılıyor.

Segur’un hastalık hakkında yeterince bilgi verip Swift’i hastalarıyla tanıştırarak eşcinsel topluma girmesini sağlayarak bir noktada işlevini yitirdiğini düşünebiliriz. Heidi ile Patrick Swift arasındaki ilişki ise daha farklı. Hatta aşka doğru yol bile alıyor. Yani romana yeni bir boyut katıyor. İyi bir çift olacaklarını, birlikte hem aşkı hem katili bulacaklarını düşünüyorsunuz. Ama Grangé onu da romandan uzaklaştırıyor. Tabii şaşırtmacı yazarımız Grangé, iki cilt olacağı belirtilen bu maceranın hemen izleyen ay yayınlanacak olan ikinci cildi “Gölgelerin Kralı”nda bu kahramanları, Heidi ve Segur’u yeniden romana sokabilir. Bunu bilemiyoruz.

Polisiye okurları, bir an önce katili tahmin etmeyi severler. Daniel Segur ve Heidi Becker de en yakındakiler olarak olağan şüpheliler. Grangé ise kahramanlarına en olmayacak kişiyi katil olarak buldurmayı tercih eder. Grangé, katilin nasıl bulunduğundan çok olayların akışını, o akışta yaşananları anlatmayı tercih ediyor sanırım. O nedenle de katilin bulunmasını bir rutin olarak görüyor ve tüm şüphelileri bir yana koyup son sayfada ummadık bir kişiyi katil olarak sunabiliyor.

“Cehennem Diskosu”nun bir handikapı da iki kitaplık bir maceranın ilk cildi olması. Grangé kitabın kalın olmasını istemiş ya da tek ciltte bitmesin diye düşünmüş. 400 sayfa gözüne az görünmüş, biraz lafı uzatmış, olayları sündürmüş. İlk cildin, “Cehennem Diskosu”nun sonunda da hem katili bulmuş, hem de buldurmamış, okur merak etmeye devam etsin ikinci cildi okusun istemiş. O nedenle soruşturma ağır ilerliyor. Grangé iyi bir yazar olarak bu handikapın farkında, akıcı anlatımla, ek olaylar yeni mekanlar katarak okurun ilgisini koparmamaya çalışıyor ve bunda başarılı da oluyor.

Işıl Özgüner’in çevirdiği “Cehennem Diskosu” 80’li yılların Paris’ini ve AIDS’in hızla yayılmasını başarıyla yansıtması, iyi ve gerçekçi bir araştırma sonrası kaleme alınmış olmasıyla merak ve ilgiyle okunan bir roman. İkinci yarıda tempo biraz düşse de sürükleyici bir polisiye.

İkinci cilt “Gölgelerin Kralı”nı merak etmenizi de sağlıyor.

[Drekaïs · Rating 4 out of 5]

C’est un thriller comme je n’en avais jamais lu. Il faut avoir conscience qu’on plonge dans le monde Guay des années 80 et qu’on y plonge totalement, dans tous les aspects sans barrières. C’est trash parfois mais c’est la vérité crue de ce qui se déroulait à l’époque. Je trouve que pour cela l’auteur s’est bien renseigné et on s’imagine très bien la rue Sté Anne, ces clubs et ces soirées bien spécifiques. Au début le côté sexuel très décrit me gênait mais à force j’ai compris aussi l’importance. Si on parle du SIDA on parle de sexe, le sexe chez les homo à cette époque est différent et c’est un fait sociologique pour pleins de points, donc un fait important pour cette affaire. J’ai vraiment aimé cette enquête pour un point très précis que l’on retrouve rarement : c’est une vraie enquête. Les indices ne tombent pas du ciel, Swift galère et va d’impasses en fausses pistes. L’enquête piétine, les mystères s’accumulent les pièces de puzzle ne s’imbriquent pas facilement. J’ai beaucoup accroché à Heidi et j’aimais son duo avec le policier tout comme son duo avec Ségur et j’ai trouvé dommage que cela s’arrête.
Niveau intrigue je la trouve très intéressante. Il y’a des secrets, des non dits, il semble si difficile de faire des théories tangibles, et tout au long des chapitres on veut savoir.
La performance du lecteur nous immerge parfaitement. Sans en faire trop ou pas assez, c’est une interprétation juste et qui donne vie au récit. J’ai adoré sa voix et les différents personnages qu’il prend soin de rendre vocalement différents.

