Lalie a 9 ans, un teint de pêche et des joues roses. Elle a aussi deux frères et des chatons, une belle-mère et deux maisons. C'est une enfant intelligente et vive, une grande sœur attentionnée et une amie fidèle. C'est la petite fille que chacun aimerait avoir. D'ailleurs, tout le monde aime Lalie. Tout le monde doit aimer Lalie. C'est une évidence. Il le faut.
J'ai dévoré ce thriller psychologique glaçant. 4e de couverture : Lalie a 9 ans, un teint de pêche et des joues roses. Elle a aussi deux frères et des chatons, une belle-mère et deux maisons. C'est une enfant intelligente et vive, une grande soeur attentionnée et une amie fidèle. C'est la petite fille que chacun aimerait avoir. D'ailleurs, tout le monde aime Lalie. Tout le monde doit aimer Lalie. C'est une évidence. Il le faut.
Lalie va nous raconter ses états d'âme, sa vie d'écolière, ses copines, sa famille. Lalie n'a pas été diagnostiquée mais elle est sûrement haut potentiel voir très haut potentiel. Elle veut qu'on l'aime à 100%, elle ne supporte pas que l'attention ne soit pas portée sur elle. Elle fait donc tout pour être parfaite, mais chassez le naturel et il revient au galop car Lalie est une enfant particulière qui réfléchit comme une adulte et non comme une enfant de 10 ans. Mais surtout elle ne laissera rien ni personne entacher son bonheur.
Ce thriller est véritablement flippant et même si c'est une fiction, je suis persuadée qu'il existe des enfants comme Lalie. Magali se bonifie de roman en roman, celui-ci est de loin mon préféré (pourtant j'avais adoré les deux précédents). Il est dérangeant, vous met mal à l'aise, vous fait passer par tout un tas de sentiments surtout la colère et l'impuissance face à certaines situations. J'adore ce genre de roman et je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir terminé. La fin est tout simplement parfaite. Un thriller à ne pas rater.
Je viens de le finir... Je n'ai pas réussi à le lâcher ! même si j'ai trouvé la fin un peu rapide et facile il n'en n'est pas moins que ce livre retourne le cœur et l'estomac... Plus on avance dans l'intrigue, plus on s'inquiète, plus on devient fous et plus cette petite fille devient folle. On a peur d'elle et peur de ce qu'elle va faire. On craint la fin et on ne peut s'empêcher de tourner frénétiquement les pages. Un véritable page turner.
Un grand merci à Joël et la maison d'éditions Taurnada pour m'avoir cette nouvelle lecture !
Que c'est bon de retrouver ce que j'aime comme thème et c'est avec une joie non dissimulée que je vous présente "Comme une image". Une couverture qui donne déjà le ton, avec ce regard bien plus intelligent que celui d'une petite fille de 9 ans qui devrait d'abord penser à s'amuser et aimer sa famille, plutôt que chercher comment faire pour ne pas montrer son intelligence. Car oui, Eulalie qui préfère qu'on l'appelle Lalie et ce que tous font depuis le début, est très intelligente. Elle a connu un élève comme elle, qui observe, comprend plus vite que son ombre et s'ennuie dans son niveau. Lalie ne veut pas devenir comme lui, sauter des classes, aller loin de sa famille et elle décide tout naturellement de cacher ses capacités. Aimée par papa et maman, ces deux derniers vont vivre des moments difficile. Papa trompe maman qui veut le récupérer, un bébé en cours de création qui va devenir le petit frère Charlot de Lalie et un petit Malo avec l'autre femme pour ne pas user du mot mis dans le livre. Lalie voudrait retrouver sa vie d'avant, celle où elle était le centre du monde de ses parents, sans Charlie et Malo, sans la séparation de ses parents, sans même le moindre changement. Car sur ce dernier point, Lalie ne supporte pas le moindre oubli, le moindre étonnement. C'est une petite fille qui a besoin de stabilité, qui aime s'habiller différemment des autres et les couleurs sont importantes pour elle. Être une enfant qui a besoin d'être rassurée surtout suite à ses bouleversements qui lui changent la vie ne sera pas de tout repos, surtout lorsque les parents ne se rendent compte de rien.
