Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l'avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Parmi ses bagages, un carton marqué d'une croix rouge, ce qu'il lui reste de sa vie passée.
Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu'elle déteste grandit.
Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s'apprivoisent.
Derrière ce titre aussi poétique que la langue de Marie Pavlenko, se racontent deux femmes que la vie a bousculées et qui décident de faire peau neuve. La rencontre de ces deux âmes blessées nous emmène dans une profonde réflexion sur le déracinement, la résilience et l'espoir. Une amitié hors des sentiers battus qui vous marque au fer rouge par sa puissance et sa lumière.
Une histoire forte en émotion malheureusement servie par une plume un peu fade. J'avais pourtant adoré Le Grand Albert de la même autrice bien plus rempli de mélancolie et de poésie. Vouloir écrire du réalisme tout en racontant une histoire semble compliqué. C'est efficace mais pas indispensable.
Au regard du reste du roman la fin me paraît bien rapide et brouillonne.
Masterclass tout simplement et pour reprendre les mots d'un très grand libraire : "porté par une plume hors du commun où la nature est omniprésente, ce livre renferme en ses pages une histoire de résilience et de reconstruction d'une profonde justesse."
Punaise c'était magnifique. Soraya et Astrid sont tellement réelles dans ma tête, c'est fou!
Laissez les gens concernés écrire sur leur histoires, pas une bourgeoise (que j’adore en littérature jeunesse cela dit) qui aurait du rester en jeunesse justement. Le récit est fade et manque de précisions sur tellement de points, élucidés en vitesse avec une fin qui sonne faux comparé à la construction du roman.
« Traverser les montagnes, et venir naître ici », un titre inspirant qui évoque plusieurs images et thématiques poétiques : le voyage initiatique pour surmonter des épreuves difficiles, la quête d’une identité perdue, une métaphore du renouveau et une renaissance dans un lieu singulier, une référence à ceux qui quittent leur pays, et traversent des frontières pour recommencer une nouvelle vie. Autant dire que le titre du nouveau roman de Marie Pavlenko n’aurait pas pu être mieux choisi, tant il évoque, en sus de cette sublime couverture, l’ensemble des sujets cités plus haut.
Astrid a tout quitté, tout vendu pour venir s’installer dans une maison qu’elle n’a même pas visitée au coeur les montagnes sauvages du Mercantour. Elle arrive là avec quelques cartons de son ancienne vie, dont un seul marqué d’une croix rouge renferme les souvenirs de son passé. « Astrid est une plaque de marbre et vit seule, elle aussi, une plaque où rien ni personne ne peut s’encastrer. ». Ici, le silence règne, le paysage est époustouflant, la maison inhabitée manque de chaleur, mais de la chaleur, Astrid n’en veut pas. Lorsque sa « moulinette mémorielle s’anime », Alice frissonne. « Elle est arrivée dans un pays immense. En bordure du monde. La maison est son abri. » Pour faire taire la douleur et se reconstruire à l’abri du monde, dans une région que son compagnon Kamal a tant aimée, Astrid a décidé de « Traverser les montagnes, et venir naître ici ».
Soraya a fui la Syrie avec sa famille. Elle a emprunté la route des Balkans, a été internée dans un camp sordide en Albanie duquel elle s’est échappée avec sa tante. Le chemin vers la liberté est long, semé d’embûches et de passeurs dangereux. La région du Mercantour et ses hautes montagnes est le dernier passage avant le début d’une nouvelle vie, car « Partout dans le monde, la montagne est un refuge. » Cela fait treize mois qu’elle a quitté son pays et marche, en dépit de la fatigue, des conditions météorologiques et d’un « intru » logé au creux de ses entrailles.
Ida, la soixantaine habite le hameau depuis toujours. Elle est céramiste, cultive son potager, possède une poterie. Elle vit seule, ne dépend de personne, elle connaît la montagne comme sa poche. Elle incarne la force tranquille, ne pose pas de questions, mais a toujours une main tendue.