En globalité je dirais que j’ai été au départ dérangée par le côté hyper sexuel et cru car je ne m’y attendais pas, en tous cas pas à ce point. Néanmoins on s’habitue et on comprend que c’est aussi la réalité des gens qui sont concernés par cette affaire. J’ai adoré le personnage de Swift qui est assez difficile à cerner parfois mais qui reste plaisant à suivre. La fin m’a laissé sur ma faim. J’en veux plus alors je me jette sur le deux pour connaître le fin mot cette enquête qui m’a beaucoup passionnée.

[*ೃ༄ Iria ✿ · Rating 3 out of 5]

Je suis Grangé essentiellement pour des descriptions de cadavres très détaillées, gores et particulièrement dures à dire. Et j'ai été très déçue sur ce point, l'auteur me manque de ce point de vue.
Sinon l'enquête était étrange mais pourquoi pas. J'ai eu du mal à me plonger dedans et à vraiment apprécier, même si voir Grangé se plonger dans des nouveaux domaines et faire des romans quasi documentaires est très admirable : le monde gay des années 80 était hyper bien renseigné, très réaliste, et j'adore lire Grangé aussi pour cette raison, il se renseigne et ses écrits sont vraiment fiables.
Le dénouement est rapide, j'ai hâte de lire le tome 2 et d'en savoir plus.
Cependant, un peu long tout au long au roman, il s'étire sur de longs moments pour aucune raison et c'est assez désagréable à lire.
Je retiens de ma lecture un auteur toujours admirable dans sa façon d'écrire, et des anecdotes d'enquêtes toujours en suspens. J'espère que le tome 2 sera mieux.

[Elodie Petit · Rating 5 out of 5]

Un page turner. Jean-Christophe Grangé nous embarque dans le Paris queer au tout début des années sida. Très bien documenté, il nous fait vivre les nuits parisiennes libres, quand on ne se souciait pas encore de ce virus dont on ne savait rien. Même le tueur en série qui s’en prends à des homosexuels n’arrêtent pas leur fureur de faire la fête. Haletant. J’ai couru acheter le deuxième tome.

[Wilfrid Sammut · Rating 5 out of 5]

Excellent polar : le début de l’épidémie de SIDA dans les années 80 croise une enquête haletante sur des meurtres dans le milieu gay parisien à travers le regard d’un flic, d’un infectiologue et d’une lycéenne. Une écriture originale et efficace, une maîtrise parfaite du sujet !

[Sophie · Rating 4 out of 5]

Du vrai Grangé, c’est brut, c’est sombre, c’est musical, et ça bouge !
Peut-être une fin un peu rapide, mais, c’était très très bien…

[Mustafa Keskin · Rating 3 out of 5]

sürükleyicilikten uzak, bitsin artık diye okunan iki kitaptı. Grange'nin önceki kitaplarını bildiğimden, acaba güzellleşir mi diye bekledim, yoksa en başında bırakırdım toplamda 800 sayfa yerine 400 sayfaya düşse, toparlardı belki

[M. Özkurt · Rating 5 out of 5]

Başından sonuna kadar soluksuz okunan bir Grangé kitabı daha. O yazmaya devam ettikçe ben de okumaya devam edeceğim.

[pichemath · Rating 5 out of 5]

addictif, tout simplement !
l’histoire est palpitante, la documentation est incroyable. les ambiances festive et morbide s’entremêlent à la perfection dans un style d’écriture simple et percutant. hâte de la suite !

[François Belaud · Rating 2 out of 5]

Pas terrible pour un Grangé.. Les personnages ne sont pas fouillés, l’intrigue n’a pas de profondeur, le détective résout tout par des suppositions sans fondement.
Le livre se déroulant dans les années 80, l’auteur se sent obligé de faire de la prose « façon Audiard » et ça ne fonctionne pas, c’est même répétitif (j’ai compté plus de 20 utilisations de la tournure « façon puzzle » dans tout le livre.. usant à la longue..
Le livre nous offre une fin qui n’en est pas une. J’ai perdu mon temps.

