Théo d'Or ’s Reviews > En avant la zizique... et par ici les gros sous > Status Update

You never fail to surprise me.Sharp and dark humor-classic Théo. Bravo!

Thank you, Celeste ! Vian's dark humor is truly contagious, if I only consider his " Les Fourmis " - where he was collecting human brains in a war helmet, as if he were picking flowers : ) It is impressing how he can describe certain horrific scenes with such cold blood...

Bonjour, Théo !

Poétique. Grotesque. Poétiquement grotesque.

Oui...le grotesque élevé au rang d'art :) Mais un lecteur plus sensible serait bien frappé d'effroi.

Théo d'Or wrote: "Oui...le grotesque élevé au rang d'art :) Mais un lecteur plus sensible serait bien frappé d'effroi."

S'il te plaît, ne te moque pas de moi.

Lorsque j'ai passé le test de Rorschach, j'ai ressenti une réaction inattendue. Les images abstraites ont éveillé en moi des émotions profondément enfouies, dont je ne soupçonnais pas l’existence.

Mais non, Celeste, loin de moi cette pensée, Celeste.

Mais tu vois - dans le monde de Vian, rien n'était sacré, sauf la liberté de rire
de l'absurde. S'il était encore parmi nous, il pourrait écrire une satire dystopique où des algorithmes rédigent toute la littérature, et les humains se contentent de commenter " profond " sous des absurdités générées automatiquement. Ah, attends....cela pourrait être un peu trop proche de la réalité , haha ! .

Il aurait pu également rédiger un livre sans mots,
une œuvre muette, acclamée par des critiques qui n'oseraient avouer qu'ils n'y ont rien compris.
Et il aurait ri, en nous laissant deviner qui - au final - était la véritable blague.

Et dans un dernier éclat de génie, Vian aurait sûrement orchestré sa propre disparition théâtrale, exactement comme l'a fait Houellebecq dans son " La Carte et le Territoire ".
Deux fous :))

Théo d'Or wrote: "Mais non, Celeste, loin de moi cette pensée, Celeste.

Mais tu vois - dans le monde de Vian, rien n'était sacré, sauf la liberté de rire
de l'absurde. S'il était encore parmi nous, il pourrait éc..."

Merci pour toutes ces réflexions, Théo ! Tu viens de me donner une excellente raison de relire La Carte et le Territoire. Deux fous… ou trois ? :))

Je peux te dire que pour moi aussi, le test de Rorschach a été une expérience similaire. Je comprends parfaitement ce que tu veux dire. C'était à Lisbonne. J'avais 24 ans. Ce que j'ai vu dans ces images m'a paru insensé—jusqu'à y reconnaître, contre toute attente, le blason de la Famille Royale Espagnole.

Lorsque les images en couleur sont apparues, un cri m’a échappé. Cette expérience m’a profondément marqué.

J'imagine ce que tu a vécu,
parce que les émotions inattendues peuvent créer ce sentiment. Il y a aussi le phénomène curieux du rire
dans les situations sérieuses, un réflexe qui nous aide à réguler le stress. Ou l'inverse - pleurer devant la beauté....
Le cerveau traite parfois les émotions débordantes
par des voies bien inattendues....Les sentiments ne suivent pas
toujours la logique. Surtout à 24 ans, quand l'esprit est en pleine formation....

À propos - Quatre. ( fous )

Théo d'Or wrote: "À propos - Quatre. ( fous )"

La folie n'aimerait-elle que les nombres pairs ?

La folie ne jure que par les nombres pairs. Elle refuse
obstinément de compter jusqu'à trois et s'évanouit devant un sept. Devant un Juillet :)

Théo d'Or wrote: "La folie ne jure que par les nombres pairs. Elle refuse
obstinément de compter jusqu'à trois et s'évanouit devant un sept. Devant un Juillet :)"

AH...AH...AH...Comme c'est folie la folie !

.......et elle éclate en éclats de vie ! Oh, douce folie !