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Les Années douces - Intégrale

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Dans le café où elle a ses habitudes, une trentenaire, Tsukiko, fait la connaissance d’un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu’elle le connaît : il fut autrefois son professeur de japonais. Elle est célibataire, il est veuf. Complices, ils prennent l’habitude de se revoir dans le même café, au hasard de leur emploi du temps, puis, bientôt, d’improviser des sorties ensemble. Insensiblement, à petites touches légères, une connivence s’établit, puis une véritable affection, et peut être même… Ce sont ces rencontres que retracent une à une les chapitres des Années douces, chacune comme une histoire à part entière : la cueillette des champignons, les poussins achetés au marché, la fête des fleurs ou les vingt-deux étoiles d’une nuit d’automne.

440 pages, Paperback

Published March 18, 2020

5 people are currently reading
74 people want to read

About the author

Jirō Taniguchi

205 books616 followers
Name (in native language): 谷口 ジロー
Zodiac: Leo

He began to work as assistant of the late mangaka Kyota Ishikawa.
He made his manga debut in 1970 with Kareta Heya (A Desiccated Summer), published in the magazine Young Comic.
From 1976 to 1979, he created several hard-boiled comics with the scenarist Natsuo Sekigawa, such as City Without Defense, The Wind of the West is White and Lindo 3.
From 1984 to 1991, Tanigushi and Natsuo Sekigawa produced the trilogy Bocchan No Jidai.
In the 1990s, he came up with several albums, among which Aruku Hito (歩くひと), Chichi no koyomi (The Almanac of My Father), and Keyaki no ki.
In 2001, he created the Icare (Icaro) series on texts by Mœbius.
Jirô Taniguchi gained several prizes for his work. Among others, the Osamu Tezuka Culture Award (1998) for the trilogy Bocchan No Jidai, the Shogakukan prize with Inu wo Kau, and in 2003, the Alph'Art of the best scenario at the Angoulême International Comics Festival (France) for Harukana Machi-E.
His work has been translated in many languages.

Far from the violent storylines often associated with the manga, Taniguchi has developed a very personal style, more adult. Along with other writers, like Tsukasa Hōjō, his comics focus more on the Japanese society and culture, with a subtle analysis of its customs and habits.

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Community Reviews

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1 star
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Displaying 1 - 8 of 8 reviews
Profile Image for Juliette Jahm.
95 reviews550 followers
March 2, 2025
J'avais acheté cette BD avec un chèque cadeau que j'avais reçu à Noël.
Je suis une fervente admiratrice et consommatrice du travail de Jiro Taniguchi, son travail est aussi agréable que reposant à lire.
Cette histoire, inspirée du roman d'Hiromi Kawakami m'a fort plue et je l'ai trouvée en somme très humaine. Rien à voir avec les romances ou tranches de vie bourrées de rebondissements et d'immenses sentiments que j'ai eu l'habitude de lire/voir ces dernières années.
Un peu de réalisme et de lenteur dans cette chose qu'est la vie me semblent être une nécessité absolue à notre époque où tout doit/va si vite..
74 reviews
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February 28, 2021
Ça donne faim, ça donne soif. Comme un film de Kore-eda, version manga. C’est doux comme un agneau, juste assez sentimental sans déborder dans le quétaine. Taniguchi me donne toujours envie d’errer en regardant le ciel.
Profile Image for Julia Schubert.
322 reviews
December 31, 2024
Eine ungewöhnliche Liebesgeschichte mit gemischten Gefühlen

Als ich dieses Buch geschenkt bekam, war ich total neugierig auf diese japanische Geschichte. Der Klappentext versprach ja eine "zarte Liebesgeschichte", und die Illustrationen von Jiro Taniguchi sind wirklich atemberaubend schön. Sie fangen die melancholische Stimmung der Geschichte perfekt ein - da musste ich beim Durchblättern echt staunen.

Die Hauptfigur Tsukiko ist... anders. Irgendwie faszinierend, aber auch schwer zu greifen. Ich hab mich beim Lesen oft dabei erwischt, wie ich innehielt und über ihr Verhalten nachdenken musste. Besonders ihre sich langsam entwickelnde Beziehung zu ihrem früheren Japanischlehrer hat mich ziemlich durcheinander gebracht. Ehrlich gesagt fand ich das manchmal richtig seltsam und auch ein bisschen unangenehm.

Das Buch hat definitiv seine Stärken - es gibt spannende Einblicke in die japanische Kultur und ist künstlerisch hochwertig umgesetzt. Trotzdem konnte ich irgendwie keine richtige Verbindung zu den Charakteren aufbauen. Die ungewöhnliche Art, wie sich die Beziehung entwickelt, ist bestimmt mit Absicht so geschrieben, aber bei mir hat's eher Befremden als Mitgefühl ausgelöst.