Des erreurs de parcours du côté des parents ? Assurément, mais il n'y a pas que cela. Le monde des adultes est dur pour les enfants qui n'ont pas l'attention demandée, même si c'est beaucoup, même si l'égoïsme prend une part importante. Le récit est essentiellement du point de vue de notre future adolescente qui a besoin de modifier son comportement en permanence. Les problèmes d'adultes, ces problèmes qui sont entre ses parents l'affectent forcément. Je en cherche aucune excuse aux actes que Lalie a pu faire, je cherche à comprendre le pourquoi et le comment aurions-nous pu éviter certains drames. Parfois sans que nous nous en rendions compte, nous parlons à nos petits normalement, sans chercher à diminuer nos mots, nos phrases en les impliquant dans nos décisions qui ne sont pas forcément des moments évident pour eux. Imaginez que vous ne cessiez de dire devant eux, sans vraiment vous en rendre compte qu'une personne de votre famille est malsaine, méchante, à abattre. Que cette personne ne mérite pas ce qu'elle a, qu'elle devrait mourir, que c'est une voleuse etc. Les mots ont des impacts rien que pour nous, car dans notre esprit en le disant nous nous disons que c'est de trop. Mais un enfant c'est une éponge à émotions et ce petit être va prendre en compte nos mots. Et les prendre en compte signifie surtout que leur confiance en nous est grande et leur cerveau va absorber tout ce que nous pourrions dire de méchant. Lalie vit des jours, des semaines, des mois avec une maman qui est amère, qui en veut à son ex et surtout à la femme plus jeune qui a mis le grappin dessus. Les discussions entre Lalie et sa mère Carmen sont intenses et les questionnements vont aller bon train.
Lalie a du mal avec les émotions, les sentiments. Dire qu'elle ressent quelque chose serait presque juste si cela ne concernait pas les chatons. Ce besoin qui la pousse à continuer des expériences et le fait d'entrer dans sa tête nous fait dire qu'il se passe quelque chose en elle et je ne pourrais pas a=parler de psychologie pour elle, car elle est petite et qu'il est difficile de donner des termes médicaux dans ce cas. Pourtant la folie serait bien en train de s'installer, mais passons. Le résumé laisse une trace de froid sur les bras, dans le dos et le regard de notre Lalie est parfait pour nous montrer que nous, lecteurs, nous ne faisons pas fausse route. Est-ce facile pour nous car ce n'est pas notre enfant ? Forcément, personne ne peut imaginer qu'une petite fille serait capable de tels stratagèmes, d'être ainsi. Les enfants sont sages comme des images, impossible de croire qu'ils soient mesquins, cruels et bien plus encore. L'intelligence est un élément qui revient beaucoup dans l'histoire et je dois admettre que les réflexions de notre Lalie sont véritablement forts. Elle se reprend elle-même, car oui les fautes existent même à l'oral (et comment !) et son regard est dénué de compassion. Elle existe, elle est là, alors à quoi cela sert d'avoir des frères ? Des chats ? Un chien ? Si ce n'est pour tenter des expériences, piquer une crise de jalousie ou tout simplement forcer ses parents séparés à lui offrir les plus beaux cadeaux ? Tout le monde sait qu'un enfant qui vit chez ses parents par alternance va forcément avoir de belles choses afin que les adultes se sentent moins coupables, pas vrai ?
Le récit montre la façon dont Lalie évolue, dont ses pensées souvent froides que nous adultes n'avons pas forcément même si nous avons une barrière qui nous dis que tenter tel ou tel phénomène c'est mal, elle n'a pas cette barrière. Lalie n'a pas cette forme de protection et cela se ressent de plus en plus. Les mois passent et le caractère de la petite fille fait froid dans le dos. Le climat dans lequel vit la petite fille n'est pas forcément sain et cela n'arrange rien, bien au contraire. Les événements se suivent et nous ne pouvons que constater impuissants que l'escalade dans la violence ne s'arrête pas. Physique ou psychologique, la violence est forte, froide et va toucher tout le monde. Qui serait capable de penser que la mort de quelqu'un pourrait lui servir ? Les plans sont machiavéliques et nous imaginons que quelqu'un va s'en rendre compte, que cela va s'arrêter et ainsi que les vies seront plus saines, soignées, prêtes à reprendre de manière moins drastiques. La psychologie de l'enfant est décortiquée sans pour autant mettre des mots dessus. Les maux des adultes eux vont nous mettre sur la piste et le fait que certains d'entre eux sont faibles de natures, mais par-dessus tout ils ne peuvent pas imaginer ce qui se cache derrière une photo. Ce récit ne cesse de surprendre par les personnages qui usent de leur capacité minime pour comprendre ce qui se passe sans imaginer un seul instant que le malheur et le danger sont bien plus proches qu'ils ne le croient.
