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Les enquêtes de Qaanaaq Adriensen #1
Qaanaaq: Les Enquêtes de Qaanaaq Adriensen 1
Dans le vaste pays blanc, l'esprit de Nanook se réveille. Le grand ours polaire, seigneur des lieux, protégera les siens jusqu'au bout.
Adopté à l'âge de trois ans, Qaanaaq Adriensen n'a jamais remis les pieds sur sa terre natale, le Groenland. C'est à contrecœur que ce redoutable enquêteur de Copenhague accepte d'aller aider la police locale, démunie devant ce qui s'annonce comme la plus grande affaire criminelle du pays : quatre ouvriers de plateformes pétrolières ont été retrouvés, le corps déchiqueté. Les blessures semblent caractéristiques d'une attaque d'ours polaire. Mais depuis quand les ours crochètent-ils les portes ?
Flanqué de l'inspecteur inuit Apputiku, Qaanaaq va mener l'enquête au pays des chamanes, des chasseurs de phoques et du froid assassin. Et peut-être remonter ainsi jusqu'au secret de ses origines...Qaanaaq.
Les Enquêtes de Qaanaaq Adriensen 1.
Les Enquêtes de Qaanaaq Adriensen. La neige omniprésente, les icebergs immobiles, la lumière crépusculaire : la vie au Groenland semble paisible. Pourtant, passée la blancheur virginale de ces paysages, les tensions entre autochtones et colons et la dangerosité immanente au lieu menacent. Et quand les enquêtes pour meurtre sont ouvertes au pays des ours polaires, c'est à un inspecteur danois, d’origine inuit, qu'elles sont confiées. Son nom ? Qaanaaq.
Mo Malø est l’auteur de nombreux ouvrages, sous plusieurs identités. Il vit en France. Sa série des enquêtes de Qaanaaq Adriensen a été traduite dans de nombreux pays et repérée par plusieurs prix littéraires : finaliste des Prix du meilleur polar des lecteurs de Points et du prestigieux Prix Michel Lebrun, lauréat du Prix Découverte des Mines Noires.
Adopté à l'âge de trois ans, Qaanaaq Adriensen n'a jamais remis les pieds sur sa terre natale, le Groenland. C'est à contrecœur que ce redoutable enquêteur de Copenhague accepte d'aller aider la police locale, démunie devant ce qui s'annonce comme la plus grande affaire criminelle du pays : quatre ouvriers de plateformes pétrolières ont été retrouvés, le corps déchiqueté. Les blessures semblent caractéristiques d'une attaque d'ours polaire. Mais depuis quand les ours crochètent-ils les portes ?
Flanqué de l'inspecteur inuit Apputiku, Qaanaaq va mener l'enquête au pays des chamanes, des chasseurs de phoques et du froid assassin. Et peut-être remonter ainsi jusqu'au secret de ses origines...Qaanaaq.
Les Enquêtes de Qaanaaq Adriensen 1.
Les Enquêtes de Qaanaaq Adriensen. La neige omniprésente, les icebergs immobiles, la lumière crépusculaire : la vie au Groenland semble paisible. Pourtant, passée la blancheur virginale de ces paysages, les tensions entre autochtones et colons et la dangerosité immanente au lieu menacent. Et quand les enquêtes pour meurtre sont ouvertes au pays des ours polaires, c'est à un inspecteur danois, d’origine inuit, qu'elles sont confiées. Son nom ? Qaanaaq.
Mo Malø est l’auteur de nombreux ouvrages, sous plusieurs identités. Il vit en France. Sa série des enquêtes de Qaanaaq Adriensen a été traduite dans de nombreux pays et repérée par plusieurs prix littéraires : finaliste des Prix du meilleur polar des lecteurs de Points et du prestigieux Prix Michel Lebrun, lauréat du Prix Découverte des Mines Noires.
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First published May 31, 2018
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 67 reviews
July 29, 2020
Ce roman me pose problème sur plusieurs niveaux.
On va commencer par le plus basique. Quel est le but de nous faire croire que ce livre est écrit par un auteur du Groenland/Danemark ? Même sur la miniature de la couverture du livre sur goodreads on lit "le polar qui vient du Groenland". Non. C'est un livre français, d'un auteur français, absolument rien à voir. Mo Malø n'est qu'un pseudonyme pour un auteur français.
Et on me dira "mais on s'en fou en fait?" Non. Le regard que va poser un français sur la culture Inuit est totalement différent de celui d'un autochtone. D'ailleurs cela se ressent dans ce roman, mais je vais y revenir.
Nous faire croire que l'auteur appartient à cette culture ou du moins la côtoie, c'est une stratégie marketing pour faire vendre. Ce qui me ramène au pourquoi de ce choix du pseudonyme. Eh bien les roman scandinaves/du grand nord sont très en vogue en ce moment, alors bien sur on s'invente une identité adéquate et son roman sera plus remarqué.
Personnellement j'ai l'impression qu'on se fou de moi et ça me laisse un gout amer en bouche.
Mais pourquoi ça me dérange tant que ça au final que ce ne soit pas un vrai auteur Groenlandais qui aie écrit ce roman?
Pour moi il y a un vrai manque de respect envers les différentes cultures Inuits dans ce roman. Ou du moins, l'auteur en peint un portrait plus que négatif dans son livre. Rien n'est épargné: les policiers Inuits sont incapables, la nourriture Inuit n'est pas bonne, les pratiques Inuits sont vues comme désuètes et ringardes, la plus part des personnages Inuit du roman sont violents, pauvres, des prostituées. Il y a aussi plusieurs remarques sur le physique des Inuits. Alors que tout ce qui est Danois est mis en valeur.
Notre personnage principal Qaanaaq, qui est lui même à moitié Inuit, est surpris à chaque fois qu'il voit quelque chose qui se rapproche de son idée de "civilisation" au Groenland ou à chaque fois que son adjoint, Appu, d'origine Inuit se rend utile. C'est assez terrible comme manière de représenter un peuple qui souffre déjà beaucoup.
C'est un spoil mais tant pis, 90% des méchants du roman (oui il y en a beaucoup) sont Inuit. Donc non seulement ils sont super mal dépeint dans le roman, mais en plus à la fin ils ont le plus grand rôle d'ennemis dans cette histoire.
Et j'en sais rien, peut être que effectivement la situation des Inuit au Groenland est aussi terrible que nous dit le livre. Je n'ai aucun doute que l'exploitation du territoire par les occidentaux aie fait l'effet d'une bombe sur la population Inuit. Et oui je vois bien la critique qu'il y a des hommes blancs qui exploitent les minorités et la nature pour se faire de l'argent, mais ça ne change rien au traitement réservé aux personnages Inuit. Je trouve ça hyper dommage que l'auteur n'aie pas justement essayé de mettre plus en valeur cette culture. De nous donner plus de personnages bons, admirables, au pouvoir mais non corrompus, dans le camp des Inuit.
Évidement que dans le livre il y a des instance de bienveillance envers les peuples Inuits mais à mon sens il n'y en a largement pas assez quand on compare avec le regard négatif porté sur cette culture.
Et on en revient à mon problème d'un auteur français qui écrit un livre sur le Groenland. C'est un regard extérieur sur une culture qu'on aura beau rechercher, on ne comprendra jamais à 100% sans en faire partie. Alors qu'un auteur Inuit lui aurait un regard beaucoup plus nuancé, véridique et bienveillant sur son peuple.
Dites vous que j'ai acheté mon livre en pensant qu'il était d'un auteur Groenlandais. Et que au bout de 150 pages j'étais tellement surprise par le regard négatif porté sur la culture Inuit que je suis allée googler l'auteur et je n'ai pas du tout été surprise de constater qu'il n'appartenait absolument pas à cette culture.
Mon troisième problème avec ce roman est la petite touche sexiste qui ne manque jamais dans les polars/thrillers français, on adore. Il y a genre 4 personnages féminins dans ce roman, à aucun moment elle n'interagissent entre elles, parce que ces pauvres femme ont des rôles bien précis dans ce bouquin et faudrait pas trop s'en éloigner non plus.
La première, celle qui ne manque jamais, c'est la cheffe de police du Groenland, qui comme le veut la tradition, en tant que femme au pouvoir elle est assoiffé d'encore plus de pouvoir et ne vas pas hésiter à coucher pour en obtenir. Mais surtout elle écrase et domine touts les hommes sous son autorité. Cliché classique de la femme de pouvoir écrite par un homme. Parfait. En plus, spoiler,,,,,, elle meurt comme une imbécile en voulant utiliser ses atouts féminins quoi de plus parfait pour ce cliché sur pattes. On précisera que cette femme est Danoise. La seule femme du roman ayant un minimum de pouvoir et de contrôle sur sa vie est blanche donc.
En ce qui concerne les 3 peut être 4 autres femmes présentes dans ce roman elles sont toutes Inuits mais aussi, 2 sont des femmes battues/prostituées. L'une meurt suite à une scène horrible où elle est passée à tabac et humiliée, super merci. Une autres est juste là pour servir de femme, elle cuisine, elle gère les enfants, elle à pas une seule ligne de dialogue, elle sert à rien en fait, elle était pas là il n'y aurait eu aucune différence. Et enfin la dernière, Massaq, n'est la que pour servir de fantasme à notre personnage principal. Elle est décrite comme jolie pour une Inuit, un ange, une femme au foyer parfaite. A un moment suite à des découvertes sur la famille de cette femme l'auteur écrit << [Qaanaaq] bénit intérieurement les deux criminels d'avoir épargné la jeune femme. De l'avoir laissée vierge de leurs crimes. >> Le choix du mot VIERGE n'est pas anodin ici, ça rajoute à la vision fantasmée que ce fait le personnage principal de cette femme objet.
Je suis désolé mais c'est assez terrible comme traitement des personnages féminins dans le roman. Mais je suis même plus surprise que ça se passe comme ça.
Donc, j'ai du racisme et du sexisme dans ce bouquin (intentionnel ou pas, c'est présent).
Mais y a pleins de gens que ça dérange pas apparemment, puisque le livre a 2 suites.
C'est donc que l'histoire, l’enquête, l'intrigue du roman doivent être prenantes et bien construites.
Non. Je suis désolée mais je me suis ennuyée tout le long du bouquin.
Tout d'abord Qaanaaq n'est pas du tout sympa à suivre comme enquêteur. D'une part pour ce que j'ai mentionné plutôt. Après tout, c'est à travers ses yeux qu'on découvre le Groenland.
Ensuite comme enquêteur il n'est pas terrible, l’enquête avance plus toute seule grâce à des forces extérieures que parce qu'il fait son travail comme il faut. Nous avons aussi deux magnifiques moments où notre héros va littéralement tabasser deux personnes (des Inuits bien sur) pour obtenir des infos, son adjoint et un shaman qui sont tous deux dans le camp des gentils précisons. Mais moi je suis censée être du coté de ce flic incompétent qui tabasse des gens juste parce que. Ok.
