Dehors, toundra. Blanche. Toute blanche. La terre, le ciel. Pas d'horizon. Impossible de fixer quoi que ce soit. Les muscles oculaires ne savent plus. L'aveuglement, le grand. Le blanc. Dans le Grand Nord du nord, dans le froid et le blanc de partout, Dorothée va vivre avec le Yéti, rencontrer des enfants et des adultes, des Inuit et des Blancs du Sud. Sa vie deviendra un long crissement de bottes dans la neige, quand les pierres veulent fendre et les doigts tomber. Dorothée va devoir se trouver et s'apprendre. Entre le western nordique et le roman d'intrigue, Panik est une fable polaire qui met en scène le Nunavut, une contrée méconnue, un endroit où la réalité dépasse la fiction. Geneviève Drolet signe ici son oeuvre la plus achevée, un des plus beaux romans du Nord et du Froid qu'il nous ait été donnée de lire. Avec ce roman d'une beauté et d'une force inouïes, elle nous montre l'étendue de son immense talent.
GENEVIÈVE DROLET est une bête de cirque. Entre les pirouettes, les tournées et les cours par correspondance, elle développe une passion pour les livres. Elle écrit devant les portes d'embarquement des avions qui la mènent partout dans le monde. On a pu la voir avec le Cirque Éos, le cirque Éloize, le Cirque du Soleil et les 7 doigts de la main.
C'était donc ben bon ce livre-là. Pourtant on m'avait averti. Mais j'y croyais pas trop, je me disais : "encore un livre sur le Nord, ça fera !" Mais non, ça fait pas ! Quand c'est bien amené comme ça, ça l'fait, en masse ! En tout cas. Ce que je veux dire, c'est que c'était un ben bon roman, à lire, maintenant !
Je pourrais certes être plus cohérente, mais d'autres l'ont été avant moi. Suffit de vous dire que c'était vraiment bon, un peu grinçant, touchant, mais surtout drôle ! Et attachant !
" Je me suis tue parce que oui, j'avais remarqué les enfants qui traînaient partout dans le village sauf dans leurs classes respectives, mais j'étais certaine qu'il y avait quelque chose à changer pour que ça s'améliore parce que les gens qui créaient les programmes étaient sûrement Blancs et comment pouvaient-ils savoir avec certitude ce qui leur fallait, à ces Inuit qui ne vivaient pas du tout comme nous? Même moi je pouvais voir ça et je n'avais pas encore mon diplôme secondaire. "
When I bought this book in Quebec, my French wasn't super great, so I didn't really have much of an idea of what the book was about when I was getting into it. Would I have bought it if I had known that it was, more or less, a domestic drama in Nunavut? At the time I actually did read it, though, my French was much much improved, so I didn't have any comprehension issues.
3-stars--above-average for its genre and class. The real strength of this book, as the book jacket will no doubt tell you, is the voice of the author in it and the sense of place. The main character feels very real and very out of place in Nunavut, which is basically the point.
There's not really much to the plot--you follow the heroine as she rejects her plight in Igloolik and soon, seeing that she's not really in control here like she was at home, comes to understand the other characters' points of view and more about herself. It sounds trite, but it's well executed. The suspense in the novel comes from the questions of why is the plot happening at all? What kind of parents put their daughter on a plane to northern Canada with no warning to stay with a gruff man that they knew from when they were in high school? What would prompt them to do that? Why would this anti-social guy who clearly has his own problems to deal with even agree to this arrangement? You'll guess the answers to some of these questions before the reveals, but it's still a good a book, à mon avis.
De loin, le roman du nord que j’ai préféré parmi tous ceux que j’ai lus jusqu’à maintenant: pour le réalisme de l’histoire, le style de l’auteure, l’écriture incisive, le ton juste, l’humour bien dosé.
Une histoire qui relate la relation entre un homme et une jeune fille. Tous deux unis par leurs histoires. Touchant, fracassant, émouvant. On apprend à découvrir le grand nord dans une touchante histoire.
Un bijou! Une excursion au Nunavut sans complexe avec une ado difficile, un Yéti dur à suivre et des Inuit attachants. J'ai littéralement craqué pour ce roman!
La deuxième fois que je le lis, et je l'ai dévoré à nouveau. C'est saisissant, ça donne envie de l'hiver en plein été. Du drame sans tomber dans le pathétique.
On dirait que je suis prise entre le coeur et la raison. Mon côté rationnel est capable de reconnaître que c'est un bon livre, bien écrit, avec une proposition intéressante, mais au final, ça me fait un peu l'effet d'une claque sur la gueule et ben ça, mon coeur de guimauve n'aime pas ça. Mais si c'était l'effet recherché, de ne pas nous laisser indifférent, alors ce livre est une réussite. Peut-être n'aurais-je pas dû donner de note tout simplement ? La plupart du temps, je lis des romans d'amour. Pourquoi ? Parce que je n'ai pas envie de lire sur combien la vie est dégueulasse, à quel point elle est méchante, cruelle... Ce récit n'est pas dénué de beauté ni d'espoir, mais il faut creuser sous la crasse et le désespoir pour en trouver et je préfère une fin plus claire et heureuse, où il n'y a pas de zones grises. J'aurais aimé un punch différent également, car on le voit venir rapidement.
Mais pour un dépaysement, ça en était tout un. Pas juste pour l'héroïne mais aussi pour le lecteur, si comme moi il n'a jamais mis les pieds dans le Grand Nord et qu'il en connaît peu sur la culture autochtone. De quoi ça parle au juste ? C'est l'histoire de Dorothée, une adolescente insolente et frustrée qui, du jour au lendemain, se fait envoyer par son père dans une région au climat hostile. Son hôte le sera tout autant; un homme qui baragouine que de l'anglais, qu'elle surnommera le Yéti et qui lui fera pourtant vite comprendre que le séjour ne sera pas de tout repos. C'est Dorothée qui nous raconte son histoire où il n'y a aucun dialogue. C'est plutôt elle qui nous rapporte les échanges verbaux parfois singuliers entre elle et les autres. Une écriture franche, crue et à vif, où le cynisme et la désillusion côtoient la résignation et le désir d'aller de l'avant sans s'enfarger dans le passé. Mais derrière chaque adolescente au comportement offensant se cache des drames familiaux et un drame personnel.