Deborah Alexander, étudiante en arts plastiques, Cole Brukenmeyer, professeur de sciences à l’université d’Howard et Nicholaï Radovski, propriétaire d’un bar branché de Washington, n’ont a priori rien en commun. Leur destin bascule le jour où un accident de la circulation les réunit : à l’hôpital, les médecins découvrent qu’ils sont des Pronix, des humains créés par un scientifique désireux de démontrer au monde entier son génie. De simples citoyens, ils deviennent des parias de la société. Ils décident alors d’unir leurs forces pour fuir ensemble et retrouver leur créateur afin qu’il les aide. Poursuivis sans relâche, leurs chances de réussite semblent bien minces… d’ailleurs, leur ennemi est-il vraiment celui qu’ils croient ? Et au milieu de toute cette confusion, qui est ce mystérieux Buffer, joueur de golf invétéré et franchement timbré, qui ira jusqu’à les kidnapper afin de les ramener à Washington ?
Lydie Blaizot est née en 1973, dans la Manche, où elle vit toujours aux côtés de son mari.
Dès son plus jeune âge, elle se passionne pour la Fantasy, le Fantastique et la Science Fiction ; qu'elle découvre par hasard au détour d'un rayonnage de la bibliothèque municipale. Dans ses lectures, elle ne lâchera plus ces trois genres, sauf pour quelques excursions du côté du polar et de rares classiques (Shakespeare notamment). Adolescente, elle découvre le Moyen Age et, très vite, rêve de devenir professeur d'histoire médiévale.
Poussée dans un domaine d'études qui ne lui convenait pas du tout, Lydie a mis du temps à trouver sa voie. Sous l'impulsion de son mari, elle se décide à prendre la plume et, fan de Pratchett et Blaylock, aime écrire des romans servis par une bonne dose d'humour et des personnages hauts en couleurs.
Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteur, Lydie Blaizot, les Editions Voy’el et Alicia du blog Papillon Voyageur sans qui je n’aurais pas eu l’occasion de lire ce petit roman de science-fiction qui s’est avéré être une bonne lecture et une belle découverte.
Nous y découvrons un monde futuriste où les robots sont devenus banals et où un scientifique a réussi le tour de main d’insuffler la vie dans des corps de synthèse appelés Pronix. Nous allons suivre Deborah, alias Moon, une jeune fille très douée en informatique mais insatisfaite par ses études d’art que ses parents l’obligent à suivre, son ami, le professeur de sciences Cole et Nicholaï, un russe, propriétaire d’un bar à Washington. Ces trois personnages vont voir leurs vies chamboulées lors d’un accident de voiture commun. Va alors s’ensuivre une fuite pour leur survie qui va les emmener dans divers endroits et à rencontrer de nombreuses personnes.
Premièrement, j’ai bien aimé les personnages surtout Deborah même si j’ai eu beaucoup de mal au début à repérer qui est qui et à les comprendre. J’ai d’ailleurs dû recommencer ma lecture arrivée à l’accident de voiture parce que je n’arrivais pas à me souvenir qui était Nicholaï. Je ne saurais dire ce qui ma vraiment dérangée mais ces trois personnages principaux ont eu du mal à laisser une trace dans mon esprit, à s’y imposer.
Malgré cela, j’ai adoré la plume de l’auteur, très fluide et agréable. Le côté futuriste est très bien maitrisé, le roman traite de sujet très intéressant comme la question d’éthique concernant la création d’une forme de vie mais également de surpopulation et des problèmes qui en découlent. J’ai bien réussi à me représenter les différents lieux et scènes malgré une sensation étrange d’être souvent un être extérieur à l’histoire, ce qui est plus ou moins vrai et qui ne m’a pas plus dérangé outre mesure.
De plus, l’intrigue est très prenante, le suspens est présent du début à la fin et j’ai bien aimé le retournement de situation à la fin. J’étais persuadé que quelque chose allait arriver et je n’étais pas très emballée par ce détail mais au final j’ai été bien eu et je n’ai pas vu venir le twist final qui m’a pris par surprise. La fin bien qu’un peu facile reste agréable.
En bref, N.I.X est un très bon roman malgré quelques défauts. La plume de l’auteur et l’intrigue sont très chouettes tout comme les sujets abordés qui sont très intéressants. Avis aux amateurs de SF, sautez sur cette petite pépite !
Un roman assez court qui traite de manière assez intelligente le sujet de la surpopulation et du transhumanisme. Mais si ces sujets sont abordés de manière intéressante, l'histoire, elle, est un peu en dessous. Certains rebondissements sont faciles et se voient venir à des kilomètres. Peut-être que c'est le format court qui empêche une intrigue plus développée. D'ailleurs la "résolution" m'a un peu laissée sans voix. Cependant j'ai bien aimé les personnages et le roman m'a plutôt plu dans l'ensemble.