Alors que on aurait pu avoir le parcours d'un homme qui revient à ses origines et qui apprend à se connecter avec cette culture qui est la sienne mais à laquelle il a été arraché quand il était gosse. Des scènes ou au lieu de critiquer la culture Inuit ou de mal la comprendre, il prend le temps de se familiariser avec, de renouer. Mais non, non, c'est pas ce que nous donne ce roman.
Ensuite il y a l’enquête à proprement parler. Cette investigation part dans tous les sens, il y a tellement de personnages impliqués dans cette affaire que ça en devient une confusion sans nom. Il y a des magouilles dans les magouilles. C'est le bordel. Et en plus comme si c'était pas déjà le scénario le plus emmêlé possible, comme par hasard en fait tout est lié à Qaanaaq. Bien sur. Parce que pourquoi pas.
Franchement tout est too much pour moi.
Je n'ai rien apprécié de ma lecture.
On va commencer par le plus basique. Quel est le but de nous faire croire que ce livre est écrit par un auteur du Groenland/Danemark ? Même sur la miniature de la couverture du livre sur goodreads on lit "le polar qui vient du Groenland". Non. C'est un livre français, d'un auteur français, absolument rien à voir. Mo Malø n'est qu'un pseudonyme pour un auteur français.
Et on me dira "mais on s'en fou en fait?" Non. Le regard que va poser un français sur la culture Inuit est totalement différent de celui d'un autochtone. D'ailleurs cela se ressent dans ce roman, mais je vais y revenir.
Nous faire croire que l'auteur appartient à cette culture ou du moins la côtoie, c'est une stratégie marketing pour faire vendre. Ce qui me ramène au pourquoi de ce choix du pseudonyme. Eh bien les roman scandinaves/du grand nord sont très en vogue en ce moment, alors bien sur on s'invente une identité adéquate et son roman sera plus remarqué.
Personnellement j'ai l'impression qu'on se fou de moi et ça me laisse un gout amer en bouche.
Mais pourquoi ça me dérange tant que ça au final que ce ne soit pas un vrai auteur Groenlandais qui aie écrit ce roman?
Pour moi il y a un vrai manque de respect envers les différentes cultures Inuits dans ce roman. Ou du moins, l'auteur en peint un portrait plus que négatif dans son livre. Rien n'est épargné: les policiers Inuits sont incapables, la nourriture Inuit n'est pas bonne, les pratiques Inuits sont vues comme désuètes et ringardes, la plus part des personnages Inuit du roman sont violents, pauvres, des prostituées. Il y a aussi plusieurs remarques sur le physique des Inuits. Alors que tout ce qui est Danois est mis en valeur.
Notre personnage principal Qaanaaq, qui est lui même à moitié Inuit, est surpris à chaque fois qu'il voit quelque chose qui se rapproche de son idée de "civilisation" au Groenland ou à chaque fois que son adjoint, Appu, d'origine Inuit se rend utile. C'est assez terrible comme manière de représenter un peuple qui souffre déjà beaucoup.
C'est un spoil mais tant pis, 90% des méchants du roman (oui il y en a beaucoup) sont Inuit. Donc non seulement ils sont super mal dépeint dans le roman, mais en plus à la fin ils ont le plus grand rôle d'ennemis dans cette histoire.
Et j'en sais rien, peut être que effectivement la situation des Inuit au Groenland est aussi terrible que nous dit le livre. Je n'ai aucun doute que l'exploitation du territoire par les occidentaux aie fait l'effet d'une bombe sur la population Inuit. Et oui je vois bien la critique qu'il y a des hommes blancs qui exploitent les minorités et la nature pour se faire de l'argent, mais ça ne change rien au traitement réservé aux personnages Inuit. Je trouve ça hyper dommage que l'auteur n'aie pas justement essayé de mettre plus en valeur cette culture. De nous donner plus de personnages bons, admirables, au pouvoir mais non corrompus, dans le camp des Inuit.
Évidement que dans le livre il y a des instance de bienveillance envers les peuples Inuits mais à mon sens il n'y en a largement pas assez quand on compare avec le regard négatif porté sur cette culture.
Et on en revient à mon problème d'un auteur français qui écrit un livre sur le Groenland. C'est un regard extérieur sur une culture qu'on aura beau rechercher, on ne comprendra jamais à 100% sans en faire partie. Alors qu'un auteur Inuit lui aurait un regard beaucoup plus nuancé, véridique et bienveillant sur son peuple.
Dites vous que j'ai acheté mon livre en pensant qu'il était d'un auteur Groenlandais. Et que au bout de 150 pages j'étais tellement surprise par le regard négatif porté sur la culture Inuit que je suis allée googler l'auteur et je n'ai pas du tout été surprise de constater qu'il n'appartenait absolument pas à cette culture.
Mon troisième problème avec ce roman est la petite touche sexiste qui ne manque jamais dans les polars/thrillers français, on adore. Il y a genre 4 personnages féminins dans ce roman, à aucun moment elle n'interagissent entre elles, parce que ces pauvres femme ont des rôles bien précis dans ce bouquin et faudrait pas trop s'en éloigner non plus.
La première, celle qui ne manque jamais, c'est la cheffe de police du Groenland, qui comme le veut la tradition, en tant que femme au pouvoir elle est assoiffé d'encore plus de pouvoir et ne vas pas hésiter à coucher pour en obtenir. Mais surtout elle écrase et domine touts les hommes sous son autorité. Cliché classique de la femme de pouvoir écrite par un homme. Parfait. En plus, spoiler,,,,,, elle meurt comme une imbécile en voulant utiliser ses atouts féminins quoi de plus parfait pour ce cliché sur pattes. On précisera que cette femme est Danoise. La seule femme du roman ayant un minimum de pouvoir et de contrôle sur sa vie est blanche donc.
En ce qui concerne les 3 peut être 4 autres femmes présentes dans ce roman elles sont toutes Inuits mais aussi, 2 sont des femmes battues/prostituées. L'une meurt suite à une scène horrible où elle est passée à tabac et humiliée, super merci. Une autres est juste là pour servir de femme, elle cuisine, elle gère les enfants, elle à pas une seule ligne de dialogue, elle sert à rien en fait, elle était pas là il n'y aurait eu aucune différence. Et enfin la dernière, Massaq, n'est la que pour servir de fantasme à notre personnage principal. Elle est décrite comme jolie pour une Inuit, un ange, une femme au foyer parfaite. A un moment suite à des découvertes sur la famille de cette femme l'auteur écrit << [Qaanaaq] bénit intérieurement les deux criminels d'avoir épargné la jeune femme. De l'avoir laissée vierge de leurs crimes. >> Le choix du mot VIERGE n'est pas anodin ici, ça rajoute à la vision fantasmée que ce fait le personnage principal de cette femme objet.
Je suis désolé mais c'est assez terrible comme traitement des personnages féminins dans le roman. Mais je suis même plus surprise que ça se passe comme ça.
Donc, j'ai du racisme et du sexisme dans ce bouquin (intentionnel ou pas, c'est présent).
Mais y a pleins de gens que ça dérange pas apparemment, puisque le livre a 2 suites.
C'est donc que l'histoire, l’enquête, l'intrigue du roman doivent être prenantes et bien construites.
Non. Je suis désolée mais je me suis ennuyée tout le long du bouquin.
Tout d'abord Qaanaaq n'est pas du tout sympa à suivre comme enquêteur. D'une part pour ce que j'ai mentionné plutôt. Après tout, c'est à travers ses yeux qu'on découvre le Groenland.
Ensuite comme enquêteur il n'est pas terrible, l’enquête avance plus toute seule grâce à des forces extérieures que parce qu'il fait son travail comme il faut. Nous avons aussi deux magnifiques moments où notre héros va littéralement tabasser deux personnes (des Inuits bien sur) pour obtenir des infos, son adjoint et un shaman qui sont tous deux dans le camp des gentils précisons. Mais moi je suis censée être du coté de ce flic incompétent qui tabasse des gens juste parce que. Ok.
Alors que on aurait pu avoir le parcours d'un homme qui revient à ses origines et qui apprend à se connecter avec cette culture qui est la sienne mais à laquelle il a été arraché quand il était gosse. Des scènes ou au lieu de critiquer la culture Inuit ou de mal la comprendre, il prend le temps de se familiariser avec, de renouer. Mais non, non, c'est pas ce que nous donne ce roman.
Ensuite il y a l’enquête à proprement parler. Cette investigation part dans tous les sens, il y a tellement de personnages impliqués dans cette affaire que ça en devient une confusion sans nom. Il y a des magouilles dans les magouilles. C'est le bordel. Et en plus comme si c'était pas déjà le scénario le plus emmêlé possible, comme par hasard en fait tout est lié à Qaanaaq. Bien sur. Parce que pourquoi pas.
Franchement tout est too much pour moi.
Je n'ai rien apprécié de ma lecture.
July 17, 2023
Di norma non gradisco le ambientazioni nordiche e in questo caso più nordico di così c'è ben poco, siamo in Groenlandia!
Invece mi sono piaciute sia l'ambientazione inusuale che i personaggi. Un interessante intrigo di interessi economici, faide familiari, politica e ambiente che, pur non approfondite in modo adeguato a capirci qualcosa davvero, rendono il giallo piuttosto interessante.
Finale che lascia intuire qualche possibile seguito.
Invece mi sono piaciute sia l'ambientazione inusuale che i personaggi. Un interessante intrigo di interessi economici, faide familiari, politica e ambiente che, pur non approfondite in modo adeguato a capirci qualcosa davvero, rendono il giallo piuttosto interessante.
Finale che lascia intuire qualche possibile seguito.
June 5, 2018
Ni Paris, Ni New-York, ni aucune ville ou pays connu...
Mo Malø nous emmène au Groenland, le pays du grand blanc où la nuit et le froid prennent le pas sur tout le reste, où la population vit au rythme de la nature, où la simplicité est un art de vivre : c'est le Nanook (en langue inuit), symbiose de l'unité des hommes et de la nature.
Un monde nouveau s'ouvre à chaque page, un monde méconnu, pétri de traditions ancestrales où un homme, Qaanaak adopté à l'âge de 3 ans revient à ses origines, sur les terres qui l'ont vu naitre, près d'un peuple dont le sang coule dans ses veines.
Qaanaak est flic. Il exerce à Copenhague.
Il est appelé en renfort à Nuuk, Groenland pour aider la police locale à résoudre une série de crimes étranges : des corps déchiquetés sont retrouvés dans un village ouvrier près d'une plateforme pétrolière et tout laisse à croire qu'un ours blanc est le responsable de ces massacres. Sauf que, jusqu'à preuve du contraire, un ours reste incapable de crocheter une serrure.
Sous le prétexte de cette enquête, et à chaque pas de Qaanaaq sur la terre blanche, c'est un peu de lui-même qu'il retrouve.
Il faut que je vous dise que je suis pas une grande fan du polar nordique en général et que la difficulté à suivre l'histoire à cause de la mémorisation difficile des noms et des lieux, me décourage très souvent et a souvent raison de ma motivation.