« Traverser les montagnes, et venir naître ici » raconte la croisée des chemins et la rencontre de trois femmes, dont deux aux douleurs communes, qui n’avaient aucune chance de se rencontrer. Pourtant, c’est isolées du monde, au cœur des montagnes, qu’elles vont prendre soin les unes des autres. À une période charnière de leurs vies, quand la douleur frappe les coeurs et les esprits le jour, que les traumatismes réveillent la nuit, trois souffles vont respirer à l’unisson. Lorsqu’un orage semble prêt à foudroyer l’avenir tout entier, que le ciel d’encre s’abat sur de minuscules miettes d’espoir oubliées sur les sentes de l’existence, des raies de lumière inattendues viennent allumer la nuit.
Et c’est là, au creux de ces montagnes silencieuses, que commence le tissage des vies. Le vent, porteur des secrets des cimes, murmure à leurs âmes l’espoir d’une guérison. Leurs corps fatigués par des batailles invisibles se retrouvent, épuisés, mais non brisés, dans cet espace suspendu entre ciel et terre. Chaque jour qui passe, une nouvelle étoile brille dans leurs yeux, comme une lueur ténue qui grandit, nourrie par la chaleur des autres.
Les pierres sous leurs pieds, autrefois ressenties comme des obstacles, deviennent les témoins silencieux de leur renaissance. Chacune d’elles réapprend à marcher, à apprivoiser la douleur, à la transformer en force douce. Leurs mains, qui portaient autrefois les fardeaux de la vie, se tendent maintenant pour soutenir, réconforter, guérir. Elles redécouvrent la chaleur d’une étreinte, le pouvoir apaisant d’une parole chuchotée, et la beauté simple d’un sourire esquissé malgré tout.
Les blessures, bien que toujours présentes, commencent à s’estomper sous la caresse bienveillante du temps. Les cicatrices, loin d’être effacées, deviennent des constellations, des cartes marquant leur parcours vers une vie nouvelle. Elles ne sont plus des femmes brisées, mais des phénix, renaissant de leurs cendres, recréant la vie là où tout semblait s’éteindre.
Le ciel, qui les avait enveloppées de son voile sombre, s’éclaircit peu à peu. L’orage cède la place à une douce pluie, celle qui fait éclore les fleurs sauvages dans les crevasses des rochers. Les torrents déchaînés qui dévalaient les pentes se transforment en rivières paisibles, apportant la promesse d’un renouveau.
Et ainsi, dans ce refuge offert par la montagne, ces trois femmes réapprennent à vivre, à aimer, à espérer. Leurs âmes, longtemps engourdies par la douleur, s’éveillent doucement sous l’effet conjugué de la nature et de la solidarité. Les montagnes, témoins muets de leur souffrance, deviennent les gardiennes de leur renaissance. Et c’est là, au cœur de cette nature sauvage et indomptée, que la vie reprend ses droits, repoussant les ombres et laissant place à un nouvel éclat.
Chaque pas qu’elles font ensemble est une victoire, chaque sourire, une promesse de jours meilleurs. Et dans cet instant suspendu, elles comprennent que Traverser les montagnes n’était que le début, que venir naître ici, c’est réapprendre à marcher sur le chemin de l’espoir.
Dans la douceur de nouveaux matins, alors que la brume dissipe lentement les voix de Kamal, Tom et Jibril, et d’Ibtissam qui s’insinuaient si souvent dans le présent comme des échos lointains, la poésie telle une lumière vacillante, mais tenace, illumine les ténèbres qui entourent les cœurs meurtris. Astrid, autant que Soraya trouvent refuge dans la poésie : elle est ce miroir dans lequel elles osent enfin plonger leur regard, n’y découvrant pas seulement leurs souffrances, mais aussi la possibilité de les transcender. À travers les rimes et les rythmes, les vers et les métaphores, elles apprennent à nommer l’indicible, à apprivoiser les ombres qui rôdent autour d’elles. La littérature devient un baume pour leurs blessures, une main tendue dans l’obscurité, les guidant doucement vers la guérison. « Traverser les montagnes, et venir naître ici » où le passé et le présent se mêlent, tissés par les fils invisibles de la littérature… Les mots, comme des lucioles dans la nuit, éclairent leur chemin, leur montrant qu’au-delà de la douleur, il existe une lumière qui ne s’éteint jamais. Cette lumière, c’est celle de la poésie qui, dans sa beauté fragile et intemporelle, sauve et console, offrant une consolation à ceux qui osent la saisir.