[Ann Aunymus · Rating 5 out of 5]

Paris, début des années 1980. Le livre de Jean-Christophe Grangé s’inscrit dans un contexte bien particulier, celui des débuts de l’épidémie du sida en France. L’actualité réelle de l’époque, la capitale et sa vie nocturne servent de cadre à une enquête policière. Trois personnages qui à priori n’ont rien en commun se rencontrent et mènent les investigations. D’abord, il y a Daniel Ségur, médecin quinquagénaire passionné par son métier. Amoureux de l’Afrique, il a vécu de façon très spartiate pour sauver les plus humbles. Il a passé une bonne partie de sa carrière sur le terrain, sur tous les fronts difficiles, ce qui lui a apporté l’expérience, la compassion pour les humains et le goût d’aider son prochain. Revenu dans son pays, il exerce dans une clinique. Ses patients appartiennent à la communauté homosexuelle. Ségur les soigne avec dévouement, sans préjugés. Au quotidien, il traite des maladies sexuellement transmissibles avec succès, jusqu’au jour où il se trouve face à une nouvelle affection dite le « cancer gay ». Impuissant à guérir ce virus méconnu, il n’hésite pas à s’informer, à faire appel à des chercheurs amis afin de trouver une solution. Il craint une hécatombe future et se démène pour essayer de trouver (en vain) un remède. L’histoire commence avec l’un des patients du Dr Ségur. Lycéen de Terminale à peine majeur, originaire du Chili, Federico étudie à Paris depuis peu. Ses parents l’ont envoyé en exil en raison de son homosexualité. Le beau brun ténébreux ne se concentre pas sur ses examens. Il préfère séduire les hommes dans les boites de nuit, multiplier les conquêtes, sortir et s’amuser. Mais sa beauté se fane car il est atteint du sida. Sa camarade de classe et meilleure amie, Heidi Becker, qui partageait ses virées nocturnes, ne l’abandonne pas. Très attachée à son âme sœur, elle lui sert d’aide-soignante pleine d’abnégation. Jeune réfugiée politique argentine vivant avec sa mère droguée qu’elle prend en charge, elle ne se cherche pas des amants ou des clients (car elle ne se prostitue pas). Avec Federico, elle organise des combines louches. Ensemble, ils font chanter quelques hommes qui ont fréquenté le jeune homme afin d’obtenir un peu d’argent. Heidi Becker est pourtant brillante, a de bons résultats scolaires et s’apprête à passer le baccalauréat. Sa fréquentation du monde de la nuit est en pause car son ami qui est au stade ultime de la maladie a besoin d’elle. Mais un jour, l’impensable arrive : la police découvre le cadavre atrocement mutilé de Federico. Le jeune homme baigne dans son sang, dépecé et du caoutchouc brûlé à l’intérieur de la bouche. Le meurtrier l’a torturé. Qui donc s’est acharné sur un garçon qui allait mourir ? L’inspecteur Patrick Swift se le demande bien. Décidé à trouver la vérité, il insiste pour avoir la responsabilité de l’affaire. Il faut dire que l’inspecteur trentenaire a un lourd passé qui l’invite à la tolérance. Fruit d’une relation entre deux patients d’un hôpital psychiatrique, placé en famille d’accueil, il échappe à la petite délinquance en s’engageant dans la police. Beau, à la dernière mode des années 1980, il a un certain style. Quand il voit le cadavre de Federico, il s’en émeut. Il doit trouver le coupable. Avec son adjoint dit « Mezz » qui se prend pour un inspecteur sorti tout droit des films de Jean-Paul Belmondo, il cherche… Et là, tout s’enchaîne : Patrick Swift trouve Daniel Ségur et Heidi Beck. Le trio improbable est tout de même lié par la souffrance. Tous l’ont subie de plein fouet. Leur expérience douloureuse leur permet de s’entendre et de sympathiser malgré leurs différences. Alors, la véritable enquête débute…
Je ne révèlerai pas ici l’élément de l’intrigue afin de ne pas gâcher l’effet de surprise. De plus, les précisions que je vais apporter méritent le « carré blanc » (vous savez, le fameux petit rectangle blanc qui apparaissait au bas des images des films interdits aux moins de 18 ans pour signaler la violence, la sexualité et qui étaient diffusés sur la chaîne de l’ORTF en 1961). Mais vous pourrez trouver sur mon blog la suite de ce commentaire, plus complet :

https://allebei.blogspot.com/2025/04/...