Pas là...
Associé à une enquête policière (mais pas que), c'est cet aspect du livre qui m'a le plus touchée je crois : l'appartenance à une terre. Quoi qu'on est fait pour s'en éloigner, quoi qu'on est cherché à fuir, délibérément ou non, l'essence de ce que nous sommes y reste profondément ancrée.
C'est ce que va découvrir Qaanaak tout au long de son parcours initiatique : il va trouver qui il est.
Parallèlement, j'ai adoré le dépaysement total lors de ma lecture : lieu différent, croyances nouvelles, style de vie insoupçonné, apprentissage d'une nouvelle langue, retour aux racines de ce qui est essentiel, les besoins primaires, la pyramide de Maslow.
L'ambiance de ce livre est une très grande réussite : le lecteur est littéralement emporté dans cet univers glacé, blanc, presque figé et navigue entre les mots de l'auteur comme le bateau au milieu du brash (inuit pour dire "soupe de blocs de glace")
Et ça fait du bien !!!
Vous ne le savez peut-être pas mais Mo Malø est le pseudo pris par un écrivain français, connu qui a décidé d'écrire son premier thriller. J'ai essayé de décortiquer son style pour le reconnaître, sans succès. Si vous avez des pistes, n'hésitez pas ;-)
Je salue également la communication de l'auteur qui publie régulièrement des photos prises par Elise Fournier du Groenland : pour donner envie, j'ai pas trouvé mieux !
Si vous avez l'occasion de partir avec lui quelques heures, 2-3 jours, et la volonté de vous laisser happer, sans à priori, vous aurez vraiment l'occasion d'entrer dans un monde différent et de suivre une histoire très riche par les nombreux thèmes abordés que je vous laisse découvrir.
J'AI vraiment ADORÉ ce livre !!!
Mo Malø nous emmène au Groenland, le pays du grand blanc où la nuit et le froid prennent le pas sur tout le reste, où la population vit au rythme de la nature, où la simplicité est un art de vivre : c'est le Nanook (en langue inuit), symbiose de l'unité des hommes et de la nature.
Un monde nouveau s'ouvre à chaque page, un monde méconnu, pétri de traditions ancestrales où un homme, Qaanaak adopté à l'âge de 3 ans revient à ses origines, sur les terres qui l'ont vu naitre, près d'un peuple dont le sang coule dans ses veines.
Qaanaak est flic. Il exerce à Copenhague.
Il est appelé en renfort à Nuuk, Groenland pour aider la police locale à résoudre une série de crimes étranges : des corps déchiquetés sont retrouvés dans un village ouvrier près d'une plateforme pétrolière et tout laisse à croire qu'un ours blanc est le responsable de ces massacres. Sauf que, jusqu'à preuve du contraire, un ours reste incapable de crocheter une serrure.
Sous le prétexte de cette enquête, et à chaque pas de Qaanaaq sur la terre blanche, c'est un peu de lui-même qu'il retrouve.
Il faut que je vous dise que je suis pas une grande fan du polar nordique en général et que la difficulté à suivre l'histoire à cause de la mémorisation difficile des noms et des lieux, me décourage très souvent et a souvent raison de ma motivation.
Pas là...
Associé à une enquête policière (mais pas que), c'est cet aspect du livre qui m'a le plus touchée je crois : l'appartenance à une terre. Quoi qu'on est fait pour s'en éloigner, quoi qu'on est cherché à fuir, délibérément ou non, l'essence de ce que nous sommes y reste profondément ancrée.
C'est ce que va découvrir Qaanaak tout au long de son parcours initiatique : il va trouver qui il est.
Parallèlement, j'ai adoré le dépaysement total lors de ma lecture : lieu différent, croyances nouvelles, style de vie insoupçonné, apprentissage d'une nouvelle langue, retour aux racines de ce qui est essentiel, les besoins primaires, la pyramide de Maslow.
L'ambiance de ce livre est une très grande réussite : le lecteur est littéralement emporté dans cet univers glacé, blanc, presque figé et navigue entre les mots de l'auteur comme le bateau au milieu du brash (inuit pour dire "soupe de blocs de glace")
Et ça fait du bien !!!
Vous ne le savez peut-être pas mais Mo Malø est le pseudo pris par un écrivain français, connu qui a décidé d'écrire son premier thriller. J'ai essayé de décortiquer son style pour le reconnaître, sans succès. Si vous avez des pistes, n'hésitez pas ;-)
Je salue également la communication de l'auteur qui publie régulièrement des photos prises par Elise Fournier du Groenland : pour donner envie, j'ai pas trouvé mieux !
Si vous avez l'occasion de partir avec lui quelques heures, 2-3 jours, et la volonté de vous laisser happer, sans à priori, vous aurez vraiment l'occasion d'entrer dans un monde différent et de suivre une histoire très riche par les nombreux thèmes abordés que je vous laisse découvrir.
J'AI vraiment ADORÉ ce livre !!!
January 10, 2024
DNF - male gaze insupportable
July 16, 2023
Sans surprise, Qaanaaq était génial. Je l'ai dévoré. Depuis combien de temps ça ne m'était pas arrivé ? J'ai tout aimé (même ce que les autres n'ont pas aimé, à savoir le style de Mo Malø, la personnalité du capitaine Qaanaaq, l'abondance de détails un peu "artificiels" sur le Groenland alors que le récit n'est évidemment pas danois mais rédigé par un auteur français...) Je suis clairement le public cible pour ce genre de polar. Donnez-moi de l'action, du dépaysement, des contrées inhospitalières, un vieux flic légèrement auréolé de mystères au physique atypique, quelque bons inspecteurs attachants, un ou deux méchants vraiment pourris, des meurtres bien macabres et c'est bon : j'oublie les faiblesses et je fonce tout debout.
Qaanaaq, c'est tout ça à la fois. L'enquête est passionnante, les enjeux économiques et sociaux sont bien amenés. Sur fond de luttes écologiques et indépendantistes, le lecteur se familiarise lentement avec l'histoire culturelle et politique du Groenland. Et si certains passages manquent de souffle et que Qaanaaq lui-même fait parfois pâle figure comparé à certains de ses contemporains (tant par ses répliques que par ses talents en déduction), j'ai trouvé l'ensemble équilibré entre recherches, fausses pistes, interrogatoires multiples et déambulation au coeur d'une ville - Nuuk - coincée à mi-chemin entre traditions et modernité. L'aspect personnel du passé de Qaanaaq, ce grand Danois qui revient sur les terres de son enfance après quarante ans d'absence, est évidemment super intrigant et se mêle habilement à la résolution de l'enquête.
En bref, malgré quelques faiblesses, une belle surprise avec le deuxième tome qui m'attend déjà dans ma pal et que j'ai hâte d'entamer : Diskø.
Qaanaaq, c'est tout ça à la fois. L'enquête est passionnante, les enjeux économiques et sociaux sont bien amenés. Sur fond de luttes écologiques et indépendantistes, le lecteur se familiarise lentement avec l'histoire culturelle et politique du Groenland. Et si certains passages manquent de souffle et que Qaanaaq lui-même fait parfois pâle figure comparé à certains de ses contemporains (tant par ses répliques que par ses talents en déduction), j'ai trouvé l'ensemble équilibré entre recherches, fausses pistes, interrogatoires multiples et déambulation au coeur d'une ville - Nuuk - coincée à mi-chemin entre traditions et modernité. L'aspect personnel du passé de Qaanaaq, ce grand Danois qui revient sur les terres de son enfance après quarante ans d'absence, est évidemment super intrigant et se mêle habilement à la résolution de l'enquête.
En bref, malgré quelques faiblesses, une belle surprise avec le deuxième tome qui m'attend déjà dans ma pal et que j'ai hâte d'entamer : Diskø.
May 18, 2019
Mø Malo a su captiver son lecteur par un thriller qui permet une véritable insertion dans un Groenland trop souvent oublié et inconnu.. La magie de ce lieu nordique permet une intrigue digne des plus grands thrillers, malgré quelques longueurs.. Ce long roman est toutefois une pépite pour le lecteur amateur de meurtres et de politique. Le lecteur peut être surpris tout au long de l'histoire qui suit l'inspecteur Qaanaaq et découvre ainsi les plus noirs secrets de la blancheur du Groenland..
December 6, 2019
Atmospheric, dark, and suspenseful. Qaanaaq is a sharp, compelling read that will transport you to… Nuuk, Greenland! I absolutely loved it.
August 2, 2025
Un enquêteur doit résoudre une série de meurtres au Groenland. Correct, mais rien de wow.
June 15, 2023
Bel thriller "nordico" se così vogliamo chiamarlo. Questo libro ha numerosi punti di forza. L' ambientazione, con i paesaggi e le tradizioni delle città/villaggi della Groenlandia, sono rese benissimo, sembra quasi che il lettore sia lì. Il protagonista, Quannaq, è ben caratterizzato, e si empatizza con lui. Il realismo: l'ambientazione e i personaggi sono estremamente realistici, ma anche la trama che si va a creare alla fine, per quanto complessa ed intricata, non sfocia nell'inverosimile.
Il romanzo, però, non è perfetto. Punti su cui si poteva fare meglio ce ne sono. Innanzitutto la scrittura. Essa, in linea generale, è semplice e scorrevole; l'autore, però, inserisce spesso delle frasi aventi funzione non filosofica ma quasi che stonano completamente con lo stile del testo e che comportano il rallentamento della narrazione. La lentezza è un altro problema di questo libro. Essa non si verifica solo con la scrittura, ma anche con la narrazione: gli eventi non si susseguono velocemente come dovrebbe essere in un thriller, bensì, soprattutto nella prima parte, la storia è accompagnata da un sottile velo di lentezza. Inoltre, avrei preferito che, alle volte, l'autore approfondisse maggiormente anche gli altri personaggi, oltre a Quannaq, il protagonista, magari raccontandoci più nel dettaglio la loro vita famigliare.
Il romanzo, però, non è perfetto. Punti su cui si poteva fare meglio ce ne sono. Innanzitutto la scrittura. Essa, in linea generale, è semplice e scorrevole; l'autore, però, inserisce spesso delle frasi aventi funzione non filosofica ma quasi che stonano completamente con lo stile del testo e che comportano il rallentamento della narrazione. La lentezza è un altro problema di questo libro. Essa non si verifica solo con la scrittura, ma anche con la narrazione: gli eventi non si susseguono velocemente come dovrebbe essere in un thriller, bensì, soprattutto nella prima parte, la storia è accompagnata da un sottile velo di lentezza. Inoltre, avrei preferito che, alle volte, l'autore approfondisse maggiormente anche gli altri personaggi, oltre a Quannaq, il protagonista, magari raccontandoci più nel dettaglio la loro vita famigliare.
