2 hommes, 1 femme, ZERO possibilité ! Après Perfect World et GAME, entre nos corps, les Éditions Akata continue d'explorer le vaste éditorial du shôjo manga adulte, avec un titre qui prend à contrepied le genre "romance" ! Avec son personnage féminin indépendant, son triangle non-amoureux, et son humour, Aromantic (Love) Story pourrait s'imposer comme un must-have féministeFutaba Kiryû, 32 ans, est autrice de mangas. Ce qu'elle adore par-dessus tout, c'est dessiner des shônen bien sociaux ! Le problème, c'est que ce genre ne marche plus du tout... Du coup, pour essayer de vraiment lancer sa carrière, son éditeur lui propose (impose ?) de s'essayer à un autre genre de shônen : le harem manga ! Gros hic : elle déteste ça, et surtout... elle ne s'intéresse pas du tout à l'amour. Bien malgré elle et agacée par l'injonction sociale qui impose aux femmes d'être forcément amoureuses, elle entame l'écriture d'un shônen manga romantique. Contre toute attente, le succès est immédiat, et la voilà condamnée à continuer de dessiner une série à laquelle, elle-même, elle ne comprend rien... Pour ne rien arranger, elle se retrouve très vite prise entre deux feux : d'un côté, la touchante vénération d'un assistant de douze ans son cadet, de l'autre, la séduction flamboyante d'un scénariste d'anime quadragénaire. Une situation cauchemardesque pour cette célibataire endurcie
Je suis tombée sur cette série en effectuant une recherche avec le mot-clé "aromantic" dans le moteur de recherche de ma bibliothèque publique locale. Ces mangas sont les seuls résultats que j'ai trouvés. La "pression" d'aimer cette série était donc élevée et j'ai eu peur d'être déçue par le dénouement, surtout vu l'usage du trope du triangle amoureux qui persiste jusqu'à la fin de la série.
Heureusement, je n'ai pas été déçue au final. J'ai même beaucoup aimé les deux derniers tomes de la série. Le triangle amoureux monopolise un peu moins la narration pour faire place à des intrigues plus variées et qui mettent en relief l'évolution des personnages et de la réflexion du personnage principal sur sa sexualité et les pressions qu'elle subit sur le plan sociétal, personnel et professionnel. La série a ses faiblesses, notamment j'ai trouvé qu'on patauge un peu trop longtemps dans le triangle amoureux, mais s'est taillée une place dans mon coeur.
Je donne 3,5 étoiles pour l'entièreté de la série.
Je suis contente et satisfaite de la fin ! J'avais vraiment peur mais ça reste en cohérence avec le personnage de Futaba et ses sentiments, et j'ai beaucoup aimé la conclusion pour tous les personnages.
Très bonne série et j'ai vraiment adoré tout ce travail autour de l'asexualité, de l'aromantisme et les autres minorités. Tout ce qui touche également au harcèlement sexuel, et toute cette pression sociale autour du mariage, encore plus au Japon.
Après avoir lu le premier tome il y a des mois, j'ai enfin terminé cette saga en enchaînant tous les tomes suivants. Heureusement, l'histoire est assez facile à se remémorer à la lecture du tome 2. Ce manga n'est pas exempt de défauts mais il avait suffisamment de qualités pour m'avoir beaucoup plu.
Premièrement, le sujet est très intéressant et je m'y retrouve assez personnellement, même si c'est un sujet vaste et compliqué, et qu'il y a également beaucoup de choses dans lesquelles je ne me retrouve pas. Je pense cependant que c'est ce thème de l'asexualité et le fait de se sentir "à l'écart" de la société qui fait toute l'originalité du manga. D'ailleurs j'ai trouvé la fin très réussie, même si elle peut aussi être un peu frustrante, une autre fin n'aurait pas été en accord avec le message du manga. Les personnages sont tous intéressants et ont leur propre personnalité, parfois loin des clichés que l'on peut retrouver dans les shojos. En fait, sachant que toute l'histoire est basée sur la psychologie des personnages, c'est peut-être normal, dans le cas contraire celui-ci n'aurait vraiment eu aucun intérêt.
En revanche, moi qui déteste les triangles amoureux, on y a droit pendant toute la série... Heureusement qu'il est assez original ici par la situation de l'héroïne, mais j'avoue que cela m'a parfois un peu gonflée/exaspérée. D'autant que comme souvent ce n'est pas mon favori qui avait le plus souvent la "préférence" de la concernée :P. L'autre défaut notable est le fait que l'histoire tourne un peu en rond. On est beaucoup centré sur les réflexions de l'héroïne, ce qui est très bien certes, mais du coup l'histoire n'avance pas et l'on commence à s'ennuyer un peu. C'est une bonne chose que la série soit courte sinon je ne suis pas sûre que j'aurais été jusqu'au bout.
Pour conclure c'est une série sympathique, qui change assez de ce que l'on peut avoir l'habitude de lire en shojo.