Il n'y a pas de fatalité dans cette histoire, tout est voulu, sauf les réactions des adultes, de ces grands hommes et femmes qui restent dans le flou total. Père et mère, belle-mère, institutrice, sœur, psy, tous vont devoir faire face à des moments terribles. Ces protagonistes ne sont pas tous décortiqués, si ce n'est la belle-mère qui est une pièce à part. Une personne qui n'est pas la mère, qui est celle qui a "pris" l'homme (je ne dis pas que la femme est la cause de tout, attention, je ne fais qu'indiquer ce qui est dans le récit et ce n'est pas non plus les pensées de l'auteur) n'a pas le droit de ressentir des sentiments vis-à-vis de l'enfant de l'autre. Cette femme laissée pour compte, qui ne devrait pas se montrer, qui devrait rester cachée et taire ses émotions. La place de chacun est difficile pour tout un tas de raisons. L'auteur nous montre bien que rien n'est simple et évoquer ne serait-ce que d'emmener l'enfant d'une autre voir un psy ? Quelle horreur, c'est que cette femme ne l'aime pas ! Vous imaginez le truc ? Lalie est douée, probablement une haut potentiel, mais tant qu'elle en fera pas de test, nul ne le saura. Comme nul ne peut savoir, ne peut imaginer qu'elle va aussi loin. Les pensées restent celles d'une enfant, même si elle se rattrape par moment sur son vocabulaire. Je me dis que c'est un sacré travail d'écrire sr une jeune fille de 10 ans qui doit rester par moment enfantine et tenter de comprendre le monde des adultes (avec ses subtilités entre autre) et augmenter la froideur des sentiments de ce petit bout qui veut aller jusqu'au bout pour garder son monde comme elle le désire.
Comment penser ne pas réussir à vivre sa vie comme les personnages l'entendent ? Comment une si petite chose serait capable du meilleur comme du pire ? Qui va ployer sous la coupe de l'autre ? Les parents ne savent plus ou donner de la tête : une mère qui devient dépressive suite aux nombreuses étapes de sa vie, un père qui s'en veut de beaucoup trop de choses comme d'aimer moins l'un de ses enfants. La grand-mère qui se laisse avoir, les institutrices qui changent d'idées suite à des indices judicieusement positionnés. J'ai imaginé la fin de multiples façons, mais pas de celle-là. Non, j'avais vu beaucoup plus, plus loin, médicales ou non. J'ai été surprise et ne peux m'empêcher de rire jaune en comprenant ce que ces personnages vont encore vivre au-delà de ces pages. C'est une façon de faire qui clôture cette aventure totalement tout en nous laissant imaginer une suite des plus glauques. Les miettes de pains laissés sur ce chemin nous montre la voie, pas besoin de plus pour comprendre la mainmise qui va se faire encore plus forte. Le gant de velours sur la main de fer ne va pas s'évaporer.
En conclusion, j'ai eu un coup de cœur pour ce titre. L'auteur ne cherche pas à enfoncer les adultes ni l'enfant. Elle cherche les bons mots pour nous amener à réfléchir, à comprendre que les actes sont horribles certes, mais si le contexte est trop adulte pour un enfant, est-ce que la moitié de la faute ne viendrait pas de notre part ? La psychologie est complexe, il faut des bases solides et saines que Lalie a perdu trop rapidement. Les adultes sont décryptés selon les drames qui leur tombent dessus et ont la capacité de mettre des œillères sur ce qu'ils pensent. Ces pensées qui feraient d'un enfant un monstre ? C'est impossible, pas vrai. Et pourtant...
J'ai lu Comme une image de @magalicollet Merci encore à Joël des éditions @taurnada pour cet envoi.
🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Lalie 9 ans, mignonne et gentille avec tout le monde. Elle a deux frères, des chatons, une belle-mère et deux maisons. C'est une petite fille très intelligente et vive d'esprit. C'est une grande sœur aimante et une amie fidèle. Tout le monde aime Lalie. Réflexion faite, tout le monde DOIT aimer Lalie. C'est évident et gare à celui qui ne l'aime pas où la contredit...
🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 Je savais que je ne sortirai pas indemne de ce livre et c'est bien le cas ! Ce livre m'a mis les larmes aux yeux, m'a glacé et angoissé au plus haut point ! L'autrice sait rendre un personnage détestable, et nous plonger dans l'horreur psychologique avec cette plume unique. Le personnage de Lalie est très bien décrit psychologiquement. Cette gamine n'a aucune empathie, elle est imbu de sa personne, elle est terrifiante au niveau de la manipulation. À chaque chapitre on se demande jusqu'où ira Lalie !
🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 un roman psychologique noir et un personnage cruel que l'on déteste. J'ai adoré et détesté en même temps ce livre. Très bien écrit, on passe par pas mal d'émotions contradictoires.
Racontée la plupart du temps du point de vue de Lalie, cette histoire met le lecteur dans une position délicate et malaisante. L’aisance avec laquelle cette fillette trompe son monde suscite une profonde angoisse, tout au long du roman. La pression monte jusqu’à devenir insoutenable. Quoi que vous puissiez imaginer à propos de Lalie, vous êtes certainement bien loin du compte ! Ce roman est bref mais éprouvant. Il m’a remuée et angoissée, aussi je n’ai pas pu le lâcher, chaque page tournée invitant à lire la suivante. Une chose est sûre, je n’oublierai pas Lalie de sitôt. Un excellent thriller, que je vous conseille vivement de découvrir. . Ma chronique complète est sur le blog. Caroline - Le murmure des âmes livres
Glaçant. Voilà le mot qui me vient à l’esprit lorsque je referme ce thriller. Avec « Comme une image », Magali met la barre extrêmement haut. Elle nous propose de découvrir ce qu’il y a dans la tête d’une enfant psychopathe. Elle nous informe à juste titre qu’on ne peut pas parler de « sociopathie » ou de « psychopathie » avant 18 ans. Pourtant, elles existent bien dans l’enfance.
Lalie vient d’avoir dix ans. C’est une enfant absolument charmante, jolie, polie, intelligente, agréable à côtoyer. Très bonne élève, elle est appréciée de ses instituteurs et de ses camarades de classe. Tous, sauf Andy. Lalie s’occupe de lui, elle l’aide en classe. Andy n’est pas un idiot, mais il a de grosses difficultés scolaires. Ce n’est pas sa faute, il doit s’occuper de ses petits frères pendant que sa maman travaille. Pas facile dans ce cas d’étudier correctement. Andy n’est pas un idiot, puisqu’il est bien le seul à connaître le vrai visage de Lalie.
Lalie est bizarre, insaisissable, manipulatrice, sournoise. Le lecteur va vite s’en apercevoir. Elle a deux visages : d’un côté la petite fille modèle, sage « comme une image », et d’autre, la petite fille remplie de rancœurs et de souffrances.
« T’as rien compris, hein ? Aujourd’hui, je compte jusqu’à quinze.
Elle s’approche du lit à barreau, pose une main sur sa bouche, lui pince le nez de l’autre et commence à compter lentement. »
Magali a choisi une construction originale pour nous raconter cette histoire : elle alterne les chapitres ou nous sommes dans la tête de Lalie, avec l’emploi du « Je ». L’occasion d’être proche d’elle, de mieux cerner le personnage. Et les chapitres à la troisième personne du singulier, plus neutre, mais permettant de voir comment l’entourage perçoit Lalie, comment elle réussit à manipuler son petit monde.
Qu’est-ce qui a fait vriller Lalie ? Au départ, il y avait une petite graine en elle : Lalie est probablement une enfant à Haut Potentiel. Là où tout a basculé, c’est lorsque son père quitte le domicile conjugal pour s’installer avec Ségolène, sa maîtresse qui attend un enfant de lui. Le schéma familial de Lalie est bouleversé, ses repères sautent les uns après les autres, et le discours de sa mère ne l’aide pas. Elle dénigre Ségolène devant Lalie, lui montant la tête. Lalie, un brin trop possessive, va disjoncter.
On ne peut pas ressentir la moindre compassion pour Lalie. Sachant ce qu’elle pense et comment elle fonctionne, on la déteste un peu plus à chaque page. Quelle peste ! Et encore, le mot est faible. On a envie de prendre le père de Lalie en aparté et lui dire la vérité. Lalie est dérangée, c’est une bombe à retardement.
La difficulté pour chacun de trouver sa place au sein d’une famille recomposée, le challenge pour une maman solo d’élever correctement ses enfants, la garde alternée, ces sujets qui sont de plus en plus d’actualité démontrent combien il est important de protéger les enfants.