June 3, 2025
Virkilega skemmtileg lesning þar sem rithöfundur fléttar saman staðreyndum og þjóðsögum við söguþráðinn. Það væri gaman að lesa fleiri slíkar bækur, en þá helst eftir grænlending. Við upphaf lesturs fannst mér örlítið óþægilegt að lesa bók eftir franskan rithöfund sem skrifar undir dönsku dulnefni til að fá bókina markaðssetta sem Nordic Noir. En eftir að hafa lesið Hildi, íslenskan krimma eftir Satu Ramu, ákvað ég að gefa þessum séns. Þessi krimmi hefði auðveldlega getað fengið fimm stjörnur. Það sem skemmdi lesturinn var að í hvert einasta skipti sem kvenkyns persóna kemur inn á sjónarsviðið er hún kynnt sem: fallega inuitakonan, dásamlega konan með skásettu augun, gullfallega inuitakonan sem var svo fallega máluð að hún leit ekki lengur út fyrir að vera grænslensk, stórkostlega norræna fegurðardísin, heillandi unga víkingakonan með gyllta hárið osfrv. Þetta er gert í hvert einasta skipti sem minnst er á kvenpersónurnar. Yfir 90% allra persóna í þessari sögu eru karlmenn og konurnar eru eingöngu í aukahlutverkum til að heilla aðalpersónuna sögunnar.
May 28, 2024
Trama inutilmente intricata e caotica, senza molto senso, ardua da seguire ma alla fine insignificante e anche veramente poco credibile.
Personaggio principale tipico eroe/imbecille, che se non fosse necessario per reggere la narrazione sarebbe crepato mille volte, oltre a non aver capito un tubo di quello che gli accade intorno.
L’autore si cela sotto uno pseudonimo che fa credere sia groenlandese, in realtà è francese, e si sente.
Attraverso i suoi occhi vediamo una cultura Inuit - eschimese in luce negativa o al meglio paternalista. Non mi dilungo sui 4 personaggi femminili: una stronza carrierista, un paio di prostitute, diversi angeli del focolare, una figa pazzesca purtroppo inutile - eschimese con gli occhi verdi…
Personaggio principale tipico eroe/imbecille, che se non fosse necessario per reggere la narrazione sarebbe crepato mille volte, oltre a non aver capito un tubo di quello che gli accade intorno.
L’autore si cela sotto uno pseudonimo che fa credere sia groenlandese, in realtà è francese, e si sente.
Attraverso i suoi occhi vediamo una cultura Inuit - eschimese in luce negativa o al meglio paternalista. Non mi dilungo sui 4 personaggi femminili: una stronza carrierista, un paio di prostitute, diversi angeli del focolare, una figa pazzesca purtroppo inutile - eschimese con gli occhi verdi…
May 27, 2019
Enfer et putréfaction, sur Babelio, j'ai loupé la 69ème critique de peu... 70, ça fait moins érotique, tout de suite. Tant pis...
Si le polar vient du Groenland, l'auteur, lui, vient de France, donc, nous ne sommes pas dans du 100% made in Banquise mais rassurez-vous, vous aurez l'impression d'y être, surtout si vous le lisez durant un mois de mai pas très chaud avec un sale petit vent de nord-est qui refroidit tout.
Moi, je suis toujours partante pour aller résoudre des meurtres à l'autre bout du monde, tant que l'enquêteur me plait bien et que l'auteur arrive à me surprendre.
Le colonel Moutarde avec le poignard dans la biblio est un classique, mais si l'auteur arrive à rendre cela de manière atypique, intéressante, pu vue, moi, je signe des deux mains, même avec des moufles et un cache-nez.
Pour le compte, ici, le colonel Moutarde, c'est Nanook (Nanuuq en V.O) ! Et pour ceux qui pense à la marque de vêtements, allez demander à votre ennemi Gogueule ce qu'il a d'autre en stock, bande de moules.
Un crime énigmatique, pas de mobiles apparent, un tueur inhabituel, une enquête qui piétine, des flics dirigés par Rikke Engell, une cheffe qui n'a pas envie de cheffer (mais qu'on a envie de baffer) et un capitaine de police Danois, Qaanaaq Adriensen, envoyé pour faire toute la lumière sur cette sombre affaire, puisque, vous ne saviez peut-être pas, mais le Groenland appartient toujours au Danemark.
Sur fond d'envie d'indépendance, notre enquêteur Danois va faire la connaissance de ce pays qu'il ne connait pas, de ses moeurs étranges, de ses croyances encore fortement ancrées et de cette haine que certains Groenlandais ont, envers tout ce qui vient de son grand colon-isateur.
L'auteur connait son sujet, on sent bien qu'il a potassé et il nous met en scène, grandeur nature, un Groenland qui espère tirer profit de son pétrole pour s'émanciper du royaume où paraît-il, il y a quelque chose de pourri, d'après William Shakespeare (Hamlet)…
La politique sera donc une partie assez importante du récit, ce qui m'a fait bien plaisir parce que niveau rythme et action, c'était un peu faiblard et l'enquête trainait en longueur avec des flics aussi pressés de résoudre des meurtres que les nôtres le sont pour résoudre des actes de vandalismes (c'est vous dire leur énergie !).
Cette enquête sera galère pour Qaanaaq, à se demander parfois s'il est vraiment un grand flic surtout lorsqu'il téléphone à sa mère pour qu'elle l'aiguillonne un peu… Bon, pour sa défense, si on lui avait tout dit, il aurait eu plus facile.
En plus, le pauvre, niveau climat, dans la ville de Nuuk, on a plus tendance à se les geler qu'à avoir chaud (sauf à l'intérieur) et la bouffe mériterait une revisite des candidats de Top Chef.
Pour l'immersion, on a beau avoir un français à la barre, les sensations de froid étaient bien retranscrites et on s'y serait cru, même. le dépaysement est garantit.
Un climat politique délétère, des magouilles chez les politiciens (ça ne nous change pas), des meurtres bizarres, des mystères opaques, un pays énorme mais peu peuplé, des habitants haineux envers les étrangers, des écolos extrémistes, des indépendantistes énervés, des personnages aux noms imprononçables et un pauvre enquêteur qui doit batailler ferme contre certains bâtons mis dans ses roues.
Pas le polar du siècle, mais un bon divertissement et un final inattendu, ce qui me fait remonter la cote car j'adore être surprise, pour ne pas dire un autre mot… Bon, ce n'était pas de la surprise exceptionnelle comme avec certains auteurs mais je saluerai sa manière de nous balancer le truc dans la tronche et celui-là, je ne l'avais pas vu.
Par contre, 100 pages de moins l'aurait rendu plus addictif, lui donnant un rythme un peu plus soutenu.
Cela ne m'a pas trop posé de problèmes parce que j'étais intéressée par le voyage au Groenland, par ses habitants, leurs modes de vie, leur culture, leurs luttes, la pauvreté qui règne chez certains et le côté politique avec ses magouilles en tout genre, mais pour un(e) lecteur(trice) qui n'aime pas trop ça (ou les allergiques à la politique en littérature), le roman pourrait se révéler être moins intéressant.
Ma copinaute de LC, Bianca, n'aimant la politique dans ses lectures qu'à dose homéopathique, aurait pu frôler l'indigestion.
Si le polar vient du Groenland, l'auteur, lui, vient de France, donc, nous ne sommes pas dans du 100% made in Banquise mais rassurez-vous, vous aurez l'impression d'y être, surtout si vous le lisez durant un mois de mai pas très chaud avec un sale petit vent de nord-est qui refroidit tout.
Moi, je suis toujours partante pour aller résoudre des meurtres à l'autre bout du monde, tant que l'enquêteur me plait bien et que l'auteur arrive à me surprendre.
Le colonel Moutarde avec le poignard dans la biblio est un classique, mais si l'auteur arrive à rendre cela de manière atypique, intéressante, pu vue, moi, je signe des deux mains, même avec des moufles et un cache-nez.
Pour le compte, ici, le colonel Moutarde, c'est Nanook (Nanuuq en V.O) ! Et pour ceux qui pense à la marque de vêtements, allez demander à votre ennemi Gogueule ce qu'il a d'autre en stock, bande de moules.
Un crime énigmatique, pas de mobiles apparent, un tueur inhabituel, une enquête qui piétine, des flics dirigés par Rikke Engell, une cheffe qui n'a pas envie de cheffer (mais qu'on a envie de baffer) et un capitaine de police Danois, Qaanaaq Adriensen, envoyé pour faire toute la lumière sur cette sombre affaire, puisque, vous ne saviez peut-être pas, mais le Groenland appartient toujours au Danemark.
Sur fond d'envie d'indépendance, notre enquêteur Danois va faire la connaissance de ce pays qu'il ne connait pas, de ses moeurs étranges, de ses croyances encore fortement ancrées et de cette haine que certains Groenlandais ont, envers tout ce qui vient de son grand colon-isateur.
L'auteur connait son sujet, on sent bien qu'il a potassé et il nous met en scène, grandeur nature, un Groenland qui espère tirer profit de son pétrole pour s'émanciper du royaume où paraît-il, il y a quelque chose de pourri, d'après William Shakespeare (Hamlet)…
La politique sera donc une partie assez importante du récit, ce qui m'a fait bien plaisir parce que niveau rythme et action, c'était un peu faiblard et l'enquête trainait en longueur avec des flics aussi pressés de résoudre des meurtres que les nôtres le sont pour résoudre des actes de vandalismes (c'est vous dire leur énergie !).
Cette enquête sera galère pour Qaanaaq, à se demander parfois s'il est vraiment un grand flic surtout lorsqu'il téléphone à sa mère pour qu'elle l'aiguillonne un peu… Bon, pour sa défense, si on lui avait tout dit, il aurait eu plus facile.
En plus, le pauvre, niveau climat, dans la ville de Nuuk, on a plus tendance à se les geler qu'à avoir chaud (sauf à l'intérieur) et la bouffe mériterait une revisite des candidats de Top Chef.
Pour l'immersion, on a beau avoir un français à la barre, les sensations de froid étaient bien retranscrites et on s'y serait cru, même. le dépaysement est garantit.
Un climat politique délétère, des magouilles chez les politiciens (ça ne nous change pas), des meurtres bizarres, des mystères opaques, un pays énorme mais peu peuplé, des habitants haineux envers les étrangers, des écolos extrémistes, des indépendantistes énervés, des personnages aux noms imprononçables et un pauvre enquêteur qui doit batailler ferme contre certains bâtons mis dans ses roues.
Pas le polar du siècle, mais un bon divertissement et un final inattendu, ce qui me fait remonter la cote car j'adore être surprise, pour ne pas dire un autre mot… Bon, ce n'était pas de la surprise exceptionnelle comme avec certains auteurs mais je saluerai sa manière de nous balancer le truc dans la tronche et celui-là, je ne l'avais pas vu.
Par contre, 100 pages de moins l'aurait rendu plus addictif, lui donnant un rythme un peu plus soutenu.