J’étais mitigée par rapport au tome 1, mais j'ai quand même lu le tome 2 quelques mois plus tard, et… je n’ai pas pu m’arrêter. J’ai enchaîné sur le 3, le 4, jusqu’au tome 5. L’histoire ne m’intéressait pas plus que ça, c’est le quotidien d’une mangaka. Mais je me reconnaissais dans les paroles de Futaba. Pour une fois, je ne devais pas faire un effort pour comprendre ce qu’un personnage ressentait, je ne devais pas mettre mes émotions en veilleuse comme je le fais si souvent dans les romances. Futaba est différente de moi, mais sur le plan qui semble si fondamental aux autres, celui de la romance, nous nous ressemblons.
Ça ne devrait être qu’un minuscule point commun, mais la pression romantique est si forte que j’ai eu l’impression de n’avoir jamais lu une histoire avec un personnage qui me ressemblait autant. A un moment, elle parle d’ailleurs de création : si elle est sincère dans son art, peu s’y identifient et elle ne peut pas en vivre. Alors elle s’acharne à écrire des romances, mais celleux qui sont zedromantiques doivent fournir beaucoup moins d’efforts pour obtenir autant de succès. C’était vraiment intéressant, et tellement vrai !
C’est là que j’ai compris à quel point la représentation, c’était important. Quoi, c’est donc ça, de s’identifier à un personnage ? D’en avoir un qui partage mes pensées, qui me prouve que j’existe ? Même si l’histoire ne me passionnait pas, j’en voulais encore, je voulais rester avec Futaba. Mais il n’y a que cinq tomes, et pas épais par-dessus le marché… ma chronique complète ici : https://elainevker.com/blog/2020/02/1...
Cette série de 5 tomes est vraiment superbe ! J'adore la personnalité de l'héroine, qui défends avec corps et âme ses convictions tout en étant perpétuellement interrogé sur sa propre personne, ce que ca sous entends. C'est rafraichissant de retrouver dans des mangas des mises en questions des codes qu'on retrouve fréquemment dans ceux ci (le baiser contre un mur, le personnage androgyne qui n'est pas juste "un mec qui s'amuse" mais une personne transgenre !") et le milieu de l'édition japonaise de mangas qui sert ainsi de terrain de jeu pour cette histoire ! Les deux love interest sont totalement opposées et assez intéressant. Je ne pouvais pas espèrer une meilleure fin pour cette série que je conseille vivement
Bref, « Aromantic (love) story » part d’une bonne idée, parler des personnes aromantiques et asexuelles. Malheureusement, on divague un peu trop sur d’autres sujets (pus ou moins passionnants) et vu le nombre de tomes, la mangaka pouvait difficilement se le permettre. Au final, le thème principal n’est pas très bien développé et on tombe facilement dans des gags ou des scènes qui viennent complètement gâcher le propos. De plus, j’ai été déçue par l’évolution de Kitamura et par la façon d’agir de Kiryu. Seul Asakura m’a plu mais ce n’est pas non plus avec lui qu’on a les conversations les plus intéressantes. Enfin, je regrette aussi le manque de naturel dans le parler des personnages, la traduction laissait à désirer.
La fin d'une saga qui a souvent, je trouve, tourné en rond mais je suis tout de même contente de l'avoir lue et encore plus que ce genre de débat sur la sexualité et la romance existe, avec la mise en avant d'un personnage qui questionne son asexualité. On ne parle pas assez des minorités sexuelles et ce genre d'histoires est fondamental pour ouvrir le débat. J'ai beaucoup aimé cette conclusion et la décision finale de Futaba également.
J'ai aimé le dénouement final, même si j'ai souvent trouvé l'histoire un peu fouillis et les intégrations de renseignements très précis parfois étrangement placés dans la narration (je vise ici les informations sur le racisme en tant que norme sociale, par exemple). Il y a quelques bonnes réflexions des personnages mais j'ai aussi trouvé que les dialogues manquaient de naturel et d'a-propos.
Ce dernier tome était vraiment au top. La fin est vraiment bien écrite, très cohérente avec le personnage de Futaba. J'ai beaucoup ri. Même si plus si secrètement, j'espérais qu'il y ait une fin plus ... Mouvementée amoureusement parlant.
Une héroïne authentique, une thématique originale et abordée sur le ton de la comédie, avec des réflexions vraiment intéressantes. Au final, un très bonne série qui ne déçoit pas.
C’est une petite saga que j’ai vraiment pris plaisir à lire. On y parle de mangas, d’édition, de questionnement d’identité avec une petite pincée "d’amour" et de bien d’autres choses. Je suis assez satisfaite de la fin de cette saga qui se termine de la manière dont j’espérais profondément qu’elle se termine. C’est le genre de manga à lire pour se détendre sans prise de tête, avec tout de même, quelques questionnements intéressants sur la vie humaine. En bref, une chouette petite série !