Un samedi soir, une librairie de quartier. Comme toutes les nuits, sitôt le rideau tombé, les livres s’éveillent et se racontent leurs histoires… Mais ce soir, l’heure est grave : les nouveautés viennent d’arriver, et les romans du fond de la librairie n’ont plus que quelques jours pour trouver un lecteur! Pour sortir par la grande porte, il leur faudra s’unir et prendre la place des best-sellers solidement empilés près de la caisse. Autant dire qu’ils n’ont pratiquement aucune chance… Entre roman et conte iconoclaste, Sous les couvertures, quatrième livre de Bertrand Guillot, est une merveille d’humour et d’originalité. Où l’on découvrira, entre autres, à quoi servent les classiques, en quoi les livres ressemblent à leurs auteurs… et pourquoi, à l’habit des académiciens, on a ajouté une épée.
Un livre sur les livres, intéressant non? Dans ce livre (je sens qu’il va y avoir beaucoup le mot « livre » dans cette chronique) on trouvera l’analyse de la situation du marché du livre (les librairies en lignes, les lecteurs de plus en plus durs à concerner, le rôle des critiques, les romans qui se transforment en simples produits de consommation, la triste vérité des rêves de jeunes auteurs brisés, etc.). Je trouve que l’idée de base est géniale! Faire parler les livres, leurs donner vie, leurs donner l’envie de se battre, de se révolter pour obtenir la place qu’il méritent (selon eux) sur la table des best-sellers… cette idée me plaît beaucoup, rajoutez de l’humour avec toujours une touche de subtilité et vous avez « Sous les couvertures »! On découvre une véritable vie parallèle dans nos librairies! Et ce qui m’a le plus emballé: les livres volent! J’ai beaucoup aimé le passage où les livres discutent avec une liseuse, cette scène est drôle et, l’air de rien, nous éclaire sur les problématiques de ce... Continuer de lire
Proposition originale que cette révolte des livres dans une librairie en déclin. L’auteur dépeint bien l’industrie du livre tant papier et qu’électronique et le clivage entre les genres littéraires. Il aurait été souhaitable que l’angle choisi soit moins intellectualisé. Il s’agit d’un roman, pas d’un essai. Un peu plus d’humour dans les joutes oratoires et des personnages plus développés auraient pu apporter de la richesse au récit.
Tout commence un samedi soir, dans cette petite librairie, le vieux propriétaire et Sarah, son apprentis, ont fini leur semaines. Les livres, eux, « vivent ». Les livres bougent, les livres parlent, les livres ont peur… Oui, peur de ces gros cartons, de ces nouveautés, de ces bestsellers… Ils vivent dans leurs ombres et sont décidés à changer tout ça !!
Pourquoi ne les achète-t-on pas ? C’est bien simple, les clients ne viennent jamais dans cette partie de la librairie, dans le Boudoir, ils préfèrent se hâter sur la table des nouveautés à l’entrée de la librairie…
Qu’est-ce qu’un grand livre ? Est-ce l’auteur qui fait un grand livre ou ce que les lecteurs en retiennent ?
Oui, des livres, prêts à tout changer, des livres qui se posent des questions…
Une solution s’offre alors à eux, après avoir fait une petite réunion entre livres, ils décidèrent une chose : se rapprocher de la caisse, prendre la place des bestsellers sur la table, pour être achetés.
Au fil de cette lecture on voit ces livres, livres qui se traitent « d’invendus », livres étrangers qui parlent dans la langue de leur auteur, livres français qui râlent, livres demandant à son adversaire « de quelle encre avez-vous été écrit ? », et même des livres qui font la rencontre d’une tablette !!!
