Penser à la mort selon les poètes Noir.e.s des Amériques est inévitable pour moi, qui ai déjà parcouru les marges et même la folie. Mourir est beau, la faire belle cette mort qui nous est promise et que même, nous réclamons. La vouloir belle cette mort qui nous engloutit déjà. La convoquer pour délimiter nettement les limites acceptables de notre dignité. La penser cette mort, en déroulant l’écriture, en façonnant le poème, c’est la seule manière sans doute de penser à notre poésie et à ce qu’elle contient pour nous faire continuer la vie.
J'ai beaucoup de difficultés à noter ce recueil qui traite d'un sujet très lourd et personnel qui ne m'a pas vraiment rejoint. Je m'abstiendrai donc de commenter le contenu du texte et je vais simplement dire que la forme m'a moins plu. La façon dont étaient découpés les poèmes a rendu ma lecture ardue par moment.