« Comme souvent, ses pensées la ramènent à la douleur des belles-mères. Ces femmes qui accueillent des enfants qui ne sont pas les leurs, qui les élèvent en partie, qui les aiment, souvent, mais qui n’ont ni le droit de le montrer ni celui de se mêler de leur éducation. Ces femmes qui ne peuvent que subir le manque si d’aventure, le couple se sépare. Pas de droit de garde ou de visites pour elles, non. Absolument rien. On leur refuse le droit de trop les aimer, tout comme on lui refuse celui d’exprimer sa douleur… »
La théorie de Magali fait froid dans le dos. Je ne sais pas qui est la plus diabolique : Lalie ou l’auteure ? Avec sa plume vive et maîtrisée, Magali trucide tout simplement le lecteur. Le malaise grandit au fil des pages, on sent bien que le pire reste à venir. Et il arrive, inéluctablement. Avec cette fin inévitable, programmée, laissant deviner l’atrocité.
Méfiez-vous, une fois commencé, vous ne pourrez plus lâcher « Comme une image ». C’est un réel page turner de dingue. Encore qu’à certains moments, vous serez obligés de poser le bouquin pour vous remettre du passage lu. Car certaines scènes sont terribles, psychologiquement parlant. Il va me falloir un moment pour oublier Lalie. Une lecture qui ne laisse pas indifférent et dont on ne ressort pas indemne, c’est certain. Je me demande quelle sera sa vie d’adulte, les crimes qu’elle commettra, et pourquoi….
Si le thriller psychologique est votre tasse de thé, n’hésitez pas une seconde. Découvrez l’enfance de Lalie….et imaginez sa vie d’adulte….
« Je n’aime pas le changement, je ne l’ai jamais aimé. Alors, je cache ce que je suis vraiment. Je m’arrange pour glisser quelques erreurs de temps en temps dans mon travail, j’essaye de poser des questions dont je connais la réponse, parce que j’ai vite compris qu’il ne fallait pas être à l ‘écart d’un groupe. La classe, c’est une meute, comme les loups. Quand un enfant est à l’écart du groupe, il ne peut plus y revenir. »
Je remercie les Éditions Taurnada pour cette lecture.
Une petite fille de 9 ans, prénommée Lalie à qui on donnerait le bon Dieu sans confession c'est l'étrange récit imaginé par Magali Collet. Jusqu'à la séparation de ses parents, tout allait bien dans la vie de Lalie. Mais depuis que son père est parti vivre avec une autre femme rien ne va plus. Insidieusement Lalie va mettre en place une stratégie qui lui assurera d'être aimer. On apprend à connaître ce personnage déroutant, sa façon de fonctionner, sa façon de parler. Tout doit se passer comme elle le veut que ce soit à l’école ou à la maison, elle est dans une maîtrise constante. Lalie se sent différente des autres, elles se sent supérieure et fait partie des enfant à haut potentiel. Pourtant rapidement on s’aperçoit qu'il y a des choses qui cloche mais croyez moi vous ne pouvez pas imaginer à quel point. Un sujet comme on n'en voit peu et qui maintient notre attention du début à la fin. Je suis restée choquée par les pensées de Lalie, sa froideur, son calcul et sa capacité à manipuler ont finit par me faire froid dans le dos. Avoir comme héroïne une enfant n'ai pas chose aisée mais en plus lui faire jouer un rôle en total contradiction avec ce que l'on imagine c'était déstabilisant et intriguant à la fois. Jusqu'où ira-t-elle ? Lalie vous réserve bien des surprises. Un roman psychologique qui donne toute sa mesure dans le cheminement de cette fillette. Peu à peu elle va se révéler à nos yeux comme une enfant détraquée, sans émotion sauf celle de la colère qui telle une vague la dépasse. Et les adultes dans tout cela ? Ils font ce qu'ils peuvent et passent régulièrement à côté que ce soit les maîtresses, le directeur de l’école, les parents, aucuns ne voient les signes avant coureurs. Il semble que personne ne soit en mesure de détecter le problème. Je me suis laissée totalement embarquer dans cette fiction lue d'une traite. Un excellent moment passer avec Lalie et ses parents, qui te font prendre conscience de la chance que tes propres enfants soient au final si « normaux ». Bonne lecture.