Cela ne m'a pas trop posé de problèmes parce que j'étais intéressée par le voyage au Groenland, par ses habitants, leurs modes de vie, leur culture, leurs luttes, la pauvreté qui règne chez certains et le côté politique avec ses magouilles en tout genre, mais pour un(e) lecteur(trice) qui n'aime pas trop ça (ou les allergiques à la politique en littérature), le roman pourrait se révéler être moins intéressant.
Ma copinaute de LC, Bianca, n'aimant la politique dans ses lectures qu'à dose homéopathique, aurait pu frôler l'indigestion.
April 22, 2020
Qaanaaq Meurtres au Groenland de Mo Malø, Présentation
En janvier 1975, un jeune enfant se réveille en pleine nuit. Il sent le danger. Une attaque d’un animal décime son père, sa mère et sa soeur.
Quaanaaq revient au Groenland pour une série de meurtres à élucider. Il a 42 ans et fait de nombreuses photos.
Avis Qaanaaq Meurtres au Groenland de Mo Malø
Un auteur français qui nous offre un bon polar nordique, qui se passe essentiellement au Groenland, avec un capitaine de police qui vient du Danemark. J’aime beaucoup toutes ces ambiances qui viennent du froid. J’aime beaucoup les polars nordiques, mais je n’avais lu que ceux des auteurs de ces pays. Avec le nom de Mo Malø, on pourrait penser que l’auteur vient réellement d’un pays nordique. Sauf que ce n’est pas le cas, je m’en suis rendue compte en m’abonnant à sa page Facebook. Il nous offre de très beaux paysages du Groënland qu’il semble très bien connaître et qui annoncent son nouveau roman. Cela fait donc trois univers découverts pour moi de cet auteur aux différentes identités. Avec Mo Malø et Qaanaaq, un bon premier polar est signé. Le lecteur suit l’enquête de Qaanaaq et franchement, pour mon cas, sans réellement y toucher, l’auteur m’a réellement entraîné dans cette histoire. Je n’ai pas eu de sentiment d’urgence, il y a des rebondissements qui arrivent au fil de l’histoire et je me suis laissée happer.
Toute l‘histoire tourne autour de Qaanaaq qui arrive au Groenland pour aider les autorités en place à élucider trois meurtres. Il n’est pas franchement bien accueilli, surtout par la directrice. Mais au fil des pages, il va nouer un sacré lien avec Appu, même si bien souvent il se demande si Appu est réellement honnête. Qaanaaq a 42 ans. Il est père de jumeaux. Il a été adopté. Son père adoptif est mort et il n’a eu de très bons rapports avec lui. Il est très lié à sa mère adoptive Flora, ex flic au Danemark. D’ailleurs, ils échangent énormément quant aux enquêtes de Qaanaaq.
Les morts vont s’enchaîner et touchent tous des employés étrangers d’une société pétrolière. Tout laisse à penser qu’un ours a tué mais de quelle façon ? Les indices ne sont pas assez probants mais qui a pu commettre de tels meurtres ? Qaanaaq ne peut pas agir comme il l’entend. Il doit en référer à la directrice pour obtenir des perquisitions et autres. D’ailleurs, il se demande si tout lui a été dit. Mais bien sûr, on lui met des bâtons dans les roues. De plus, pour essentiellement le punir, il sera envoyé dans le nord où deux autres morts sont apparus. Et c’est là que le mystère, tout le mystère va se dévoiler.
Des paysages grandioses traversés. J’aurais aimé bien voir les photos de Qaanaaq. Etre photographe est un véritable passe-temps mais cela l’aide dans ses enquêtes. Paysages grandioses, certes, mais quand même hostiles car cela dépend où l’on va. Des relations tendues entre les Groenlandais et ceux qui viennent du Danemark. Entre l’indépendance voulue, un monde entre tradition et modernité avec les Inuit. On peut se rendre compte que ces hommes et ces femmes ont réellement souffert lorsqu’ils ont été délogés de l’endroit où ils vivaient. Un pays où il y a des contestataires, des manifestations. Qaanaaq c’est également de nombreuses données politiques, écologiques également car la fonte des glaces est bien là, un pétrole qui est foré et qui source de nombreuses convoitises.
Qaanaaq c’est également une vengeance familiale et en faisant la lumière sur son passé, en arrêtant les auteurs des meurtres, qu’est-ce que cela va bien pouvoir lui apporter ? Qaanaaq a tout oublié de ce passé. Le lecteur va-t-il réellement savoir ce qui s’est passé avec son père adoptif ? J’ai beaucoup aimé ce personnage tout comme celui d’Appu qui est ravi d’apprendre aux côtés de ce policier venu du Danemark. Une belle amitié est semble-t-il née avec beaucoup de respect l’un envers l’autre et de l’admiration de la part d’Appu.
Maintenant il faut lire le second Diskø et celui qui va prochainement sortir.
En janvier 1975, un jeune enfant se réveille en pleine nuit. Il sent le danger. Une attaque d’un animal décime son père, sa mère et sa soeur.
Quaanaaq revient au Groenland pour une série de meurtres à élucider. Il a 42 ans et fait de nombreuses photos.
Avis Qaanaaq Meurtres au Groenland de Mo Malø
Un auteur français qui nous offre un bon polar nordique, qui se passe essentiellement au Groenland, avec un capitaine de police qui vient du Danemark. J’aime beaucoup toutes ces ambiances qui viennent du froid. J’aime beaucoup les polars nordiques, mais je n’avais lu que ceux des auteurs de ces pays. Avec le nom de Mo Malø, on pourrait penser que l’auteur vient réellement d’un pays nordique. Sauf que ce n’est pas le cas, je m’en suis rendue compte en m’abonnant à sa page Facebook. Il nous offre de très beaux paysages du Groënland qu’il semble très bien connaître et qui annoncent son nouveau roman. Cela fait donc trois univers découverts pour moi de cet auteur aux différentes identités. Avec Mo Malø et Qaanaaq, un bon premier polar est signé. Le lecteur suit l’enquête de Qaanaaq et franchement, pour mon cas, sans réellement y toucher, l’auteur m’a réellement entraîné dans cette histoire. Je n’ai pas eu de sentiment d’urgence, il y a des rebondissements qui arrivent au fil de l’histoire et je me suis laissée happer.
Toute l‘histoire tourne autour de Qaanaaq qui arrive au Groenland pour aider les autorités en place à élucider trois meurtres. Il n’est pas franchement bien accueilli, surtout par la directrice. Mais au fil des pages, il va nouer un sacré lien avec Appu, même si bien souvent il se demande si Appu est réellement honnête. Qaanaaq a 42 ans. Il est père de jumeaux. Il a été adopté. Son père adoptif est mort et il n’a eu de très bons rapports avec lui. Il est très lié à sa mère adoptive Flora, ex flic au Danemark. D’ailleurs, ils échangent énormément quant aux enquêtes de Qaanaaq.
Les morts vont s’enchaîner et touchent tous des employés étrangers d’une société pétrolière. Tout laisse à penser qu’un ours a tué mais de quelle façon ? Les indices ne sont pas assez probants mais qui a pu commettre de tels meurtres ? Qaanaaq ne peut pas agir comme il l’entend. Il doit en référer à la directrice pour obtenir des perquisitions et autres. D’ailleurs, il se demande si tout lui a été dit. Mais bien sûr, on lui met des bâtons dans les roues. De plus, pour essentiellement le punir, il sera envoyé dans le nord où deux autres morts sont apparus. Et c’est là que le mystère, tout le mystère va se dévoiler.
Des paysages grandioses traversés. J’aurais aimé bien voir les photos de Qaanaaq. Etre photographe est un véritable passe-temps mais cela l’aide dans ses enquêtes. Paysages grandioses, certes, mais quand même hostiles car cela dépend où l’on va. Des relations tendues entre les Groenlandais et ceux qui viennent du Danemark. Entre l’indépendance voulue, un monde entre tradition et modernité avec les Inuit. On peut se rendre compte que ces hommes et ces femmes ont réellement souffert lorsqu’ils ont été délogés de l’endroit où ils vivaient. Un pays où il y a des contestataires, des manifestations. Qaanaaq c’est également de nombreuses données politiques, écologiques également car la fonte des glaces est bien là, un pétrole qui est foré et qui source de nombreuses convoitises.
Qaanaaq c’est également une vengeance familiale et en faisant la lumière sur son passé, en arrêtant les auteurs des meurtres, qu’est-ce que cela va bien pouvoir lui apporter ? Qaanaaq a tout oublié de ce passé. Le lecteur va-t-il réellement savoir ce qui s’est passé avec son père adoptif ? J’ai beaucoup aimé ce personnage tout comme celui d’Appu qui est ravi d’apprendre aux côtés de ce policier venu du Danemark. Une belle amitié est semble-t-il née avec beaucoup de respect l’un envers l’autre et de l’admiration de la part d’Appu.
Maintenant il faut lire le second Diskø et celui qui va prochainement sortir.
October 25, 2024
Je vous propose aujourd’hui un thriller nordique à l’atmosphère très réussie. Premier roman d’un auteur français écrivant par ailleurs sous un autre pseudonyme, donc pas premier roman du tout en fait, Qaanaaq nous emmène à Nuuk, au Groenland, où un ours aurait sauvagement attaqué trois ouvriers d’une plateforme pétrolière. Au conditionnel car, en effet, l’ours en question saurait aussi, s’il est bien le coupable de cette agression, crocheter les serrures…
Qaanaaq est un capitaine de police originaire du village groenlandais du même nom. Adopté à l’âge de trois ans par une famille danoise, il ne sait rien de ses origines et, lorsque sa hiérarchie l’envoie à Nuuk pour résoudre cette affaire, il le prend un peu comme une sanction. Il débarque dans une ville au climat politique assez explosif, du fait de différends entre ceux qui réclament l’indépendance du Groenland et sont prêts, pour ça, à toutes les largesses envers les compagnies pétrolières, et ceux qui refusent que leur territoire soit souillé par ces viles pollueurs.
Résoudre cette affaire n’a donc rien de simple, surtout quand la cheffe de la police, sur place, fait de la résistance. Pourtant, Qaanaaq est du genre déterminé, bien décidé à découvrir le fin mot de l’histoire. C’est dans un décor blanc, galcial et plongé dans une nuit quasi perpétuelle que nous entraîne Mo Malø. Autant le dire tout de suite, les descriptions de cette nature magnifique, bien que rude et hostile, sont vraiment très réussies, très immersives. On a vraiment l’impression d’y être, de ressentir ce froid polaire qui peut vous rendre fou.
Hélas, au niveau de l’intrigue, c’est plus laborieux… Bisbilles politiques, complots, trahisons et fausses pistes, tout y est pourtant, mais cela reste très classique et cela manque aussi un peu de rythme. Si le final nous emporte, le récit met beaucoup de temps à se mettre en place. Peut-être parce que l’auteur attend la dernière partie pour évoquer l’histoire personnelle de son héros, ce passé qui finit par nous le rendre attachant, mais bien tard, malheureusement. Mo Malø semble très attaché à cette culture, mais cela ne suffit pas à faire un bon roman et on reste un peu sur sa faim.
