"Jouant de tous les registres, depuis les mètres traditionnels jusqu'au poème figuré, jamais Apollinaire n'a montré dans son expression une telle audace et une telle invention. Ni dans son inspiration. Amant persuadé que Le vice n'entre pas dans les amours sublimes il chante la joie et la douleur des corps sans oublier que "le corps ne va pas sans l'âme", à la fois rêvant d'un inacessible absolu et acceptant les partages les plus dérisoires. Soldat vivant au jour le jour les misères des premières lignes, il a le courage de contempler l'insolite beauté que suscite la guerre, et de la dire. Mais dans la magnificence de l'amour comme dans l'émerveillement qu'il ressent, artilleur, sur la ligne de feu, il reste, proche de nous, l'homme qui sait sa faiblesse et le prix de l'attente : Je donne à mon espoir tout l'avenir qui tremble comme une petite lueur au loin dans la forêt." Michel Décaudin.
Italian-French poet Guillaume Apollinaire, originally Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, led figures in avant-garde literary and artistic circles.
A Polish mother bore Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary Kostrowicki, this known writer and critic.
People credit him among the foremost of the early 20th century with coining the word surrealism and with writing Les Mamelles de Tirésias (1917), the play of the earliest works, so described and later used as the basis for an opera in 1947.
Reading poetry written by horny men, part 2 (part 1 was Twenty Love Poems and a Song of Despair by Pablo Neruda)
This man really did write : "I wish you were a horse so I could ride you" to the woman he was in love with and also told her he would spank her until her posterior will turn black 🙂
Also, in 99% of his poems he talks about her breasts ... i mean i love women too so i understand the appeal but still that was a bit too much :)
Alors honnêtement je suis assez dans l’hésitation disons que c’était bien mais vraiment vraiment étrange Apollinaire tu m’intrigue mais tu m’effraie quelques peu 🔎
« Lorsque deux nobles cœurs se sont vraiment aimés Leur amour est plus fort que la mort elle-même Cueillons les souvenirs que nous avons semés Et l’absence après tout n’est rien lorsque l’on s’aime »
« Bientôt bientôt finira l’oût Reverrai-je mon ptit Lou ? Mais nous voici vers la mi-août Ton chat dirait-il « miaou » En me voyant ou bien « coucou !!!» Et mon cœur pend-il à ton cou ? Dieu ! qu’il fut heureux ce Toutou Pouvoir fourrer son nez partout !! Mais, je n’en suis pas jaloux Les toutous n’font pas d’mal aux loups »
« Ils font les fous pour que l’Étoile nommée Lou ne s’embête pas Et parfois les nuits sont mortelles L’étoile nommée Lou Traverse des prairies d’asphodèles Et des fantômes infidèles Pleuvent dans les abîmes autour d’elle Mais cette nuit est si belle!... Je ne vois que l’étoile que j’aime. »
« Je chante ici pour que tu chantes, pour que tu danses Pour que tu joues avec l’amour Pour que tes mains fleurissent comme des roses Et tes jambes comme des lys Pour que ton sommeil soit doux Lou »
« Ici-bas tous les lilas meurent Je rêve aux printemps qui demeurent Toujours Ici-bas les lèvres effleurent Sans rien laisser de leur velours... Je rêve au baisers qui demeurent Toujours »
« Un rossignol en mal d’amour Chante et rechante tour à tour Sur le mode Majeur Puis le mode mineur Et je voudrais qu’il prît le ton de l’ode Afin de te chanter à ce déclin de jour Ma très chère ptit Lou, ma très chère amour »
« Douce, douce est ma peine ! Ce soir je t’aime à peine Mon cœur, fini l’hiver ! Il vient d’Enfer Du feu, du fer. »
« Nos cœurs pendent ensemble au même grenadier Dont les fleurs de grenade entre nos cœurs écloses »
« Les étoiles parsèment l'air Comme des éclats d'améthystes. »
« Et je cherche au ciel constellé Où sont nos étoiles jumelles Mon destin au tien mêlé Mais nos étoiles, où sont-elles ? »
« Lou, si je meurs là-bas, souvenir qu'on oublie, — Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie, De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur, — Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur ! Et sois la plus heureuse étant la plus jolie, Ô mon unique amour et ma grande folie ! »