⭕ Eulalie a tout pour elle. Une bouille d ange à qui on donnerait le bon dieu sans confession, une intelligence très au dessus de la moyenne et sait se mettre sous les feux des projecteurs discrètement. Elle aime être au centre de l'attention et ses goûts vestimentaires et décoratifs sont très classiques. Tout pour plaire à son entourage et avoir tout ce qu'elle veut mais souvent ce qui est parfait en apparence est totalement différent de la réalité. Un ange ? Je vous laisse le découvrir en lisant ce roman.
🚨 Glaçant 😱😱😱 c est le mot qui colle parfaitement à ce roman. C est le premier roman que je lis qui met en scène une gamine de 10 ans et qui décrit avec la précision d un scalpel son évolution, ses réflexions, ses faits et gestes d une cruauté sans nom. On suit Lalie dans son parcours pour rester le centre de l'attention et la façon dont elle écrase ceux qui la gêne sans aucun état d âme. C est flippant à souhait. Je n en dirait pas plus même pour vous laisser vibrer lors de la découverte de l histoire de Eulalie, jeune fille de 10 ans.
🎯 Par ailleurs j ai appris que les termes sociopathe et psychopathe ne pouvaient s appliquer qu'à partir de 18 ans. Mais alors avant on leur donne quoi comme nom ? Pourtant c est étant très jeune que les symptômes se mettent en place. Je trouve ça aberrant car ces enfants lorsqu ils sont diagnostiqués, il faudrait pouvoirs les cadrer et les aider. J en suis tomber de ma chaise.
🏅 Magali Collet a une plume percutante, déstabilisant et véridique, réaliste et flippant. C est fou comme j ai eu m inpression de lire une histoire vraie. Elle m a fait frémir, sursauter par ce calme et ce non ressenti de sentiments, sa froideur. C est bouleversant. Je n avais jamais lu une histore comme celle-ci. Il ne faut rater ce roman sinon vous le regretterez.
🚨Un grand merci à Magali Collet et Taurnada Editions pour leur confiance. Je me tiens à votre disposition pour d autres decouvertes. 💋
Comme une image ||246 pages écrit par Magali Collet|Taurnada Éditions (06/10/2022)| Conseillé par @CalouRmn. Vu du point de vue de la fillette de 10ans ; Lalie qui trouve ses « collègues de travail » beaucoup trop enfantin (j’ai vécu cela aussi !!) . Enfant à haut potentiel intellectuel, premiers amours et premiers drames, les chats font des petits, au secours, on ne peut pas tous les garder !| Charles et Lalie ont une mère, « Carmen » qui se sacrifie pour eux… Même si Lalie demande bien plus d’attention que Charles ! On nous parle d’une école que Lalie réussit les doigts dans le nez..|C’est tout simplement les déboires d’une enfant surdouée.|Mme Ferrat, Andy… Elle se « moque un peu » de lui ses parents pourraient porter plainte, tout cela déduit d’un sentiment de supériorité de sa part…|Lalie a tendance à dire c’est pas parce qu’on a le même sang qu’on s’entend… Elle traite (à 10 ans !) sa nouvelle belle-mère de « pute », car on lui a dit d’employer ce mot. Au final, ça reste une enfant immature, qui a tellement à apprendre… La vrai intelligence, émotionnelle, est de traiter les autres comme on aimerait être traité…|Certains personnages trouvent la mort…|Ce n’est pas tout Rose|Les enfants sont si cruels parfois !!| Lalie questionne la raison d’être de certaines personnes à un entrrement|Comme tout jeune enfant, elle ne connait pas les choses du mensonge et de l’hyprocrisie.|Au finale ce que je pensais être une histoire grandement nombriliste et superficielle, paraît avoir une approche du deuil intéressante et aborder des sujets plus profonds, tels que l’exclusion, le harcèlement, la place des enfants handicapés|Des phrases fortes dans la bouche d’un enfant « Je n’aime pas ma vie »… |Perro le chien a lui aussi un rôle important à jouer ; -)…| Une fin dithyrambique !
Il faut vraiment être un grand auteur pour sortir un personnage comme ça !
J’avais déjà trouvé « la cave aux poupées » très bien écrit mais là…c’est juste diabolique.
Honnêtement je pense que cette lecture, sur un sujet presque « tabou », peut donner des cauchemars à beaucoup de gens !
Violence humaine, violence animale, violence psychologique en passant par le harcèlement, tout y passe et tout est tellement bien écrit.
Pas de sang, pas de gore, rien de tout ça, juste le mal, brut de décoffrage, enfermé dans une gamine de 10 ans qui passe d’ange à démon.