S’il brille par la réussite de son auteur à mettre en place une belle ambiance venue du nord, Qaanaaq n’est pas un page-turner. C’est un polar d’ambiance, à l’intrigue plutôt bien ficelée, qui manque pourtant un peu trop de rythme pour me convaincre complètement. Le final m’a néanmoins donné envie d’en apprendre plus sur ce flic venu du froid, et je pense que je m’essaierai quand même à la suite très prochainement.
Qaanaaq est un capitaine de police originaire du village groenlandais du même nom. Adopté à l’âge de trois ans par une famille danoise, il ne sait rien de ses origines et, lorsque sa hiérarchie l’envoie à Nuuk pour résoudre cette affaire, il le prend un peu comme une sanction. Il débarque dans une ville au climat politique assez explosif, du fait de différends entre ceux qui réclament l’indépendance du Groenland et sont prêts, pour ça, à toutes les largesses envers les compagnies pétrolières, et ceux qui refusent que leur territoire soit souillé par ces viles pollueurs.
Résoudre cette affaire n’a donc rien de simple, surtout quand la cheffe de la police, sur place, fait de la résistance. Pourtant, Qaanaaq est du genre déterminé, bien décidé à découvrir le fin mot de l’histoire. C’est dans un décor blanc, galcial et plongé dans une nuit quasi perpétuelle que nous entraîne Mo Malø. Autant le dire tout de suite, les descriptions de cette nature magnifique, bien que rude et hostile, sont vraiment très réussies, très immersives. On a vraiment l’impression d’y être, de ressentir ce froid polaire qui peut vous rendre fou.
Hélas, au niveau de l’intrigue, c’est plus laborieux… Bisbilles politiques, complots, trahisons et fausses pistes, tout y est pourtant, mais cela reste très classique et cela manque aussi un peu de rythme. Si le final nous emporte, le récit met beaucoup de temps à se mettre en place. Peut-être parce que l’auteur attend la dernière partie pour évoquer l’histoire personnelle de son héros, ce passé qui finit par nous le rendre attachant, mais bien tard, malheureusement. Mo Malø semble très attaché à cette culture, mais cela ne suffit pas à faire un bon roman et on reste un peu sur sa faim.
S’il brille par la réussite de son auteur à mettre en place une belle ambiance venue du nord, Qaanaaq n’est pas un page-turner. C’est un polar d’ambiance, à l’intrigue plutôt bien ficelée, qui manque pourtant un peu trop de rythme pour me convaincre complètement. Le final m’a néanmoins donné envie d’en apprendre plus sur ce flic venu du froid, et je pense que je m’essaierai quand même à la suite très prochainement.
September 23, 2019
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Qaanaaq ?
"Je l'ai vu un peu partout, sur les blogs, sur les étals des librairies, dans les salons, toujours accompagné de critiques élogieuses. Le titre, le roman policier, l'ours. Forcément, ça finit par donner drôlement envie."
Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Qaanaaq Adriensen est envoyé au Groenland pour aider la police locale à résoudre une série de meurtres, un pays où il n'a jamais remis les pieds depuis qu'il a été adopté enfant. Sur fond de traditions et d'espoir d'indépendance pour cette région glacée du bout du monde, il va partir sur les traces d'un tueur et de ses propres origines..."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai toujours du mal à critiquer un livre, je suis consciente de la somme de travail et d'espoir que cela représente pour son auteur, donc je rappelle une nouvelle fois que cet avis n'engage que moi et qu'il est uniquement basé sur mon propre ressenti. Je vous invite également à aller lire d'autres chroniques pour vous faire un meilleur avis d'ensemble. Donc, vous l'avez compris, je n'ai pas aimé. Du tout. Passe encore que l'on essaie de nous faire croire qu'il s'agit d'un auteur nordique alors qu'il s'agit d'un auteur français. J'avais de toutes façons envie de découvrir la plume de Frédéric Mars depuis longtemps mais honnêtement, à la lecture, ça se ressent. Mais bon, peu importe. Le problème n'est pas là, ou pas seulement là. Je n'ai accroché à rien, à aucun moment. J'ai galéré pour avancer dans ma lecture, refusé d'abandonner en espérant toujours que quelque chose d'interessant allait se passer, en vain. Tout le monde ou presque est plus ou moins impliqué ou corrompu, il n'y a pas un personnage pour rattraper l'autre. Ah si, (attention spoiler), il y en a un qui est cool, sympa et jamais soupçonné par le flic, à l'inverse d'absolument tous les autres, du coup, vous l'avez compris, bein le méchant, en fait, c'est lui..."
Et comment cela s'est-il fini ?
"Sérieusement ? Énorme complot à travers tout le Groenland pour que finalement le flic venu du Danemark, mais qui a été adopté enfant, découvre que les tueurs (attention énorme spoiler) sont tous de sa famille et que les deux filles qu'il a embrassé pendant son séjour sont ses cousines. Non mais sérieusement ???"
http://booksaremywonderland.hautetfor...
"Je l'ai vu un peu partout, sur les blogs, sur les étals des librairies, dans les salons, toujours accompagné de critiques élogieuses. Le titre, le roman policier, l'ours. Forcément, ça finit par donner drôlement envie."
Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Qaanaaq Adriensen est envoyé au Groenland pour aider la police locale à résoudre une série de meurtres, un pays où il n'a jamais remis les pieds depuis qu'il a été adopté enfant. Sur fond de traditions et d'espoir d'indépendance pour cette région glacée du bout du monde, il va partir sur les traces d'un tueur et de ses propres origines..."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai toujours du mal à critiquer un livre, je suis consciente de la somme de travail et d'espoir que cela représente pour son auteur, donc je rappelle une nouvelle fois que cet avis n'engage que moi et qu'il est uniquement basé sur mon propre ressenti. Je vous invite également à aller lire d'autres chroniques pour vous faire un meilleur avis d'ensemble. Donc, vous l'avez compris, je n'ai pas aimé. Du tout. Passe encore que l'on essaie de nous faire croire qu'il s'agit d'un auteur nordique alors qu'il s'agit d'un auteur français. J'avais de toutes façons envie de découvrir la plume de Frédéric Mars depuis longtemps mais honnêtement, à la lecture, ça se ressent. Mais bon, peu importe. Le problème n'est pas là, ou pas seulement là. Je n'ai accroché à rien, à aucun moment. J'ai galéré pour avancer dans ma lecture, refusé d'abandonner en espérant toujours que quelque chose d'interessant allait se passer, en vain. Tout le monde ou presque est plus ou moins impliqué ou corrompu, il n'y a pas un personnage pour rattraper l'autre. Ah si, (attention spoiler), il y en a un qui est cool, sympa et jamais soupçonné par le flic, à l'inverse d'absolument tous les autres, du coup, vous l'avez compris, bein le méchant, en fait, c'est lui..."
Et comment cela s'est-il fini ?
"Sérieusement ? Énorme complot à travers tout le Groenland pour que finalement le flic venu du Danemark, mais qui a été adopté enfant, découvre que les tueurs (attention énorme spoiler) sont tous de sa famille et que les deux filles qu'il a embrassé pendant son séjour sont ses cousines. Non mais sérieusement ???"
http://booksaremywonderland.hautetfor...
September 11, 2018
Despite all the interest in Scandinavian Noir, I can only think of "Miss Smilla's sense for snow" as a mystery set in Groenland. So I really enjoyed this mystery novel. As far as I can understand, it's written by a French author who's spent time in Groenland, or by a Groenlander who's spent time in France. Either way, the author took me to a country I didn't know anything about, and plunked me right in the middle of a handful of mysteries and intrigues that made my head spin... in a most pleasurable way.
It starts when Qaanaq, a Danish police inspector, is sent to Groenland to investigate some strange murders of employees of the oil drilling platforms. It seems as if they've been ripped apart by a polar bear... but that doesn't square at all with the known behavior of polar bears. Plus it's remarkable that they all seem to have a similar statue of a polar bear in their prefab housing. Assisted in a rather slapdash fashion by Appu, an Inuit police inspector with deep local roots, Qaanaq uncovers a multitude of leads and red herrings. Is this about eco-terrorism; someone trying to stop oil drilling? Is this about ferocious business competition - someone trying to make one oil company lose their license so it can be given to another oil conglomerate? Is there a link with the growing movement towards independence from Denmark? Is there a connection with a local movement towards returning to the old INuit way of life ? It is that last link that takes Qaanaaq to a remote village called ... Qaanaag. Yes, there is a personal link : the protagonist was born in Groenland and adopted by Danish parents after the brutal slaughter of his family.
As I said, I enjoyed the book with its many double layers. I thought the book was well plotted, and there were several twists that came out of left field for me, but that still seemed credible. The description of life in Groenland (seal stew, dog sleds and hunting) was fascinating to me. Qaanaaq was not the most engaging character, and we didn't find out much about his back story (how did he come to adopt twins as a single father, for instance). I wonder if this will become a series character.
It starts when Qaanaq, a Danish police inspector, is sent to Groenland to investigate some strange murders of employees of the oil drilling platforms. It seems as if they've been ripped apart by a polar bear... but that doesn't square at all with the known behavior of polar bears. Plus it's remarkable that they all seem to have a similar statue of a polar bear in their prefab housing. Assisted in a rather slapdash fashion by Appu, an Inuit police inspector with deep local roots, Qaanaq uncovers a multitude of leads and red herrings. Is this about eco-terrorism; someone trying to stop oil drilling? Is this about ferocious business competition - someone trying to make one oil company lose their license so it can be given to another oil conglomerate? Is there a link with the growing movement towards independence from Denmark? Is there a connection with a local movement towards returning to the old INuit way of life ? It is that last link that takes Qaanaaq to a remote village called ... Qaanaag. Yes, there is a personal link : the protagonist was born in Groenland and adopted by Danish parents after the brutal slaughter of his family.
As I said, I enjoyed the book with its many double layers. I thought the book was well plotted, and there were several twists that came out of left field for me, but that still seemed credible. The description of life in Groenland (seal stew, dog sleds and hunting) was fascinating to me. Qaanaaq was not the most engaging character, and we didn't find out much about his back story (how did he come to adopt twins as a single father, for instance). I wonder if this will become a series character.
June 20, 2024
Partiamo dall’ambientazione: affascinante. Ambientato in Groenlandia, una natura incontaminata, inospitale ma assolutamente indimenticabile. Gli spazi di questo luogo, disabitati per chilometri e chilometri, rendono la vita difficile e sicuramente poco accogliente, anche più di quello che uno si aspetta.