Jean-Christophe Grangé avait une vingtaine d’années durant les fameuses années 1980. Il a donc vécu l’ambiance de peur collective qui entoure les épidémies que l’on ne sait pas éliminer. Il a vu les gens se méfier les uns des autres, la stigmatisation injuste qui ciblait une communauté qui a payé un lourd tribut, au même titre que le reste de l’humanité. Il décrit à la perfection l’atmosphère délétère. Il présente le milieu gay branché. Le lecteur s’y croirait presque : il est téléporté dans un décor d’un autre temps et c’est juste bluffant. J’ai apprécié cette histoire qui malgré ses côtés macabres tient vraiment en haleine et donne envie de découvrir qui est le meurtrier ignoble. Un coupable est bien mis hors d’état de nuire. Mais est-ce le bon assassin ? Pour le savoir, le faut lire le second tome de « Sans Soleil », ce que je vais m’empresser de faire tellement j’ai trouvé le livre intéressant.

[Exuline · Rating 4 out of 5]

Je retrouve mes premiers amours de thriller avec Jean-Christophe Grangé, un auteur que je suis depuis toujours. Au fil de ses parutions, je n’ai manqué qu’un seul de ses romans, mais c’est anecdotique. Cette fois encore, il nous plonge dans le noir, le très noir. Après Les Promises (1940) et Rouge Karma (post-Mai 68), Sans Soleil nous entraîne dans les années 80, une époque où la fête s’essouffle, où l'insouciance se fane, laissant place à une nouvelle ère plus sombre. La parenthèse dorée du disco s’est refermée, les chemises à jabot ont disparu, et à la place, un monde plus brut émerge : celui de l’underground parisien, des bars et clubs homosexuels, des lieux de drague plus ou moins dissimulés… et surtout, l’ombre grandissante du SIDA, une menace encore mal comprise, qui transforme le plaisir en poison et condamne une génération entière.

On retrouve dans ce roman tout ce qui fait la marque de Grangé : une noirceur omniprésente, des meurtres sauvages, des âmes perdues, des destins torturés. Un style qui rappelle La Terre des morts ou Lontano, où l’homme est souvent réduit à ses instincts les plus sombres, les plus primaires, les plus sauvages. Ici, son passé journalistique refait surface : on sent qu’il a voulu explorer cet univers à la manière d’un reporter, en capturant l’essence de ces lieux où les illusions se brisent et où la fange humaine se dévoile. Mais attention, il faut avoir le cœur bien accroché : ce n’est pas une simple enquête criminelle, c’est une plongée abyssale dans un monde à l’agonie, sans filtre, sans artifice : du cru, du cru, du cru ...

Au départ, j’ai eu peur de retrouver encore le schéma trois hommes – une femme menant l'enquête, déjà exploité dans Les Promises (avec Simon Kraus, Mina von Hassel et Franz Beewen) ou Rouge Karma ( avec Hervé, Jean-Louis et Nicole). Mais ici, les trois protagonistes principaux suivent chacun leur propre route. Pas d’enquête menée à trois, mais plutôt des trajectoires qui se croisent, s’éloignent et tentent de survivre à leurs propres démons. L'auteur nous propose donc cette immersion en compagnie d'Heidi, une jeune réfugiée politique, marquée par une mère alcoolique. Elle aide son meilleur ami à briller dans le monde de la nuit homosexuelle, se tenant à la lisière d’un univers où elle n’a pas tout à fait sa place, mais où une forme d’amitié tacite se dessine. C'est vraiment le personnage que j'ai le plus apprécié et où j'ai vu une évolution au fur et à mesure de la lecture. On retrouve ensuite Saugur, ce médecin, soigne les homosexuels atteints de maladies encore mal connues, mais il vit hanté par ses souvenirs d’Afrique, par l’image fantasmée de la femme noire, par une vie rêvée qu’il ne retrouvera jamais. Je trouve que c'est le personnage le plus insaisissable. Et puis Swift, le flic qui veut échapper à son propre passé en se jetant à corps perdu dans une enquête qui va vite virer au carnage. Sûrement le personnage le plus instable de la bande, parfois touchant, parfois détestable, il ne peut qu'évoquer des sentiments extrêmes à son égard.