Après un début de livre nous décrivant une Lalie parfaite, enfant modèle, sage « comme une image », Elle devient calculatrice, experte en manipulation, et parfaitement consciente de ses actes.
Comme l’explique l’auteure, on ne parle pas de sociopathie avant l’âge de dix-huit ans alors il faudrait tout simplement inventer un nouveau terme pour décrire ce personnage.
Certains passages sont d’autant plus malaisants qu’il sont souvent racontés du point de vue de Lalie donc d’une enfant de 9 ans qui use de stratagèmes démoniques pour arriver à ses fins et qui, malgré sont jeune âge, a une connaissance parfaite de la psychologie humaine.
C’est compliqué d’imaginer un seul instant que ce genre de comportement puisse réellement exister et pourtant je suis sûr que la réalité peut parfois dépasser la fiction…
Lalie est une petite fille de 9 ans tout ce qu'il y a de plus normal. Elle est excellente élève, toujours polie avec tout le monde, exemplaire à tout point de vue. Sauf lorsque ses parents se séparent... Lalie laisse alors voir son vrai visage, et encore, pas à tout le monde. Elle a l'art de mener en bateau son père, mais n'hésite pas à se montrer telle qu'elle est véritablement avec sa belle-mère ou ses camarades d'école. La petite fille sage du début va alors très vite devenir un vrai démon.
C'est un roman fort, très fort, et très glaçant. L'auteur a choisi d'évoquer un sujet qu'on voit d'ordinaire chez des personnes bien plus âgées, celui de la psychopathie. Ici, il est traité du point de vue d'une fillette, et on ne peut qu'être touché par elle. C'est un personnage vraiment très bien construit, à l'évolution percutante, et sa relation aux autres personnages ou à son environnement est, il faut bien l'avouer, fascinante. Ce roman est fascinant du début à la fin, en réalité, tout autant qu'effrayant. Et à la fin, on ne peut que s'interroger sur les facteurs qui font de telle ou telle personne un être autant dénué d'émotions.
J'ai trouvé la fin un poil tirée par les cheveux, mais en même temps elle permet d'atteindre l'apogée de l'horreur de ce que vivent les personnages qui entourent Lalie, notamment son père. C'est un roman que j'ai trouvé fascinant, effrayant, et je ne peux pas vraiment dire que j'ai aimé ou pas. Il ne m'a pas laissée indifférente, ça c'est certain, et il me marquera longtemps, sans aucun doute !
Vous le sentez venir, avec le résumé, non ? L’enfant diabolique, que tout le monde pense parfait. Et bien Lalie, c’est encore pire ! J’ai à la fois adoré et détesté son personnage. Adoré parce que psychologiquement, je la trouve incroyable - une intelligence au dessus de la moyenne, une façon de penser démente - et détesté parce que bon, vous comprendrez.
Avec des chapitres courts et des pages qui se tournent toutes seules, Magali Collet m’a entraînée au cœur de cette famille qui abrite le démon, autour de personnages attachants - Ségolène, qui est loin d’être dupe, Charlot, Malo… Il règne une ambiance terrifiante dans ce roman, un suspense presque insoutenable : de quoi est capable Lalie, quelle sera sa prochaine vengeance ?
Je trouve le sujet de ce roman vraiment passionnant. Comme le dit si bien l’autrice, un psychopathe n’est considéré comme tel qu’à partir de sa majorité… c’est dingue ! Parce que des - vraies - histoires d’enfants tueurs, il en existe quand même quelques unes. C’est terrifiant !
En tout cas, très bonne lecture ici, très addictive, très sombre, très pesante.
Ça débute comme une conte de fée : une petite fille bien sous tout rapport! J’ai adoré la montée en crescendo faite pas l’autrice qui m’a happée petit à petit. Une histoire lambda qui pourrait arriver autour de vous … et puis tout bascule. La faute aux circonstances? Une pathologie? Un mal-être? Un récit où les émotions s’entrechoquent : émerveillement, tristesse, fureur, consternation, choking-face, chamboulement, frustration… bref ça ne s’arrête jamais. Tellement d’intelligence dans ce jeune corps avec une maîtrise parfait. Le mode « autruche » activé par le père par peur de se confronter à ce qui le dépasse ou juste par amour?