Ma veniamo al romanzo. Il capitano di polizia Qaanaaq Adriensen, sa di avere sangue groenlandese, di essere nato in questa terra, ma a tre anni è stato adottato e quindi è cresciuto in Danimarca. Deve tornare in Groenlandia perché sono stati uccisi tre operai della Green Oil, la compagnia petrolifera che estrae la materia in quella regione. Sono stati ritrovati, appena riconoscibili per le orrende ferite che gli sono state inferte, che farebbero pensare all’attacco di un orso polare. Ma ci sono molte incongruenze in questa teoria: prima fra tutte il fatto che, in ogni bungalow abitato dagli operai sono stati ritrovati dei tupilak, piccole statuine d’orso di origine inuit, dal significato misterioso. Ad accoglierlo a Nuuk, la capitale più a nord del mondo, ci sono il capitano di polizia Rikke Engel, una donna dall’aspetto gelido, e l’ispettore inuit Apputiku Kalakek. Lo mettono subito in guardia: anche se è nato in Groenlandia, non è una persona gradita.
In questo romanzo dalla bella base thriller, vengono toccati diversi temi dall’aspetto sociale, legati alla difficoltà di vivere in ambienti scarsamente evoluti, in comunità molto piccole, all’aspetto indipendentista, con l’attivismo sempre più estremista proprio per il desiderio di indipendenza dalla Danimarca. L’autore riesce a creare una bella storia dal ritmo serrato, che riesce anche a far percepire al lettore le difficoltà di un territorio gelido (non solo per le temperature) e diffidente. Una storia con una grande anima nordica che fa crollare l’intero castello di carte e le congetture che il lettore si costruisce durante la lettura.
Ve lo consiglio se amate il genere e questo tipo di ambientazioni.
Ma veniamo al romanzo. Il capitano di polizia Qaanaaq Adriensen, sa di avere sangue groenlandese, di essere nato in questa terra, ma a tre anni è stato adottato e quindi è cresciuto in Danimarca. Deve tornare in Groenlandia perché sono stati uccisi tre operai della Green Oil, la compagnia petrolifera che estrae la materia in quella regione. Sono stati ritrovati, appena riconoscibili per le orrende ferite che gli sono state inferte, che farebbero pensare all’attacco di un orso polare. Ma ci sono molte incongruenze in questa teoria: prima fra tutte il fatto che, in ogni bungalow abitato dagli operai sono stati ritrovati dei tupilak, piccole statuine d’orso di origine inuit, dal significato misterioso. Ad accoglierlo a Nuuk, la capitale più a nord del mondo, ci sono il capitano di polizia Rikke Engel, una donna dall’aspetto gelido, e l’ispettore inuit Apputiku Kalakek. Lo mettono subito in guardia: anche se è nato in Groenlandia, non è una persona gradita.
In questo romanzo dalla bella base thriller, vengono toccati diversi temi dall’aspetto sociale, legati alla difficoltà di vivere in ambienti scarsamente evoluti, in comunità molto piccole, all’aspetto indipendentista, con l’attivismo sempre più estremista proprio per il desiderio di indipendenza dalla Danimarca. L’autore riesce a creare una bella storia dal ritmo serrato, che riesce anche a far percepire al lettore le difficoltà di un territorio gelido (non solo per le temperature) e diffidente. Una storia con una grande anima nordica che fa crollare l’intero castello di carte e le congetture che il lettore si costruisce durante la lettura.
Ve lo consiglio se amate il genere e questo tipo di ambientazioni.
May 25, 2023
Interessante l'ambientazione Inuit e le usanze che si leggono nel giallo, intrecciate con la trama. Il protagonista è il capitano della polizia di Copenaghen Qaanaaq Adriensen, nato in Groenlandia da madre danese e padre inuit, e adottato a soli tre anni da genitori danesi. Un giorno, la polizia di Copenaghen lo invia a Nuuk, la capitale più a nord del mondo, per indagare su tre omicidi di operai della Green Oil.
Al suo arrivo, la polizia locale è capitanata da Rikke Engell, insieme all'ispettore inuit Apputiku Kalakek. I cadaveri sono così ridotti male che si pensa, in un primo momento, all'attacco di orsi polari. Ma l'attaccante è più leggero, basso, e non lascia tracce di saliva sui corpi. Ergo, il capitano scopre che si tratta di uno o più uomini. E, durante le indagini, Qaanaaq si rende conto di non essere gradito né dagli altri poliziotti groenlandesi né dai cittadini, quasi tutti cacciatori di foche. Gli Inuit sono poveri, vivono in baracche, ancora legati agli usi tradizionali, di caccia e pesca. Quello che mi ha sconvolto di più (e non sapevo) è che molte giovani inuit di Nuuk si prostituiscono con gli operai stranieri degli impianti d'estrazione petrolifera. Non hanno alcuna chance di migliorare la loro estrazione sociale, salvo che non espatrino verso la Danimarca.
Davvero un giallo molto complesso. Ci sono molte parti che riguardano la politica danese e groenlandese.
Al suo arrivo, la polizia locale è capitanata da Rikke Engell, insieme all'ispettore inuit Apputiku Kalakek. I cadaveri sono così ridotti male che si pensa, in un primo momento, all'attacco di orsi polari. Ma l'attaccante è più leggero, basso, e non lascia tracce di saliva sui corpi. Ergo, il capitano scopre che si tratta di uno o più uomini. E, durante le indagini, Qaanaaq si rende conto di non essere gradito né dagli altri poliziotti groenlandesi né dai cittadini, quasi tutti cacciatori di foche. Gli Inuit sono poveri, vivono in baracche, ancora legati agli usi tradizionali, di caccia e pesca. Quello che mi ha sconvolto di più (e non sapevo) è che molte giovani inuit di Nuuk si prostituiscono con gli operai stranieri degli impianti d'estrazione petrolifera. Non hanno alcuna chance di migliorare la loro estrazione sociale, salvo che non espatrino verso la Danimarca.
Davvero un giallo molto complesso. Ci sono molte parti che riguardano la politica danese e groenlandese.
July 1, 2024
Sarò impopolare visto la marea di "buone" recesioni. Ma inizio con il definire la mia lettura che per finire il libro ho impiegato troooppo tempo: noia mortale, confusione generale che per un crime anche no.
In primis ho scelto il libro ingenuamente pensando che lo scrittore fosse danese o groenlandese, ma invece si tratta di uno scrittore francese che usa uno pseudonimo. E considerando che scrive sotto diversi pseudonimi mi sembra una scelta, questa di "Mo Malo" di cavalcare il trend del momento sulla letteratura scandinava. Troppo evidente scorrendo nella lettura.
Non amo molto gli scrittori francesi soprattutto per come "trattano" i personaggi femminili, che qui più che mai sono stereotipati, perdendo una grande occasione per parlare delle donne inuit, trattando temi che credo un groenlandese non avrebbe omesso.
Il detective: un'occasione persa, perchè poteve essere un vero viaggio emozionante nella (SPOILER) riappropriazione delle sue origini e della cultura interessantissima e bistrattatissima degli inuit della Groenlandia, che invece vengono descritti nelle loro accezioni più negative sconfinando nello stereotipo negativo anche li. Qaanaaq risolve il caso più per via del caso che delle sue deduzioni e i colpi di scena sono freddi e piatti.
La storia di per se poteva essere scritta meglio, più sfaccettata e ricca vista l'ambientazione geografica e culturale, e meno caotica in molte meno pagine.
Sicuramente tornassi indietro non lo rileggerei.
In primis ho scelto il libro ingenuamente pensando che lo scrittore fosse danese o groenlandese, ma invece si tratta di uno scrittore francese che usa uno pseudonimo. E considerando che scrive sotto diversi pseudonimi mi sembra una scelta, questa di "Mo Malo" di cavalcare il trend del momento sulla letteratura scandinava. Troppo evidente scorrendo nella lettura.
Non amo molto gli scrittori francesi soprattutto per come "trattano" i personaggi femminili, che qui più che mai sono stereotipati, perdendo una grande occasione per parlare delle donne inuit, trattando temi che credo un groenlandese non avrebbe omesso.
Il detective: un'occasione persa, perchè poteve essere un vero viaggio emozionante nella (SPOILER) riappropriazione delle sue origini e della cultura interessantissima e bistrattatissima degli inuit della Groenlandia, che invece vengono descritti nelle loro accezioni più negative sconfinando nello stereotipo negativo anche li. Qaanaaq risolve il caso più per via del caso che delle sue deduzioni e i colpi di scena sono freddi e piatti.
La storia di per se poteva essere scritta meglio, più sfaccettata e ricca vista l'ambientazione geografica e culturale, e meno caotica in molte meno pagine.
Sicuramente tornassi indietro non lo rileggerei.
June 23, 2019
Une ambiance de huit-clos se dégage du Groenland tout entier, la majeure partie du pays n'étant que glace soumise au caprice des éléments.Les paysages sont à couper le souffle et décrivent parfaitement l'atmosphère particulière qui se dégage de cette terre proche du pôle, déchirée entre tradition et modernité et entre vie et survie et la méfiance ancrée des groenlandais pour les danois.
Avec Qaanaaq, Mo Malo aborde aussi des thèmes de société qui sont un fil rouge de l'intrigue. Il soulève des questions pour lesquelles il n'a pas forcément de réponses, l'utilisation des ressources naturelles et l'indépendance. J'ai trouvé le récit rythmé et ne me suis pas ennuyée. Les fausses pistes se multiplient.
J'ai adoré les personnages de Qaanaaq et d'Appu, qui sont aux antipodes sur bien des plans. Appu est un bon contrepoids à la rigueur et la méfiance de Qaanaaq et donne lieu à des chocs de culture assez savoureux pendant qu'ils cohabitent. C'est un duo intéressant qui promet pour le second volet de leurs aventures.
Dire que j'ai eu un coup de cœur énorme pour ce polar est un euphémisme ! le début est un énorme coup de poing et la suite ne nous laisse pas redescendre ! J'ai hâte de lire la suite, Disko.
Avec Qaanaaq, Mo Malo aborde aussi des thèmes de société qui sont un fil rouge de l'intrigue. Il soulève des questions pour lesquelles il n'a pas forcément de réponses, l'utilisation des ressources naturelles et l'indépendance. J'ai trouvé le récit rythmé et ne me suis pas ennuyée. Les fausses pistes se multiplient.
J'ai adoré les personnages de Qaanaaq et d'Appu, qui sont aux antipodes sur bien des plans. Appu est un bon contrepoids à la rigueur et la méfiance de Qaanaaq et donne lieu à des chocs de culture assez savoureux pendant qu'ils cohabitent. C'est un duo intéressant qui promet pour le second volet de leurs aventures.
Dire que j'ai eu un coup de cœur énorme pour ce polar est un euphémisme ! le début est un énorme coup de poing et la suite ne nous laisse pas redescendre ! J'ai hâte de lire la suite, Disko.
January 22, 2022
J'ai eu un tout petit peu de mal à rentrer dans l'histoire malgré l'envie de lire et d'aimer ce roman. Et finalement au bout d'une centaine de pages la magie à enfin opéré et je suis complétement rentré dans le monde de Mo Malo.