Comme j'ai pu l'évoqué ci-dessus, ce roman est plus qu’un thriller, c’est une descente aux enfers. Sauvage, violent, cru, dérangeant, exhibitionniste, il ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs. J’ai eu des hauts le cœur à certains passages, j’ai parfois voulu détourner les yeux, mais c’est précisément ce qui fait la force de Grangé. Ce premier tome nous amène aux portes de l’horreur, et je suis curieuse – et inquiète – de voir où il nous emmènera dans la suite.

Mais une chose est sûre : ce livre n’est pas pour tout le monde. C’est une lecture qui marque, qui dérange, qui écœure parfois. Mais si l’on est prêt à plonger dans l’ombre, alors c’est un roman fascinant, qui montre une époque à la fois libérée et brisée, où la mort rôde dans chaque recoin de la nuit parisienne.

[Niyazi · Rating 4 out of 5]

Polisiye, gerilim ve korku türünü sevdiğini yeni keşfetmiş bir okur olarak ilk Grange okuma denemem Cehennem Diskosu ile oldu. Yıllardır arkadaşlarımın okuduğunu ve hepsinin hayran olduğunu bildiğim bu yazarla bu kadar geç tanışmak beni fazlasıyla üzdü.
Kitaba gelecek olursak öncelikle söylemeliyim ki ilk sayfasından itibaren beni içine çeken ve anlatımından hiç sıkılmadığım bir roman oldu. Yabancı dilden çevrilen kitaplarda böylesine akıcı bir anlatımla karşılaştıysam mutlaka çevirmeni de tebrik etmek isterim, bu kitapta da aynı şekilde Işıl Özgüner'e saygılarımı sunarım. Kitabı bir saniye bile elimden düşürmek istemedim. Anlatım beni sardı sarmaladı ve hiç bırakmadı. Öyle ki bazı geceler elimden düşüremedim fakat elimde kitapla uykuya yenik düştüm.
Kitap 1980'lerin Paris'ine alıp götürüyor bizleri, Paris'in eşcinsellerle dolu gece hayatına bodoslama dalıyoruz. Dönemi keşfederken eşsiz bir kültürle tanışıyoruz. 80'lerin fantezi, eğlence ve elbette suç dünyasına adım atıyoruz. Fakat o dönem hiç unutulmaması gereken bir gerçek var ki HIV ve bununla beraber AIDS herkesin hayatına girmiş durumda.
Bir doktor olan Segur, lise öğrencisi Heidi ve müfettiş Swift'in yolları da tam burada kesişiyor. Daniel Segur, bulaşıcı hastalıklarla ilgilenen bir doktor ve Federico onun hastası. O dönem "gey kanseri" olarak adlandırılan AIDS hastalığından muzdarip olan Federico, hayatının son günlerini yaşarken canice katlediliyor ve müfettiş Swift tam da bu esnada olaya dahil oluyor. Swift, Federico'nun tanıdığı ve öncesinde yanında bulunan herkesi, gece hayatından tanıdığı adamları ve yattığı/yatma ihtimalinin olduğu herkesi sorgularken Federico'yu bir an bile yalnız bırakmayan arkadaşı Heidi hikayeye dahil oluyor.
Swift, Heidi ve Segur'ün yardımı ile cinayeti aydınlatmaya çalışırken Paris'in gey dünyasına adım attığı anda katlanamayacağı, iğrendiği ve hatta görünce midesinin bulandığı bir dizi olaya şahit oluyor. Yine de bu cinayeti ve hatta "cinayetler silsilesini" aydınlatacak ondan başka kimse yok.
Hikayeyi okurken bir an önce katil bulunsun istedim, hemen olayları çözmek istedim fakat sanırım Grange iki ciltlik tasarladığı bu hikayenin ilk cildinde olayları birazcık uzatarak anlatmak istemiş.
Kitap boyunca hep bir koşturmaca, sorgulama ve oradan oraya atlama hakimdi. Bu tarz yüksek tempoları okumaktan keyif alıyorum. Fakat Heidi'nin ve Segur'ün biraz geri plana itilmesi bende hayal kırıklığı yarattı. Bir de kitabın ikinci yarısında olaylar biraz daha çözülsün isterken fazlasıyla havada bitmesi beni çıldırttı. Muhtemelen bir satış stratejisi olarak ikinci cildin de okunması için böyle bir şey yapıldı diye düşünmekteyim. Zaten Grange da hikaye boyunca farklı hikayeleri anlatımına dahil ederek olayı dallandırmayı tercih etmiş zannımca.
Kitabı fazlasıyla beğendim. Segur ve Heidi'yi daha fazla görsem ve bazı gizemlere yanıt bulabilsem daha çok severdim. İkinci cilde hemen vakit kaybetmeden geçiyorum ve bu kitaba 8/10 veriyorum.