« Les lilas de tes cheveux qui annoncent le printemps Ce sont les sanglots et les cris que jettent les mourants Le vent passe au travers doux comme nos baisers Le printemps reviendra, les lilas vont passer »
« Je pense à tes cheveux qui sont mon or et ma gloire Ils sont toute ma lumière dans la nuit noire Et tes yeux sont les fenêtres d’où je veux regarder La vie et ses bonheurs la mort qui vient aider »
« Au lac tes yeux très profond Mon pauvre coeur se noie et fond Là le défont Dans l’eau d’amour et de folie Souvenir et Mélancolie »
J'ai voulu réessayer avec Apollinaire car nous n'avons pas d'atomes crochus. Je me suis dit que c'était l'occasion de tenter le coup surtout que le livre comporte le nom d'une de mes meilleures amies et qu'il parle de ma ville natale. Je me suis accrochée comme j'ai pu, j'ai trouvé que c'était très intéressant avec moult formes de poèmes et de nombreux styles. Cependant, je me suis fortement ennuyée. C'est dommage car les thèmes de l'amour, la souffrance et l'attente sont intéressants surtout en poésie. Comme quoi, je reste sur mon avis de départ en me disant que le livre que j'apprécie le plus venant d'Apollinaire est Alcools.
Pour conclure, un recueil de poèmes très intéressant avec des thèmes assez classiques de la poésie mais sous diverses formes et des styles différents. Cependant, Apollinaire n'est pas ma tasse de thé.
Poemes tres elegant et aussi TRES pervers&intense; il les a écrit pendant La (Première) Grande Guerre, pour son amant Lou. Ils reflètent plusiers préoccupations et, à d'abord, semblent comme collages, comparable à quelques de les Cantos de Pound (particulièrement seizième ou les uns de Pisan), avec scenes de la Guerre et le tranchées, et puis metaphores entre Lou et betes ou oiseaux; quelquesfois il descendra dans le metaphysique. Il est clairement influence a Baudelaire et Rimbaud, son imagerie cet de Fleurs de Mal, mais le rapidité de transition et symbologie (un peu comme les modulations Hoelderliniens) est nouvel, et un genre de poésie que je n'ai vu jamais encor; c'est similar à les poetes "confessional" de la post-guerre Amerique, mais le viscéralité d'image et tone, c'est magnifique et affolant . . . . lisez-les, pour certain.
Une redécouverte d'Apollinaire. Je n'avais pas vraiment aimé Alcools mais j'ai plutôt bien aimé le premier recueil, "Il y a" (dans ce volume), il y a une originalité et un souffle poétique particuliers (entre tradition et modernité etc). Je dirais que les Poèmes à Lou est un entre-deux, de très belles choses mêlées à de terribles grossièretés que j'estime davantage qu'Alcools mais moins qu'Il y a.
Magnifiques poésies d'amour. Dommage que certains mots reviennent un peu trop souvent de poèmes en poèmes (le mot obus notamment). Apollinaire est aussi fort dans des formes courtes que dans des poèmes plus long, en verre libre ou en verre réguliers. Ce recueil n'est pas choquant de modernité comme Alcools mais explore des sensibilités différentes.
C’était beau, un peu farfelu et répétitif par instants. C’est une lecture très singulière qui ne laisse pas indifférent.
Ce contexte historique avec la première guerre mondiale est vraiment intéressant et j’ai beaucoup aimé la façon dont Apollinaire parlait de sa vie au front.
"Au lac de tes yeux très profond Mon pauvre cœur se noit et fond" Banger de la poésie comme disent les jeunes. À ne pas lire si les poèmes sur le sexe c'est pas votre délire, parce Mr. Apollinaire adore ça apparemment 😨
I loved disliking those poems. Though I cannot give it a good rating because I disliked the book. I however liked some of the analogies in it, and the thoughts put in. Good effort of the authors which touched me indeed.
Il y a une horloge qui ne montre que le blanc de l'œil · Je donne à mon espoir mon cœur en ex-voto Je donne à mon espoir tout l'avenir qui tremble comme une petite lueur au loin de la forêt
Il avait ce regard qui parvient à voir la beauté insolente et insolite que suscite malgré tout la guerre… et il avait ce stylo qui parvient à nous la raconter.