En parlant de tablette, justement, cette évolution est bien présente dans ce livre, l’évolution du livre et de la liseuse… Le libraire lui, vit dans ces livres, les incarne. Son fils, quant à lui, représente la figure du Monde, da la société, il a grandi avec les livres, et a évolué vers le numérique…. Puis, il y a les petits enfants du libraire, qui dès leur plus jeunes âges, sont habitués aux nouvelles technologies. Cependant, une petite lueur d’espoir subsiste en eux (du point de vue du libraire) puisque que le moment préféré de ces enfants, est le soir, lorsque leur mère leur lit un livre…
Un livre qui nous fait réfléchir tout en nous amusant,
Un livre avec des livres, avec un libraire…
Mais aussi avec son apprentis, très attachante ! En effet, j’ai adoré le personnage de Sarah… Jeune fille en collocation avec son amie, une critique littéraire. Jeune fille, remplie d’ambition, amoureuse de la lecture, qui aimerait changer les choses dans cette librairie, la rendre vivante, donner envie aux personnes d’y rentrer… Et tout, cela, elle le note, à un moment dans son petit carnet…
Je ne vais pas vous en raconter plus ! Ce livre se lit vite, il nous emporte dans cette librairie, nous fait réfléchir et nous fait rire !!!
L’histoire est assez originale puisque je n’avais jamais lu de livre mettant en scène des livres qui parlent ! Ce contexte assez loufoque amène pourtant des sujets plus profonds : le sort des librairies indépendantes, le livre numérique, les grands revendeurs, les sites internet de ventes de livres, les prix littéraires, les couvertures…
Les livres prennent vie une fois le rideau de la librairie baissé. Cela semble assez incongru de faire vivre des livres, de leur imaginer des batailles et des sentiments mais passer la surprise, il suffit de se laisser porter par un imaginaire que, tout passionné, à forcément souhaité réaliser ! (enfin peut-être pas à ce point)
[Les livres n’aimaient rien tant que se raconter les mêmes histoires]
Chaque livre se trouve être un personnage à part entière avec son propre caractère, enfin plus précisément celui de son auteur ! Le livre est l’auteur, le livre est l’histoire écrite par l’auteur puisque c’est son histoire qui se reflète dans sa vie quotidienne. L’auteur (du livre que j’ai lu – nous allons nous perdre !) joue avec les mots, le contexte et l’environnement littéraire ce qui rend la lecture très plaisante voire très drôle ! Drôle car quand je lisais, je pensais à ces situations également, je me suis rendue en librairie et en voyant les tables, les étagères, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ce livre et de rigoler !
Néanmoins, certains passages se sont tout de même avérés être assez longs et difficiles à imaginer…
Une histoire très attendrissante de part ma (notre si vous lisez cette chronique) passion mais tout de même assez lourde à lire dans le sens où faire vivre des livres qui évoluent dans une librairie, ce n’est pas la grosse intrigue palpitante. Quoique. C’est surtout une lecture pour l’imaginaire presque magique et pour la transmission de certains messages d’actualité.
Rien à voir mais j’aime l’objet livre car je suis fan des livres de la maison d’éditions Rue Fromentin !
JE N'AI PAAAAAS COMPRIS CE BOUQUIN! Et franchement, je mérite vraiment une médaille pour être arrivée au bout! Je manquais peut-être de culture littéraire pour vraiment apprécier ce petit (heureusement! ) roman, mais je me suis ENNUYÉE (puissance 1000) pendant ma lecture! L'idée de base me plaisait. Des romans de librairie qui attendent la nuit tombée pour prendre vie, why not? Mais le résultat est WTF! Les seuls moments que j'ai un peu aimé ont été les passages dédiés aux "vraies" personnes (le libraire, son apprentie, et son fils) mais ils étaient bien trop rares à mon goût! Vite! Je passe à autre chose!
Une lecture qui n’a pas du tout fonctionné avec moi. J’ai eu beaucoup de mal à m’intéresser à cette histoire, à cette prise de pouvoir des livres qui m’a parue un peu absurde et qui m’a largement ennuyée. Avec, en plus, un libraire qui ne croit pas en l’avenir du livre, ma lecture fut décidément pénible.
J'ai aimé beaucoup la prémisse de départ, parce que intérieurement j'ai toujours imaginé les livres qui se parlent entre eux dans une bibliothèque ou une librairie. Malheureusement l'histoire finalement n'est pas si intéressante et les histoires connexes n'avaient pas toujours un grand lien avec la révolution des livres de la librairie. Et le personnage cliché du libraire blasé et dépassé par le marché ça me tape toujours sur les nerfs.