[Matatoune · Rating 5 out of 5]

Jean-Christophe Grangé ne faillit pas à sa réputation dans Disco Inferno, le tome 1 de Sans Soleil : écriture sous tension, intrigue affûtée, documentation fouillée et style imitant le tempo d’une musique Disco, répétitif et envoûtant. Avec des paillettes et du Poppers, les perspectives qui ne pouvaient que plaire aux homosexuels qui préféraient dorénavant qu’on les appelle « gays ».

Les années 80 et son Disco déchaîné, au tout début de la pandémie du Sida, Jean-Christophe Grangé les parcours à partir de meurtres ritualisés, sa marque de fabrique, sur des hommes déjà presque mourants.

La confrontation entre un policier et un médecin. Lui, le policier est assez borderline, 32 ans avec dix ans de service. Patrick Swift est beau comme un homosexuel, aimant la sape, fumant comme plus jamais maintenant. Le médecin, Segur Daniel, éprouvé par les interventions humanitaires, est occupé à tenter de soigner une communauté loin de s’imaginer pouvoir être décimé par une pandémie particulièrement agressive, le « cancer gay ».

Le duo fonctionne, mais serait orphelin si Jean-Christophe Grangé n’avait pas ajouté ce personnage d’Heidi, d’origine Argentine, réfugiée politique de 18 ans, amie de Federico Garzon, la première victime des meurtres homosexuels.

Jean-Christophe Grangé donne de précises descriptions du milieu de la fête des années 80 et de la liberté sexuelle à l’œuvre. Mais, c’est la communauté homosexuelle, uniquement masculine, qui absorbe toute la lumière. Enfin, plus qualifié par la honte, comme un travers à médicamenter, le milieu s’affiche ouvertement pour vivre leur sexualité en toute liberté. Même si cette libération se fait avec beaucoup d’excès, comme d’habitude, après autant d’interdits.
Cinq heures du mat, j’ai des frissons,

Et Paris, parcouru en R5, je crois rouge, est un personnage à lui tout seul. Alors, bien sûr, une carte du Paris Gay mais pas que du 36 à l’hôpital Saint-Louis, la ville monde se dévoile au début de l’été, baignée de soleil le jour et de paillettes, la nuit.
» Les avenues étincelantes déployées comme des guirlandes de Noël, les vitrines laquées, miroirs féeriques, les immeubles, merci, avec leurs atlantes robustes et leurs douces cariatides. C’est si beau, si bon… »

Évidemment, Sans Soleil Disco Inferno de Jean-Christophe Grangé n’est que le premier tome. Donc, le lecteur se précipite sur le tome 2 et j’en parlerai bientôt ! Mais, en attendant, embarquez-vous dans ce tome 1 ! Tellement réussi !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...

