La journaliste Marie Dumais apprend dans les actualités le suicide d’une élève du secondaire, Sarah Michaud. Il semble que l’enfant était victime d’intimidation. On lui confie une série de papiers sur l’affaire.
Elle interroge les professeurs et les autres élèves. Elle rend visite aux parents. Ce sont de pauvres gens qui n’ont pas su défendre leur fille perdue parmi les petits bourgeois fréquentant le collège privé où Sarah n’a été acceptée que grâce à ses dons exceptionnels pour les mathématiques. Tout le monde voudrait tant qu’on cesse de parler de cette affaire, mais Marie veut savoir la vérité. Pourquoi Sarah Michaud est-elle morte ?
Dans ce premier roman mené comme un suspense, Katia Gagnon nous tient en haleine jusqu’au bout. Elle nous fait partager le destin d’êtres marqués, mais elle célèbre aussi tout le bien que peut apporter un regard qui réchauffe, une main tendue, l’amour et la compassion d’inconnus que la vie place sur notre chemin.
La Réparation est un hommage à ceux qui survivent et à ceux qui leur permettent de le faire.
I’m sorry but I didn’t like this book at all… read it for class and it was so hard to read. I got confused by the “double” story, and was simply unimpressed with the content of the story. To each their own, though.
J’ai beaucoup aimé ce roman qui traite du harcèlement scolaire d’une manière originale, car il s’agit de l’enquête d’une journaliste après le suicide d’une élève dans un établissement privé. La vérité apparaît donc peu à peu, au fil des témoignages et des recherches de la journaliste. Mais il n’y a pas que ça dans ce roman, une histoire parallèle rejoint peu à peu l’histoire principale, tout aussi passionnante et poignante. C’est l’enfance qui est au cœur de ce roman, abordée d’un point de vue psychologique, dans ses traumatismes et ses manques affectifs. Un livre très touchant et très bien fait.
Ce livre était écrit d’une manière qui nous poussait à en savoir plus. Par contre, j’ai été capable de savoir où allait l’histoire assez rapidement. Le sujet reste important à aborder et d’actualité.
(3,5/5) Dans son premier roman, Katia Gagnon plonge directement dans un sujet fort d’actualité : l’intimidation, et ses conséquences désastreuses. Le thème, abordé tel un suspense par le moyen de l’enquête, nous entraîne dans une histoire sombre dont la fin sordide ne peut être évitée. Il y a, dès le départ, beaucoup de tristesse dans ce court roman.
Dans La réparation, l’auteure nous permet d’explorer deux histoires en parallèle; celle de l’enquête sur la mort de Sarah Michaud par Marie, ainsi qu’une histoire d’enfant maltraitée plusieurs années auparavant. Si le lien entre les deux m’a paru quelque peu prévisible, j’ai quand même beaucoup apprécié la profondeur supplémentaire qu’il apportait au roman. D’ailleurs, je crois que c’était là le but : explorer un autre aspect de la douleur humaine, plutôt que de créer des revirements innatendus. De ce point de vue, c’était certainement réussi.
Mes années de secondaire sont un peu loin derrière maintenant, mais j’ai tout de même trouvé que l’auteure avait capturé avec justesse l’attitude des adolescents présents dans l’histoire. Et sans aucun doute, ça donne des frissons dans le dos. Impossible de ne pas avoir une montagne de compassion pour la jeune Sarah, mais aussi pour ceux qui se sentent en partie responsables de son geste (et non ceux qui en sont coupables!) J’ai aussi apprécié son style, direct, sans trop de frioritures, et qui aborde des thèmes difficiles sans en faire un spectacle.
Petit bémol à mon appréciation du roman : j’ai trouvé que parfois, il y avait une insistance peu nécessaire sur certains évènements du passé des personnages, qui ne semblaient pas enrichir l’histoire présente. Des annecdotes du passé de Marie par exemple, ou d’autres personnages. Heureusement, ces passages étaient courts, et ne m’ont donc pas fait décrocher du roman.
Au final, j’ai bien aimé. Un sujet difficile mais traité avec justesse, par une auteure que j’ai beaucoup apprécié découvrir. J’ai bien hâte de découvrir ce qu’elle nous réserve pour la suite.
Un bon petit roman qui se lit très rapidement (surtout quand on attend chez le garagiste!). Marie Dumais, journaliste à La Nouvelle, nous entraîne dans un reportage sur le suicide d'une adolescente. Mais on suit aussi une histoire parallèle, qui peut sembler décousue au début, mais qui finit par prendre tout son sens.
Intrigue bien ficelée, sujet actuel. Une bonne lecture!
Une journaliste enquête sur la raison pour laquelle une jeune fille s'est suicidée. elle va dans l'école et interview des enseignants et des étudiants. Il y a une autre histoire en parallèle qui est celle d'une petite fille enfermée dans un appartement par sa mère qui a des troubles mentaux. Les deux histoires se rejoignent à la fin du livre. Un bon petit livre, un peu émouvant.
J’ai beaucoup aimé ce roman! On entend beaucoup parlé d’intimidation aux médias ces temps-ci et ça m’a amenée à lire ce roman. Je souhaitais savoir ce qui s’était passée pour cette adolescente fictive et je n’ai pas du tout été déçue!
L’auteure, Katia Gagnon, est également journaliste et il s’agit de son premier roman. Elle écrit parfois des reportages pour le journal « La Presse ».