La place de l'homme est à la cuisine. Dans les plats.***
Dans le village de Kilburry où les femmes semblent tout gouverner, une force est à l'oeuvre. Quelque chose se tapit dans l'ombre, mais aussi dans le sol, dans l'air. Thea l'a toujours senti et c'est précisément pour ça qu'elle a fui le village à l'adolescence. Aujourd'hui, elle y remet les pieds accompagnée de sa petite-amie, juste pour un week-end. "Juste le temps de présenter nos condoléances", s'étaient-elles promis. Mais le village semble avoir d'autres plans. Et leur estomac aussi.
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La rage est un livre fantastique horrifique qui mentionne ou aborde les thèmes suivants : violences, mort, sang/gore, mort d'un animal
UNE TUERIE (au propre comme au figuré 😎) Ça fait du bien de lire un roman où les femmes sont au pouvoir et où les hommes ont leur place à la cuisine... Une lecture parfaite si le patriarcat vous donne des pulsions meurtrières ✨
C’est vraiment, vraiment une lecture qui colle avec l’automne et la vibe un peu horrifique que certaines personnes cherchent - moi comprise.
Et je n’en suis absolument, mais absolument pas déçu.e. Tout, du plot, à la plume, aux personnages, à l’ambiance, j’ai absolument tout adoré.
Bien sûr, toujours regarder les triggers warnings avant de se lancer dans ce genre d’histoire et si chacun y est sensible différemment, j’ai pour ma part vraiment apprécié cet aspect fantastique et horrifique à la fois.
Et puis, bon... J’ai envie d’en parler un peu plus, citations à l’appui. Alors c’est parti.
Je dois avouer qu’au départ, je craignais un peu ce sujet-là, par peur des clichés notamment. Mais bien au contraire, c’est tout ce que j’aime.
Oui, les menstruations marquent un changement dans le corps de celleux qui possèdent un utérus. Un changement pour elleux ; pas pour les autres.
C’est ici érigé en une force, une chose à célébrer et non pas à craindre. Ce n’est pas grave, pas à cacher, pas à en avoir honte. Bien au contraire, c’est une réjouissance, une nouvelle étape dans leurs avancées respectives ; dans le respect, aussi, qu’elleux obtiennent face à la gente masculine.
Bon une petite peine au cœur (rapide) pour Thea qui souffre d’aménorrhée primaire, mais c’est aussi l’histoire qui veut ça....
C’est sincèrement ce qui me faisait le plus peur, parce que je déteste le trope “reverse oppression” (je ne sais pas si le terme existe, mais bref, vous avez compris).
Heureusement, il n’est pas poussé à l’extrême, ou du moins est bien manié. Déjà, cela ne se déroule que dans un village loin de tout et tout le monde et n’est pas un modèle - quoi que, au fil de notre lecture, on ne peut se demander “ et si... Ce ne serait pas une bonne idée ?”
Ici, il s’agit d’une matriarchie et les hommes ne sont là que s’ils ont une utilité : le travail, la reproduction et la mort.
Je pense que s’il n’y avait eu que cela, je serai resté.e sur ma faim, mais c’est tellement bien intégré au reste de l’histoire, fait tellement sens que bordel, j’adore.
J’avoue tout, cette phrase m’a mis une claque et je me suis arrêté.e quelques secondes pour y réfléchir. Faire le parallèle avec notre société contemporaine fait sens, bien sûr, mais fait surtout mal.
La sororité est un mot qu’on entend de plus en plus, que parfois, je crois entrevoir, mais que je ne suis pas certaine d’avoir déjà vécu. Par contre, les critiques, les regards de jugements, c’est tellement courant. Tellement plus facile, peut-être ?
J’en suis venu.e à me poser la réflexion de si oui ou non, ce n’est pas exactement ce que la société cherche en partie à faire. Faire en sorte qu’on se déteste, qu’on se regarde pas mal, parce que c’est tellement plus simple de nous gérer séparément.