[Clarabel · Rating 4 out of 5]

Ambiance vintage dans ce roman de JC Grangé ! Retour aux années 80 - pas de téléphone portable, pas d'internet, pas de GPS - alors que le SIDA fait des ravages dans la communauté homosexuelle.
Un policier, entraîné par un médecin et une lycéenne, se faufile dans l'univers des boîtes de nuit, des soirées débridées, des bars underground, des toilettes publiques, et même sur les plages du Cap d'Agde, en quête d'un tueur à la machette.
Le décor est planté. L'enquête est menée savamment. On ne réfléchit pas intensément, mais on se laisse simplement porter par le rythme. Et celui-ci se veut également musical. Branché. Culturel. Car l'auteur s'amuse parfois à recadrer son histoire, à dresser des portraits ou des historiques, de quoi servir un mélange insolite où thriller et documentaire s'emmêlent un peu les pinceaux.
Mais c'est bon. C'est fascinant. Cela se lit avec passion. Ce n'est pas le suspense de l'année mais c'est un exercice de sons et d'images qui est percutant. L'adaptation audio est d'ailleurs un parfait complément à cette lecture avec un Benjamin Jungers qui mène sa propre danse et sans fausse note. J'ai eu grand plaisir à partager près de 12 heures d'une quête hallucinée (et hallucinante).
Un très bon rendez-vous !

[Philippe Liaud · Rating 4 out of 5]

Livre du moment "Sans soleil tome 1 : Disco Inferno" de Jean-Christophe Grangé.
Grand fan de Jean-Christophe grangé depuis toujours j'avais été un peu déçu ces derniers ouvrages. Je retrouve dans ce dernier livre ce qui m'avait attiré : le suspense, l'action et le souci du détail dans les recherches.
Grangé est particulièrement réputé pour son style d’écriture intense et ses intrigues complexes.
Sans soleil ne déroge pas à la règle et nous plonge dans le monde complexe de l’homosexualité des années 1980, une époque marquée par l’émergence du SIDA et par des transformations sociales importantes.
Le roman commence par l’histoire de plusieurs meurtres violents et inexpliqués qui secouent la communauté homosexuelle. La victime est un jeune homme, et son meurtre semble avoir un lien avec des événements survenus plusieurs années plus tôt.
Rythmé, ce premier tome est cependant sans concession. La réalité du milieu homosexuel de cette époque est décrite de manière extrêmement crue.
Le livre se lit rapidement et la fin nous pousse à commencer le second tome très rapidement. À noter que les tome 1 et 2 ont été publiés en même temps, ce qui nous évite d'avoir à attendre trop longtemps pour connaître la suite.

[ayşnr._.r · Rating 2 out of 5]

Keşke bu yazarın okuduğum ilk kitabı bu olmasaydı o kadar pişmanım ki çünkü hiç beğenemedim ya da beklentim o kadar yüksekti ki okurken neredeyse rs’e giriyordum. Belki bu ilk kitaptı ikinci kitapta her şey daha iyi oluyordur ama bilmiyorum şu sıralar ikinci kitabı okumak istemiyorum.

Kitabımıza gelirsek, 80’lerde Paris’i kasıp kavuran bir hastalık kol geziyor ve bir türlü tedavisi bulunamıyor. Hastalığa yakalanan ise mutlaka ölüyor. Bu hastalardan biri ise evinde vahşice öldürülünce olaya polis memuru Switf, hastanın en yakın arkadaşı Heidi ve doktoru Segur dahil oluyor. Üçlü hep beraber katili bulmaya çalışırken başlarına bir sürü olay geliyor, yeni ve şok edici bir sürü bilgi öğreniyorlar. Bu Swift denen polis memuru benim çok sinirimi bozdu nedense. O kadar profesyonel değil ki yaptığı her hareket gözüme çarptı desem yalan olmaz.

Bir de kitabın yazımında mı çevirisinde mi bir şey var beni çok rahatsız etti. Sanki bazı şeyleri küçük bir çocuk yazmış gibi anlam veremedim. Daha fazla bir şey yazmak istemiyorum pek beğenemedim kitabı belki ikinci kitabı daha güzeldir. Ne zaman okurum bilmiyorum.