Ich glaube, das ist so ein Buch, bei dem sich die Geister scheiden werden. Die Zeichnungen sind der absolute Hammer, aber die Geschichte selbst... da bin ich echt zwiegespalten. Von mir gibt's 3 von 5 Sternen.
Profile Image for Clodjee.
556 reviews8 followers
February 22, 2021
C’est un récit très anecdotique divisé en dix-neuf chapitres (ou “rencontres”): La lune et les piles, Les poussins, Vingt-deux étoiles, La cueillette des champignons (1 et 2), Nouvel an, Renaissances, Fête des cerisiers (1 et 2), La chance, Orage de mousson, L’île (1 et 2), Sur la grève (un rêve), Le grillon, Au parc, Le cartable du maître, Parade (1 et 2). Je comprend fort bien pourquoi Taniguchi a voulu faire cette adaptation, car cette histoire s’apparente très bien avec sa thématique de déambulation gastronomique qu’il a mainte fois utilisée dans des récits comme L'Homme qui marche, Le Promeneur ou Le Gourmet solitaire. C’est un très beau récit — lent et contemplatif — qui se lit plutôt bien et qui, comme la vie des personnages de Taniguchi, se savoure tranquillement. L’artiste a atteint le sommet de son art et l’on voit sa maîtrise tant dans la mise en page que dans son magnifique style précis et détaillé.

Les années douces est un très bon manga que j’avais déjà lu lors de sa sortie en deux volumes et que je me suis fait un plaisir de relire avec la parution de l’intégrale. C’est du Taniguchi à son meilleurs…

Lire mon commentaire complet sur https://clodjee-blog.com/2021/02/22/l...
Profile Image for Muriel Kodjo.
20 reviews
January 22, 2022
Tsukiko, l’un des personnages principaux, est une femme que j’ai trouvé rafraîchissante. Elle n’est pas le stéréotype de la femme parfaite. Elle a une vision différente et ses échanges avec le maître font réfléchir sur beaucoup de sujets intéressants. Facile à lire et très bien illustré. Une histoire à lire tranquillement en sirotant une tasse de thé.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Elisa.
25 reviews1 follower
January 24, 2024
I was disappointed for this one. Tanigushi’s brush is wonderful as always, but this time, it was more about the story itself. I didn’t really like it.
Profile Image for Culturevsnews.
1,009 reviews9 followers
June 15, 2025
Avec Les Années douces, Jirô Taniguchi s’empare pour la première fois d’un récit centré sur une relation amoureuse, mais fidèle à son style, il en fait tout sauf une romance banale. Adaptant le roman intimiste et contemplatif de Hiromi Kawakami, il offre un manga d’une rare élégance, à la fois pudique, profond et infiniment mélancolique.

Tsukiko, une femme célibataire d’une trentaine d’années, mène une existence paisible et solitaire à Tokyo. Un soir, dans le petit bistrot où elle a ses habitudes, elle reconnaît un vieil homme qui lui semble familier. C’est son ancien professeur de japonais au lycée, qu’elle commence, presque par jeu, à appeler simplement « le Maître ». Ils se croisent, puis se recroisent. Lentement, sans qu’aucun d’eux ne le décide, leurs rencontres deviennent régulières. Le lien se tisse dans le creux des habitudes : partager un plat, commenter un saké, se promener au marché ou sous les cerisiers en fleur.

Ce qui fait la force de ce récit, c’est la lenteur assumée de la relation, la façon dont le quotidien se fait le vecteur d’un attachement d’abord imperceptible. Pas de drame, pas de rebondissements : Les Années douces est un récit de surface tranquille, mais aux courants émotionnels profonds.

Taniguchi et Kawakami composent un duo de personnages profondément humains et touchants. Tsukiko est une héroïne atypique : elle n’est ni particulièrement belle ni extravertie. Elle est rêveuse, parfois maladroite, souvent perdue dans ses pensées. Le Maître, lui, est tout en retenue, d’un raffinement suranné, presque hors du temps. Leur lien repose sur la pudeur, l’attention aux détails, la cohabitation silencieuse des solitudes. C’est une forme d’amour que l’on ne lit pas souvent : celui qui s’insinue, avec le respect du temps, des silences, de la distance.

Jirô Taniguchi déploie ici tout son art de la narration silencieuse. Son dessin est sobre, clair, réaliste, presque photographique dans sa capacité à capter la lumière d’un lieu, la texture d’un plat, le vent qui fait voler un manteau. Chaque case semble suspendue dans le temps. Les visages parlent avec peu, mais tout y est : la gêne, le trouble, la douceur, le regret.

Il donne à voir un Tokyo sans fard, entre immeubles fades et ruelles familières, où l’on ressent chaque saison, chaque rituel. Le découpage lent, contemplatif, installe une atmosphère feutrée, à l’image du lien qui se crée entre les deux personnages. Le lecteur est invité à ralentir, à observer, à ressentir sans que l’histoire ne dise tout.

Les Années douces interroge aussi la différence d’âge, la solitude en ville, et les formes discrètes de l’amour qui ne se vivent pas comme des passions brûlantes mais comme une présence, une fidélité du cœur. C’est un manga sur le temps qui passe, sur ce que l’on n’a pas dit mais qu’on aurait voulu, sur l’amour tardif, celui que l’on reconnaît une fois qu’il s’en va.
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