Ils auraient tellement peur, les hommes, si les femmes s’alliaient véritablement.
La vengeance, c’est un sujet que j’adore particulièrement, mais qui, malgré tout, reste assez tricky à écrire. Et là, je me suis régalé.e.
Déjà, quand on parle de femmes qui se vengent des hommes qui leur ont fait du mal, je suis vendu.e. Mais là, leurs faire payer leurs actes même passés, exactement comme les femmes ont pu subir des siècles durant avec l’emprise qu’ont pu avoir leurs pères, frères, époux avant ? Bordel, je veux plus de livres là-dessus.
C’est étrange parce que les hommes de Kilburry ne sont pas comme tous les autres, parce qu’ils sont “conscients” et consentants dans cette vengeance, mais cela apporte malgré tout... Une certaine once de satisfaction coupable que je ne peux effacer.
Le village de Kilburry a ce but : faire de ce lieu un havre de paix où les femmes pourront se libérer de leurs colères et la nature s’en nourrit.
C’est un lieu étrange, mystique et les femmes sont plus que de simples êtres humains : elles sont celles qui intiment la peur. Celles qui font régner l’ordre. Celles qui, pour une fois, sont en position de pouvoir.
J’ai eu de la peine, parfois, pour les hommes de Kilburry et mal à l’aise avec cette notion de manipulation, d’emprise qu’a la ville autant sur les hommes que les femmes d’ailleurs. Un léger trigger pour moi, mais qui fait sens dans toute l’histoire que l’autrice nous propose
Bref, les rôles sont inversés et pour le coup, j’ai plutôt apprécié.
Le village de Kilburry a ce but : faire de ce lieu un havre de paix où les femmes pourront se libérer de leurs colères et la nature s’en nourrit.
C’est un lieu étrange, mystique et les femmes sont plus que de simples êtres humains : elles sont celles qui intiment la peur. Celles qui font régner l’ordre. Celles qui, pour une fois, sont en position de pouvoir.
J’ai eu de la peine, parfois, pour les hommes de Kilburry et mal à l’aise avec cette notion de manipulation, d’emprise qu’a la ville autant sur les hommes que les femmes d’ailleurs. Un léger trigger pour moi, mais qui fait sens dans toute l’histoire que l’autrice nous propose
Bref, les rôles sont inversés et pour le coup, j’ai plutôt apprécié.
Un roman liant le fantastique et l’horreur se passant dans un petit village du nom de Kilburry où ce sont les femmes qui règnent et qui se nourrissent des h*mmes. C’était une oeuvre très sympa et assez unique dans le monde littéraire, mais les trop grosses ressemblances à la série Yellowjackets m’ont pas mal dérangé, et du coup l’histoire ne m’a pas réellement surprise. J’ai aimé connaître les origines de la création de ce village matriarcal, vive les femmes. Cependant, il m’a manqué quelque chose pour vraiment apprécier ma lecture, je n’ai pas trouvé le récit très surprenant et jusqu’à la dernière page, j’attendais un revirement de situation, qui n’a malheureusement jamais eu lieu. Ça reste une bonne lecture qui change de ce qu’on a l’habitude de lire avec une ambiance sombre et angoissante incroyable, mais malheureusement j’aurais aimé plus de détails concernant les personnages (surtout Molly) et j’ai trouvé l’histoire plutôt prévisible. En tout cas chapeau, car c’est un roman autoédité et le travail est fou, notamment la couverture et les dessins à chaque début de chapitre que j’ai adoré regarder.
"Ils meurent pour rendre toute la souffrance qu'ils ont infligée au travers de leurs ancêtres. Ainsi, les comptes sont rééquilibrés, et le sol est apaisé.
Entre mystères mystérieux, matriarchie, cannibalisme et sororité, La rage ne laisse pas indifférent.
J'avais lu Ça n'aurait jamais dû arriver de Emilie Hemery et j'ai senti une réelle amélioration dans la maitrise de l'autrice ! (ou alors c'est juste que celui-ci me correspondait plus).