Clairement il faut, en tant que lecteur, avoir la capacité à apprécier sa lecture, car ici l'auteur ne nous livre pas un page turner mais un vrai roman d'ambiance. Il faut pouvoir apprécier les espaces vide d'homme où la nature règne en maitresse impitoyable. Et chez moi cela à totalement fonctionné. J'ai aimé découvrir ses terres hostiles, pas franchement destiné au tourisme mais qui, moi, me font rêver. L'histoire est un doux équilibre entre politique et Histoire sans que jamais le lecteur ne soit perdu car l'auteur explique très bien le contexte. C'était fascinant de découvrir la culture et les traditions de ce peuple si méconnue. Les personnes étaient attachants (Quaanaaq, Apu, Kajavak ...), l'auteur à su jouer avec nos nerfs (Hello Kris et la meute de Kajavak), nous a fait retenir notre souffle (Quaanaaq perdu dans le grand blanc, la jambe coincée dans la glace).
J'ai vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de l'inspecteur où se mêle les codes de la littérature nordique mélangé à la facilité de la plume française !
Clairement il faut, en tant que lecteur, avoir la capacité à apprécier sa lecture, car ici l'auteur ne nous livre pas un page turner mais un vrai roman d'ambiance. Il faut pouvoir apprécier les espaces vide d'homme où la nature règne en maitresse impitoyable. Et chez moi cela à totalement fonctionné. J'ai aimé découvrir ses terres hostiles, pas franchement destiné au tourisme mais qui, moi, me font rêver. L'histoire est un doux équilibre entre politique et Histoire sans que jamais le lecteur ne soit perdu car l'auteur explique très bien le contexte. C'était fascinant de découvrir la culture et les traditions de ce peuple si méconnue. Les personnes étaient attachants (Quaanaaq, Apu, Kajavak ...), l'auteur à su jouer avec nos nerfs (Hello Kris et la meute de Kajavak), nous a fait retenir notre souffle (Quaanaaq perdu dans le grand blanc, la jambe coincée dans la glace).
J'ai vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de l'inspecteur où se mêle les codes de la littérature nordique mélangé à la facilité de la plume française !
This entire review has been hidden because of spoilers.
February 20, 2024
On se retrouve ici dans un bon policier. Celui ci s'étire un peu en longueur mais cela n'a pas gêné ma lecture car on est vraiment immergé dans l'histoire. En effet, ce livre nous fait vraiment voyager aux confins du Groenland sur des terres divisées entre tradition et modernité. J'ai vraiment vagabondé avec le personnage sur ces terre de neige. Et je n'ai absolument pas trouver la fin, ce qui est un bon point pour un policier censé nous surprendre. Et la fin avec toutes les révélations qui se mettent en place là, ce moment là était un vrai page turner ! J'ai également beaucoup apprécié la quête de soi de notre personnage principal ainsi que les développements des personnages secondaires. J'ai beaucoup aimé moi aussi en découvrir plus sur ce pays et sur les inuits et leur manière de vivre. Vous l'aurez compris malgré une action pas toujours présente ce roman est un oui pour moi ! J'ai vu qu'il y en avait d'autre avec le même personnage je les lirai donc.
January 5, 2020
💙⚛️ Cøup de cœur ⚛️💙 Serait-ce la morsure du froid pølaire ? La blancheur immaculée de l'inlandsis ? Les sonorités claquantes et gutturales du Kalaallisut ? ❄️ Je dois l'avouer : Qaanaaq a exercé sur moi une véritable fascination. Le genre de livre qu'on se refuse de poser, qui obsède à longueur de journée, jusqu'à ce que le tête à tête reprenne et que la magie opère.
Alors oui, parfois, j'ai été perdue. Perdue dans la complexité des secrets politiques, des enjeux économiques et pétroliers. Perdue dans ces noms avec 18 voyelles et 3 consonnes. Perdue dans une enquête policière haletante.
Mais surtout éperdue par l'immensité blanche et violente, par le peuple inuit et ses traditions ancestrales, par le regard rempli d'humilité de l'auteur pour cette nature terrible et sauvage.
Au moment où je referme ce magnifique roman, un seul mot me vient à l'esprit : envoûtée ❄️💙
Merci Mo Malø.
Alors oui, parfois, j'ai été perdue. Perdue dans la complexité des secrets politiques, des enjeux économiques et pétroliers. Perdue dans ces noms avec 18 voyelles et 3 consonnes. Perdue dans une enquête policière haletante.
Mais surtout éperdue par l'immensité blanche et violente, par le peuple inuit et ses traditions ancestrales, par le regard rempli d'humilité de l'auteur pour cette nature terrible et sauvage.
Au moment où je referme ce magnifique roman, un seul mot me vient à l'esprit : envoûtée ❄️💙
Merci Mo Malø.
July 16, 2023
Qaanaaq est le 1ier polar nordique que je lis et j'ai beaucoup aimé.
On suit Qaanaaq, inspecteur dépêché au Groenland pour résoudre une série de meurtres assez sanglant et qui va se retrouvé fasse à ses origines car bien qu'il soit né sur ces terres , il n'y a jamais remis les pieds depuis son adoption à l'âge de 3 ans .
Dans cette enquête tout y est, meurtres sanglants, fausses pistes, rebondissements et histoire personnel de notre héro. On ne sait vraiment pas à l'avance où va nous mener l'auteur.
Les descriptions des paysages sont très réalistes et nous fait plonger dans le froid du Groenland.
ce n'est pas un coup de coeur mais je retrouverais avec plaisirs Qaanaaq dans ne nouvelles enquêtes, notamment avec Disko qui est la suite de cette série
On suit Qaanaaq, inspecteur dépêché au Groenland pour résoudre une série de meurtres assez sanglant et qui va se retrouvé fasse à ses origines car bien qu'il soit né sur ces terres , il n'y a jamais remis les pieds depuis son adoption à l'âge de 3 ans .
Dans cette enquête tout y est, meurtres sanglants, fausses pistes, rebondissements et histoire personnel de notre héro. On ne sait vraiment pas à l'avance où va nous mener l'auteur.
Les descriptions des paysages sont très réalistes et nous fait plonger dans le froid du Groenland.
ce n'est pas un coup de coeur mais je retrouverais avec plaisirs Qaanaaq dans ne nouvelles enquêtes, notamment avec Disko qui est la suite de cette série
October 1, 2018
Un roman TRÈS froid … évidemment l'action se passe au Groenland :P
Sérieux… très bon thriller avec une double quête, soit les crimes à résoudre et la recherche de Qaanaaq pour retrouver ses racines. On y est plongé dans un mode de vie inhabituel pour nous qui vivons plus au Sud, plongé dans le combat d'un peuple qui désire reprendre les rênes de sa destinée…
Je ne sais pas quel écrivain se cache sous ce nom de plume mais BRAVO! C'est réussi comme entrée dans le monde des Thriller :) Et j'espère qu'un jour pas trop éloigné, celui-ci osera se dévoiler pour que je découvre ses autres écrits!
Sérieux… très bon thriller avec une double quête, soit les crimes à résoudre et la recherche de Qaanaaq pour retrouver ses racines. On y est plongé dans un mode de vie inhabituel pour nous qui vivons plus au Sud, plongé dans le combat d'un peuple qui désire reprendre les rênes de sa destinée…
Je ne sais pas quel écrivain se cache sous ce nom de plume mais BRAVO! C'est réussi comme entrée dans le monde des Thriller :) Et j'espère qu'un jour pas trop éloigné, celui-ci osera se dévoiler pour que je découvre ses autres écrits!
April 7, 2024
Qaanaaq est envoyé au Groenland pour enquêter sur des meurtres où l'on pense qu'un ours est intervenu.
J'ai été surprise par ce livre. J'ai découvert le Groenland et une partie de sa culture beaucoup plus sombre que l'image que j'en avais.
L'enquête est intéressante. On comprend vite le lien entre Qaanaaq et l'intrigue. Un peu trop vite à mon goût.
Parfois, le récit manque un peu de rythme.
Le personnage principal aime la photographie et illustre sa vision (et chaque nouveau chapitre) par un cliché.
L'auteur, à ma grande surprise, est français. Il a fait un travail de recherche énorme pour atteindre ce niveau de crédibilité.
Une bonne lecture mais sans plus.
J'ai été surprise par ce livre. J'ai découvert le Groenland et une partie de sa culture beaucoup plus sombre que l'image que j'en avais.
L'enquête est intéressante. On comprend vite le lien entre Qaanaaq et l'intrigue. Un peu trop vite à mon goût.
Parfois, le récit manque un peu de rythme.
Le personnage principal aime la photographie et illustre sa vision (et chaque nouveau chapitre) par un cliché.
L'auteur, à ma grande surprise, est français. Il a fait un travail de recherche énorme pour atteindre ce niveau de crédibilité.
Une bonne lecture mais sans plus.
July 22, 2018
Terrible. Je le recommande. Merci à Anaïs de m’avoir tenté.
Vivement un autre roman de l’auteur, je l’ai peut-être déjà lu dans un autre genre mais pour sa première incursion dans le monde du polar il fait fort, très fort. J’ai adoré. De l’intrigue à l’inspecteur, les étendues du Groenland, les coutumes Inuit, un peu d’histoire sur cette région que je connais très peu il y a tout pour me plaire.
J’espère vraiment retrouver Qaanaaq dans un prochain roman, les remerciements me laissent y croire.
Amateur de bon polar, thriller foncez.
Chronique complète à venir sur le blog
Vivement un autre roman de l’auteur, je l’ai peut-être déjà lu dans un autre genre mais pour sa première incursion dans le monde du polar il fait fort, très fort. J’ai adoré. De l’intrigue à l’inspecteur, les étendues du Groenland, les coutumes Inuit, un peu d’histoire sur cette région que je connais très peu il y a tout pour me plaire.
J’espère vraiment retrouver Qaanaaq dans un prochain roman, les remerciements me laissent y croire.
Amateur de bon polar, thriller foncez.
Chronique complète à venir sur le blog
September 3, 2023
Si tratta del primo caso dell’Ispettore Qaanaaq Adriensen ma gli altri non sono stati ancora tradotti in italiano. Il libro mi è piaciuto molto, la Groenlandia è una terra molto lontana da noi ma ricca di mille sfaccettature. Non solo il bianco ma tante sono le tradizioni inuit che entrano nel libro. Lo consiglio a tutti quelli che amano i noir ma allo stesso tempo le trame dove le emozioni finiscono per intrecciarsi tra loro. C’è spazio nel libro anche per le anime che passano da materia a materia.
February 20, 2025
Long et rempli de clichés. Cette enquête n’en finit pas, peut être à cause du peu d’entrain et du peu d’idées dont font preuve chacun des personnages. Une tuerie rocambolesque digne de James Bond à laquelle je peine à croire, et surtout, surtout, un auteur au pseudonyme nordique que je découvre en fait Français. Il y a pourtant forcément de bons auteurs groenlandais... A croire que la maison d’édition a décidé de ne pas aller les découvrir. Quel dommage. Comme beaucoup de lecteur.ices je me sens un peu abusée par le subterfuge commercial.
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