« Traverser les montagnes, et venir naître ici » résonne dans le silence des pierres, caresse les cimes, et offre un moment de littérature qui résonne longtemps. Marie Pavlenko y évoque la solidarité, la maternité, le deuil, l’espoir, la littérature qui sauve le monde avec une exquise finesse. L’écrivaine, avec la délicatesse d’une main qui caresse une cicatrice, dépose sur le papier les fragments épars de vies et vient nous toucher l’âme. À travers son plume, elle tisse un fil invisible qui relie les cœurs blessés, les ramenant peu à peu à la surface, vers nous, là où la lumière peut enfin les atteindre. « Traverser les montagnes, et venir naître ici », la vie reprend le dessus. La littérature, cette alliée silencieuse, nous permet encore et toujours de venir déposer nos fardeaux. Sublime.
Profondément humain, vibrant, puissant. Marie Pavlenko s’attèle ici à un sujet difficile à traiter en littérature, celui des réfugiés de guerre. C’est un merveilleux roman, porté comme toujours par sa plume sublime, tantôt douce tantôt piquante. Les deux personnages principaux sont grands, beaux, forts, fiers, fragiles, brisés, blessés. La montagne est un personnage également, accueillant et puis plus vraiment. J’ai été transportée, ce livre est poétique et politique, il est bien écrit, il est merveilleux, il fait du bien et du mal, il est nécessaire. La poésie y a toute sa place, dans les en-têtes de chapitres elle fait sens et nous parle de façon intime.
Ce livre a été une superbe découverte d’une auteure que je ne connaissais pas.
Malgré quelques premières pages confuses pendant lesquelles j’ai eu des difficultés à assimiler la plume de l’auteure, j’ai finalement fini envoûtée par cette écriture poétique et mélancolique. J’ai immédiatement été conquise par l’émotion des premières pages, qui reste présente tout au long du livre.
Le rythme des chapitres d’Astrid, avec des paragraphes entrecoupés de visions du passé criant la chaleur et le bonheur, m’a fortement secouée. Astrid est un personnage que j’ai adoré, indépendante, très empathique et qui pourtant ne se laisse pas faire par les autres. Soraya m’a également beaucoup émue. Son mal de pays était magnifiquement décrit : comment ne pas se sentir déracinée dans un lieu qui contraste tant avec l’effervescence et l’énergie du sien ? La manière dont elle a été brisée sur le chemin était très bien réprésentée, avec une violence dessinée avec précision, sans être toutefois trop graphique. J’ai été très agréablement surprise de voir qu’Astrid, bien qu’ayant été une mère épanouie, accepte le souhait de Soraya de refuser jusqu’au bout sa maternité et son enfant.
J’ai été happée par le décor de l’histoire. J’ai vécu dans ce village de montagne avec les personnages, j’ai randonné, attisé le feu et bu le thé avec eux. Les descriptions étaient si immersives, sublimées par des métaphores tellement cinématographiques. En voilà une que j’ai beaucoup appréciée : “Protégée par les conifères et le paysage cotonneux, Astrid marche. La montagne a accouché d’un cocon assourdi qui l’emmaillote et la protège.”.
Je n’ai jamais été particulièrement intéressée ni ai réellement compris la poésie, et pourtant j’ai été touchée par plusieurs poèmes intégrés dans ce livre.
J’ai quelques minimes regrets. J’ai trouvé que le double récit avec inversion de point de vue était parfois de trop, notamment pour l’accouchement de Soraya. J’ai également trouvé le personnage d’Ange (candide et pourtant malveillant) un peu confus, j’aurais aimé mieux comprendre l’origine de ses agissements. Pour finir, j’ai été légèrement déçue de la fin, que j’ai trouvé trop abrupte. J’aurais beaucoup aimé voir la représentation de la douleur d’Astrid, sa rechute peut-être, sa progression dans le deuil ensuite.
Ce livre m’a fait résider dans ses ambiances et dans ses paysages, et c’est pour cette raison que j’en garderai, je crois, un souvenir persistant.
This entire review has been hidden because of spoilers.