Bref, « Comme une image » est un thriller captivant ! J’ai adoré suivre Lalie, son monde de pensées et observer la façon dont elle s’occupe de chaque obstacle qui obstrue sa route. J’ai aimé la narration dynamique qui présente les deux facettes totalement opposées de la jeune fille. C’est clairement pas un roman qui nous donne envie d’avoir des enfants xD Lalie excelle dans l’art de manipuler son entourage et d’arriver à ses fins par des moyens plus immoraux les uns que les autres. Voir une enfant de 9 ans utiliser tous les outils à sa portée et comprendre comment le monde fonctionne bien mieux que la plupart des adultes est assez terrifiant quand on y pense. Si vous cherchez un thriller bien écrit, rythmé avec une héroïne aussi mignonne que dérangeante, je ne peux que vous conseiller cette histoire !
OMG quel thriller ! Il est glaçant, il se lit d’une traite. J’ai adoré ma lecture, je me suis mise au thriller que depuis cette année et je dois dire qu’avec celui là l’auteure a mis le paquet. Lalie est très flippante comme gosse, c’est le but du roman. J’ai trouvé cela très intéressant et bien écrit, j’ai aimé également avoir le point de vue de presque tout les personnages. Le seul bémol je dirais c’est la fin, elle m’a laissé sur ma faim. Mais en même temps elle est plutôt réaliste. En tout cas si vous aimez les thriller, foncez.
Ce livre m’a totalement perturbé et je ne m’attendais pas à ce qu’il me plaise autant. La plume était fluide, c’était rapide à lire et addictif. La fin a été peut être un peu bâclé tout de même mais vraiment angoissante. Je pense sans aucun doute qu’il fait à présent parti de mon top 5 de thriller favori. On est totalement prit dans l’histoire, on veut savoir comment tout cela va se terminer et le dernier chapitre ainsi que l’épilogue laisse la bouche grande ouverte, je lirais d’autre roman de l’autrice parce que celui-ci est un gros coup de coeur!
J'ai beaucoup aimé cette lecture et la plume de l'autrice Je suis entrée instantanément dans l'histoire et ne l'ai plus lâchée. Un très bon thriller, le personnage est fictif mais j'avais vu un reportage/interview d'une petite fille Anglaise du nom de Beth Thomas. Elle avait ce même profil psychopathe/sociopathe.
Ce livre m’a totalement perturbé et je ne m’attendais pas à ce qu’il me plaise autant. La plume était fluide, c’était rapide à lire et addictif. La fin a été peut être un peu bâclé tout de même mais vraiment angoissante. Je pense sans aucun doute qu’il fait à présent parti de mon top 5 de thriller favori. On est totalement prit dans l’histoire, on veut savoir comment tout cela va se terminer et le dernier chapitre ainsi que l’épilogue laisse la bouche grande ouverte, je lirais d’autre roman de l’autrice parce que celui-ci est un gros coup de coeur!
C'est un thriller psychologique. Il est la plupart du temps conter par Lalie, petite fille de 10 ans psychopathe. Je l'ai bien aimé, ça se laisse lire facilement pour les amateurs mais je suis déçue de la fin.
J’ai dévoré ce livre en moins de 24h ! J’au beaucoup aimé l’histoire que l’on raconte a l’interieur !! Petite deception sur la rapidité de la fin, ce qui explique le 4 étoiles !
Nous découvrons une petite fille d'une dizaine d'années, adorable, jolie, gentille et pourtant...
Ce roman m'a captivé. Quel merveilleuse idée de la part de Magali Collet de traiter de ce sujet. J'étais était complètement embarqué dans cette histoire, au coeur de cette famille et je me suis régalée.
J'ai découvert Magali avec son roman les yeux d'iris que j'avais déjà énormément apprécié mais celui-ci est, à mes yeux, encore meilleur.
L'autrice arrive à nous plonger parfaitement dans cette ambivalence dans laquelle se trouve les personnages, d'un côté c'est évidant que Lalie soit un monstre et d'un autre côté on comprends la difficulté d'accuser une petite fille de 10 ans qui se montre souvent un visage d'ange.
J'ai apprécié être dans la tête de Lalie et de comprendre son mécanisme de penser. C'était très intéressant. A chaque fois, dans le roman je me dis qu'elle ne peux pas faire pire mais si, l'autrice a réussi à me surprendre cette scène final assez impressionnante.
Tu l'auras compris, cette lecture m'a complètement emballée et fait sans doute partie d'une de mes favorites de cette année, alors merci Magali Collet pour cette histoire.