C'est vraiment prenant au fil des pages, on veut connaitre la suite et en découvrir plus sur Kilburry et ses secrets (kill, bury... les indices ne sont pas si loin).
On note tout de suite un grand soin dans la mise en page avec des petits dessins et des titres de chapitres qui mettent dans l'ambiance. J'ai beaucoup apprécié les passages poétiques qui coupent certains chapitres.
Dans ce village isolé où les rôles sont inversés, ces femmes fortes (et hors du commun ...) sont cathartiques. Elles ne se laissent pas faire et ont le pouvoir. Une force mystérieuse y transcende la société et manipule les résidents.
Un très bon roman que j’ai dévoré presque d’une traite. Je l’attendais avec impatience mais je ne l’ai pas lu à sa sortie, je m’y suis plongé plus tard et je n’ai pas regretté d’attendre d’être dans le bon mood. J’avais beaucoup d’attentes, d’autant plus que j’avais vu de très bons retours et que les thèmes abordés me plaisaient, notamment celui de manger les hommes. Alors non, je ne les trouve pas appétissants, je n’en dirai pas plus même si on se comprend, mais l’idée d’une histoire qui se déroule dans une ville où la société est organisée de façon matriarcale me séduisait beaucoup.
Comme je le disais, j’avais de hautes attentes. Je n’ai pas été déçue : j’ai trouvé les personnages attachants, surtout Megan et ses nombreuses failles, et comme pour les précédents romans de l’autrice, les chapitres sont construits d’une façon qui rend la lecture très fluide et agréable. On n’a pas envie de poser le livre.
J’aurais adoré que ce soit un peu plus horrifique, voire un peu plus gore, mais je sais que le roman n’était pas écrit dans ce but. Ce n’est pas une déception pour moi de ne pas avoir eu besoin de me cacher sous la couette pour me rassurer. Je n’en tiens donc pas rigueur dans ma note. Toutefois, ça aurait pu être très chouette.
L’ambiance de Killbury est palpable, j’ai trouvé ce roman très immersif et je le recommande si vous aimez les atmosphères brumeuses ou les thrillers. 😌
J'ai l'habitude de lire du fantastique, de l'horrifique, j'aime le surnaturel. Mais ce livre est vraiment une pépite d'originalité ! Il mêle les codes du récit horrifique à un engagement féministe profond et nous dépeint un monde dans lequel chacune d'entre nous peut se reconnaître. La sororité, le matriarcat, la quête d'identité en tant que femme sont des sujets que je n'ai pas l'habitude de trouver dans ce genre de récit. Petit bémol aux quelques fautes trouvées au fil de la lecture, mais le style d'écriture reste très agréable.
Si j'ai choisi cette lecture pour sa couverture magnifique qui attire l'oeil, je suis à présent convaincue qu'en chacune de nous sommeille la rage.
Wow...! It must be one of the best novels I've read in my life. It's definitely in my top 5! The plot is well-written, even poetic at times (cf the rabbit scene), the author has paid a lot of attention to details (the drawings at the beginning of each chapter, the poetic verses in-between, the cover OMG). The characters are described so well that you can't help but feel for them (or fear/despise them). And the atmosphere that reminds us of a Stephen King novel... just perfection! Long live Molly and Kilburry!
Je ne connaissais Emilie Hemery que par le biais des réseaux sociaux et des revues que j’avais pu lire sur ses ouvrages. Donc, je suis obligée de remercier Booksta d’avoir mise cette autrice sur mon chemin car je ne regrette pas du tout ! La plume est ultra fluide, les phrases percutantes et les personnages accrocheurs. Ce qui m’a le plus conquis c’est l’univers. Ce récit entre horreur et féminisme est original en la matière.