On veut faire pleurer dans les chaumières. C’est tout ce que j’ai à dire sur ce roman, vraiment. On fait comprendre qu’on a deux destins très tragiques (la mort de la famille, l’exil, le viol, les immigrants, la grossesse (et le post partum) tout ça), sauf que c’est traité de façon tellement maniérée, tellement marquée dans le « regardez comment ces personnages sont tristes » que pfou. Rien n’est réellement dit sur les malheurs des uns et des autres, tout est sous-entendu dans leur passé, mais avec tellement de superlatifs assénés et ré-assénés qu’on finit par ployer la tête. La narration quant à elle ne fait pas oublier au lecteur que la vie est triste, et dure, et difficile, et que y a du malheur, et que pourquoi vous ne regardez pas plutôt le JT pour voir toute la misère du monde ?
Alors !! oui, sujets importants, à traiter, à parler, à missionner. Il faut qu’il y ait des possibilités, aider les gens, mais j’ai vu des documentaires sur La Roya (qui n’est pas le sujet, et pourtant) moins orientés. A un moment y a trop de pathos pour moi, j’ai besoin de plus de subtilité que de phrases misérabilistes dans un roman qui veut défendre une cause. Je défends ces causes pourtant, mais j’ai l’impression d’être frappé toutes les phrases d’un ‘alors toi tu fais quoi ? regarde comme je suis triste et inclusive et triste et le malheur du monde et triste et la douleur sociétale et systémique, et regarde le malheur’.
(Marie Pavlenko ma reine, cet ange tombé du ciel genre)
Porté par une plume hors du commun où la nature est omniprésente, ce livre renferme en ses pages une histoire de résilience et de reconstruction d’une profonde justesse.
Astrid a 40 ans lorsqu’elle achète, sans l’avoir visitée, une maison dans un coin reculé du Mercantour. Elle n’emporte presque rien avec elle, si ce n’est un gros carton marqué d’une croix rouge : ses souvenirs d’une vie passée qui la hante. Soraya, elle, a traversé les frontières depuis la Syrie et marche dans la neige qui n’en finit plus de tomber. Elle a 17 ans et est enceinte d’un enfant qu’elle hait plus que tout.
C’est au cœur de la montagne que ces deux solitudes vont se rencontrer et s’apprivoiser, pour tenter de survivre. Touchant, poignant et poétique : c’est le genre de roman qui me rappelle pourquoi je lis. Parce que les livres divertissent, oui, mais réparent aussi.
(Petit bonus non-négligeable : vous trouverez au fil du texte une déclaration d’amour aux librairies, qui renferment du réconfort, passeuses de mots pour supporter le quotidien… ça vous parle, non ?)
(Oui j’ai fini le livre il y a longtemps mais j’avais jamais écrit ma review ?)
Oh non Si le début m'a plutôt touché mon intérêt pour cette histoire s'est étiolé sur la seconde moitié. Tant dans ce que raconte le roman que la façon dont s'est fait. Une grosse déception tant j'aime Marie Pavlenko et ce qu'elle raconte d'habitude.
C’est le nom de l’autrice, que je connaissais en jeunesse, qui m’a attirée plus que le titre, que je trouvais bien long et qui ne me parlait pas. Bien m’en a pris de tenter la lecture, car quelle claque ! Un vrai beau coup de cœur pour ce roman sensible et dur, qui touche par sa justesse, sa poésie et la beauté de sa narration. Astrid, la quarantaine, a acheté une maison dans un hameau du Mercantour sans même la visiter. Elle fuit une vie perdue. On comprend très vite que ses deux enfants et son mari sont morts, sans savoir comment (on aura la réponse à la fin) ; on partage d’emblée sa souffrance. Peu après son installation, elle découvre dans la neige une jeune femme incapable de se relever, enceinte et épuisée. Soraya a à peine dix-sept, a fui la Syrie, et connaît le parcours atroce des migrants. O combien ce roman est plus parlant que bien des documentaires ou articles de presse ! Les deux femmes vont se reconstruire l’une l’autre, s’ouvrir peu à peu, ce n’est pas simple, ça demande du temps, de la patience, de l’humilité, de la bienveillance, mais tout cela sonne si juste dans ce roman de Marie Pavlenko ! La poésie, par les extraits cités en exergue des chapitres ou par les titres achetés par Astrid, apporte une vraie profondeur, beauté et douceur au texte. C’est splendide, bouleversant. J’ai craint un instant que l’intrigue ne bascule dans la facilité (l’écriture pour la jeunesse ado n’est pas loin, en particulier dans ce que va vivre Soraya avec un personnage), mais l’autrice a l'intelligence de ne pas céder au feel-good dans ce roman publié en littérature générale. On voudrait ne pas finir la lecture pour ne pas quitter les personnages, tout en lisant quasi d’une traite pour vivre pleinement avec eux. C’est cela un roman réussi, non ? Un vrai beau roman qui m'a émue et contenue dans sa bulle terriblement réaliste et représentative de ce dont l’humanité est capable, en bien comme en mal.
