«Spécialistes homologués par des autorités inconnues, ou simples supplétifs, les experts révèlent et commentent de très haut toutes mes sottes erreurs, détestables talents, grandes infamies, mauvaises intentions...»
Guy Ernest Debord was a French theorist, writer, filmmaker, hypergraphist and founding member of the groups Lettrist International and Situationist International. In broad terms, Debord's theories attempted to account for the spiritually debilitating modernization of the private and public spheres of everyday life by economic forces during the post-WWII modernization of Europe. Alienation, Debord postulated, could be accounted for by the invasive forces of the 'spectacle'—"a social relation between people that is mediated by images." Central to this school of thought was the claim that alienation is more than an emotive description or an aspect of individual psychology; rather, it is a consequence of the mercantile form of social organization which has reached its climax in capitalism. Debord committed suicide, shooting himself in the heart at his property on November 30, 1994.
Los aportes de la Internacional Situacionista han sido lúcidos y trascendentes, sobre todo para el Mayo Francés, su complejo entorno y su legado. Una combinación inestable de política y vanguardia artística -más práctica que teórica, más subjetivista que normativa, más histriónica que sustancial-, ha sido la clave tanto de su éxito como de su derrota. Debord elaboró en su libro “La Sociedad del Espectáculo” una propuesta dialéctica centrada en la transmutación del capitalismo tardío bajo la forma de lo que hoy se nombra como Show Business. La intuición de un mercado que se extiende, se transforma y se impone espectacularmente en su afán totalitario es brillante. Opino que se trata de un pronóstico que describe buena parte de los siglos XX y XXI, desde Joseph Goebbels hasta Donald Trump. Todo es espectáculo, desde la política a gran escala hasta la vida privada. Todo espectáculo está dominado por el mercado. A contrapelo, el Movimiento Situacionista promovía la creación artístico-política de situaciones capaces de romper ese totalitarismo del mercado espectacular. Era necesario desviar los sentidos de sus significados programados, liberarlos de la opresión del capital. Debord fue el primer intelectual o artista o poeta que lo comprendió. Creo que este objetivo Situacionista no difiere mucho del propósito implícito de lo poético en general, en tanto ruptura de los sentidos convencionales por la vía del lenguaje, de su cuestionamiento. Sin embargo, el estilo de Debord - escurridizo, fragmentario, en simultánea búsqueda y rechazo de una visibilidad parecida al Star System de las grandes factorías del cine- derivó en muchas interpretaciones que son parcial o totalmente erróneas. Este compilado que editó Pepitas de Calabaza con el título de “Esa mala fama…” -palabras de Gorgias de Leontino- reproduce varios textos de Debord en los que intenta rectificar esos errores. Opino que no lo logra. Nuevamente gana el histrionismo de la frase afectada. La confusión persiste. Pienso que este libro se acerca menos a “La apología de Sócrates” -en este caso sería una apología de Debord por parte de Debord- que a la película Sunset Boulevard de Billy Wilder. Hay una molesta nostalgia que termina por ahogar las frases cuando debían lograr claridad. El espíritu poético está intacto, pero la furia melancólica ganó la partida. Un último comentario menor: la edición es bastante mala. La traducción, el diseño y el grafismo son agradables, pero las páginas se despegan durante la lectura. Lomo encolado de baja calidad.
Les réponses de Debord sont agréables à lire et les auteurs ciblés n'ont pas manqué d'originalité dans leurs tentatives de décrire le membre de l'I.S. ou encore de trouver des "scoops" sur sa personne. Il faut voir le film "Réfutation de tous les jugements (...)" de 1975 (cf. https://www.ubu.com/film/debord_refut... ) pour voir que Debord a gardé la même position envers les journalistes et auteurs écrivant sur lui et que ce n'est pas un trait de ses dernières années. Depuis 1993 et l'édition de ce livre, et plus encore après 1994, l'utilisation du terme même de "société du spectacle" de façon erronée est devenue très présente voire un passage obligé dans les médias (voir les propos de BHL qui impute à la société du spectacle la mort de Diana Spencer).
"Un trait de caractère m'a, je crois, distingué de tous mes contemporains, je ne l'aurai pas dissimulé : je n'ai jamais cru que rien dans le monde avait été fait dans l'intention précise de me faire plaisir."
Il y a des jours où il ne fait pas bon d'être journaliste, surtout si on a pondu un article sur Guy Debord. Dans un des ses ultimes écrits, celui-ci ressasse tout ce qui a pu paraître sur lui dans la presse et quelques pamphlets de 1988 a 1992, et c'est loin d'être tendre pour les journaleux.
Bien entendu, le combat est inégal: c'est le ciselé d'un essai contre les impératifs de bouclage d'un journal. La tentation, pour un journaliste, avait été forte; comme Debord ne donnait par principe aucune interview et méprisait la presse dans son ensemble, on en était réduit à des hypothèses, dont certaines tirées par les cheveux, forcément. Mais aussi, comment écrire sur des écrivains "secrets", ceux qui refusent toute médiocratie, les Pynchon, Salinger, Blanchot et Süskind entre autres? Je ne suis pas convaincu qu'il s'agisse toujours d'une manifestation de la "société du spectacle", qui se retrouverait fort dépourvue face au spectacle de l'absence.
Debord écrit: "Je ne suis pas quelqu'un qui pourrait être conduit au suicide [...] par d'imbéciles calomnies". Par des calomnies, non; mais il se suicidera l'année d'après pour d'autres raisons.
Et puis, je comprends mieux maintenant l'animosité de Régis Debray contre l'auteur. Voici ce que Debord en dit: "L'ambitieux ridicule a couru vers tout, s'est jeté sur tout, a tout manqué. Castro, Guevara, Allende, le Mitterrand première variante. Maintenant, il voudrait créer une sorte de science de la médiatisation, il n'en est naturellement même pas capable."
Guy Debord règle ici ses comptes avec les auteurs d'articles de presse le concernant, articles publiés entre 1988 et 1993. Ce texte court, parfois haineux, ne participe pas à la réputation de son auteur....