Je me suis plongée avec beaucoup de plaisir dans ce village curieux où les hommes sont doux comme des agneaux et les femmes fortes comme des reines. Je n’avais pas d’attentes particulières, bien que la début m’ait fait craindre trop de gore pour mon cerveau peureux, au final l’horrifique est suffisamment bien dosé pour plaire même à celleux dont ce n’est pas le genre de prédilection.
En revanche, bien que la romance fasse partie des thèmes, il ne faut pas s’attendre à beaucoup de love. En réalité, et à mon sens, nous sommes plutôt sur une séparation amoureuse entre Théa et Megan qui devient un amour sororal avec la communauté. D’ailleurs, j’ai aussi un petit bémol pour le personnage de Megan, j’ai eu beaucoup de mal avec elle au début, parce qu’un poil trop irrespectueuse et peut-être un peu too much dans toutes ses réactions. Ceci dit, c’est sûrement ce qui était voulu.
La Rage, c’est avant tout un roman de vengeance. Ça se sent, du début à la fin. Forcément, lorsque l’on a conscience des thèmes et des TW, même si on est pris dans le mystère de Kilburry, on se doute des révélations auxquelles on va avoir le droit. Toutefois, Emilie laisse planer suffisamment de non-réponses pour que l’on continue de se questionner, et aussi que l’on ait envie de continuer à lire (il est prenant, j’ai pas eu envie de le lâcher !). Pourquoi ce village ? Pourquoi Théa et sa particularité ? Pourquoi ? Parce que j’aime avoir toutes les réponses de chaque univers que je lis, j’aurais aimé voir le récit continuer un peu plus pour connaître le sort de Théa. Autre micro bémol à ce niveau là, parce que ça manquait d’explications à mon goût. Mais, ça reste un banger à lire !
J’ai clairement dévoré ce livre. L’ambiance sombre, avec cette forêt qui a faim. Le suspense et les mystères autour de cette ville perdue. Les personnages qui sont hyper flippant. Mais surtout l’idée du livre est incroyable. Il est hyper prenant et durant toute la lecture on ne décroche pas. Chaque chapitre se lit avec une facilité. C’est gore comme il faut avec ce qu’il faut d’effrayant. Une lecture parfaite pour l’automne.
Ce livre est tout simplement un OVNI. Je n'ai jamais lu de roman pareil et il m'a bouleversé. Je suis passée par toutes les émotions et j'en ai encore des frissons. À lire absolument, c'est sur les femmes, par les femmes, pour des femmes ! Un banger 💜
Quelle pépite omg le thème du livre est déjà hyper original et qu'est-ce que c'est bien exécuté ! La plume, les personnages, les plots twists, tout est fou. C'est un véritable page-turner, impossible à lâcher, je l'ai dévoré (👀) si vite !
Je ne pensais pas autant aimer ce livre. Je n'ai pas pu le reposer après l'avoir commencé, et l'ai fini en une après-midi. Il me rappelle beaucoup un livre que j'avais adoré, "l'année de grâce". Une très belle découverte qui m'aura sorti d'une grosse panne de lecture !!
🫧 page 13 : des lesbiennes. Bravo les lesbiennes. J'approuve d'ors et déjà ce roman
🫧 ça ferait un film d'horreur ultra cool
🫧 J'ai dévoré ce roman en quelques jours. C'est une vraie petite pépite que je suis ravi d'avoir découvert. Je me suis beaucoup attaché aux personnages, et étant grande amatrice de littérature de l'imaginaire, j'adore les romans ou s'entremêlent l'horreur et le fantastique/ fantasy. Thea est vraiment un bon personnage principal, et je crois que c'est la première fois que je lis un roman sur le cannibalisme ou ce ne sont pas des femmes dévorés par un psychopathe pour 0 raison a part qu'il est fou, ça fait du bien de changer de registre, avec une explication logique même si fantastique, pas de gore à outrance etc... donc vraiment gros respect à l'autrice
🫧 C'est vraiment une super découverte et j'ai hâte de découvrir d'autre romans de l'autrice