[Nesibe · Rating 4 out of 5]

I’ve always loved this author’s work; his stories always pull me in and make me literally react out loud “What’s going on?”, “No way!”, “How is that even possible?” But with this book, something felt… off. I can’t exactly name it, but something was missing, the vibe just wasn’t the same.

The ending especially was a bit odd. In most series, the first book ends at such a very sharp gripping moment that makes you run to next one. But this one, the ending was way calmer, almost like the author is saying “If you want, you can accept this as an end” Because of that, the excitement really dropped, and honestly it killed my hype a bit for book two. I’ll still read it, of course, but I didn’t get that usual feeling that, when you don’t want the book to end but you’re also dying to see what happens next.

The idea and concept are actually interesting, but like I said from the beginning, something feels missing. It’s like the author lost some of that old motivation or spark.

[Gu Gu · Rating 4 out of 5]

Grange yine çok iyi. Bu kez hiç değinmediği konulardan birine homoseksüelite ve buradaki fahişeliğe odaklanmış. Ama asıl ilginç olan AIDS konusunun Avrupa’da ilk kez ortaya çıkışına değinilmiş ve tıbbın çaresizce debenmesine. Ne olduğu anlaşılamayan ilk vakalara, insafsızca yayılmaya, feci ölümlere. Çıplaklar kampı da Grange’ın anlatımıyla ilginç olmuş. Yaşlısı genci kendilerini herkes gibi olağan kılmak, olayı normalleştirmek, çıplaklığı yokmuş gibi yapmak için kurulmuş olan kampların nasıl birer rezillik yuvasına dönüşmesi de iyi işlenmiş. Bazen insanın midesi bulansa da bu gerçek değişmiyor. Sanıyorum kitabın devamı “Gölgelerin Kralı”. Ama yanlış anlaşılmasın, ucu açık kalmıyor, katil bulunuyor ama daha başka şeyler var gibi bırakılıyor.

[Val Vaz · Rating 2 out of 5]

Un roman fétichiste ou un roman sur le fétichisme? Elles ont bon dos les années 80! L’auteur se repaît de lieux communs racistes et homophobes par souci de vraisemblance historique. Les personnages principaux barbotent dans la fange mais ne mangent pas de ce pain là (celui des soupeurs). Non, non, le trio qui enquête est pétri de valeurs catholiques et nourrit de plus nobles desseins. Le roman nous offre une plongée dans les bas fonds qui ne se départit jamais de son surplomb et réduit les partouzeurs à des gargouilles grimaçantes et turgescentes sans épaisseur. Reste un sens du suspense efficace qui donne quand même envie de lire le tome 2 pour boucler l’enquête laissée en suspens.

[Caroline · Rating 3 out of 5]

I´m fine with this one. Fine, and looking forward to reading Tome 2.

My biggest issue, and I´ll add absolutely no "but" because we´re in 2025 and there is absolutely no excuse... My biggest issue, I said, is how Grangé feels comfortable using extremely offensive slurs, the n- word included. And no, writing through a character´s words and thoughts isn´t a valid reason to do so.

I stopped a couple of times to take some notes, delighted I was with the quality of the descriptions. So such a good writer definitely has a large enough range of vocabulary, and faaaar enough creativity to make his point without falling into such poor and obnoxious choices.

[John Blacksad · Rating 4 out of 5]

Bir çırpıda okunuyor, akıp gidiyor, iyi ki varsın Grange!

Son yıllarda yazdığı kitapların en “Fransız” olanı gibi hissediyorum. AIDS hastalığının yeni ortaya çıktığı yıllarda, daha neyin ne olduğunun bilim dünyasınca anlaşılmaya çalışıldığı dönemde, Fransa’da bir enfeksiyon kliniği, STD’s, sapkınlar, eşcinseller, yozlaşma ve elbette cinayetler.

Tema gereği, rahatsız edici sapkınlıklar ve cinsellik hoyratça kullanılmış. Ama bir taraftan anlattığı resmi gerçekçi ifade ettiği hissi de oluşuyor. Bu ciltte büyük şaşırma noktaları, twistler yok. Ama hikaye ikiye bölünmüş. Eylül ayında ikinci kitapla net kanaatim gelişir. Fakat gayet ilgi çekici karakterler var.