Un livre aux thématiques très dures (le deuil, la guerre, l'immigration, le viol) et donc très émouvant. Si la fin est un peu rapide, je comprends les choix, notamment après avoir entendu Marie Pavlenko elle-même faire part de son ressenti face à la façon dont l'Occident traite les personnes qui cherchent à fuir des horreurs : "j'ai honte". C'est horrible et c'est toujours autant d'actualité et rien ne s'améliore, à l'heure où l'extrême droite monte en flèche, à l'heure où d'anciens électeurs de gauche finissent par voter extrême droite même en sachant que c'est contre leurs propres intérêts. Il y a un côté tellement réaliste même là où l'on pourrait penser que c'est cliché. Je pense au personnage du chasseur. Un homme, toujours un fusil avec lui, il fait peur surtout aux femmes, il est de fait dangereux, il va ruiner des vies. Aucun doute sur ses opinions politiques. Mais est-ce un cliché vraiment ? Parce que la description de la peur d'une femme, qui plus est jeune et réfugiée, face à ce chasseur est extrêmement percutante. Et familière.
J'ai eu parfois quelques doutes quant à l'écriture des traumatismes sans trop savoir non plus comment mieux les formuler. Mais, globalement, j'ai apprécié ma lecture. Le vocabulaire est riche, notamment lors des descriptions : de la Nature, des montagnes, de l'art de la poterie, pour installer une atmosphere (cheminée). Tout est très visuel. Et cette histoire et ces personnages resteront longtemps avec moi. On doit faire mieux.
gt à fond j'aimais trop chaque personnage l'histoire les descriptions de la montagne ma reine bisexuelle Ida jusqu'à ce que les dernières pages me tirent le tapis de sous les pieds........ je crois que g vraiment pas aimé la mort de soraya (et max) même si je comprends pourquoi elle a lieu et le message derrière en vrai . ange tu es une sale merde .
This entire review has been hidden because of spoilers.
Un beau roman oui, mais il m'a manqué quelque chose dans tout cela. Les personnages sont touchants, vrais, bien campés. Les montagnes sont aussi belles que dangereuses... Mais j'ai trouvé la fin trop abrupte même si elle est expliquée en postface...
Un beau livre, qui parle de deuil, à travers la vie de 2 femmes qui se rencontrent malgré leurs destins très différents. Néanmoins, j’ai trouvé ce roman assez déprimant, car face à ces histoires de vies très tristes, en tant que lectrice, j’avais besoin d’un peu d’espoir et de reconstruction.
ma plus belle lecture, l’immigration et ce qu’il y a de plus beau comme de plus dur, le tragique et l’espoir, la vie et la mort, la nature et l’humanité
Bouleversant - montre la réalité des personnes fuyant la guerre, qui font face à des horreurs lors de leur parcours migratoire et même lorsqu’ils pensent être « arrivés », notamment au sein de l’Union européenne. Un bon premier support pour mon mémoire. J’adore la manière dont il est écrit ainsi que comment sont répartis les « chapitres ».
Ce roman commence là où les histoires s’arrêtent en général. J’ai aimé rencontrer ces deux femmes au destin tragique dans ce décor de montagne à l’orée de l’hiver. J’ai aimé cette écriture poétique. Et puis je me suis un peu détachée de l’histoire qui devient mélodramatique.