The year is 2029, and nothing is as it should be. The very essence of American life, the dollar, is under attack. In a coordinated move by the rest of the world’s governments, the dollar loses all its value. The American President declares that the States will default on all its loans–prices skyrocket, currency becomes essentially worthless, and we watch one family struggle to survive through it all.
The Mandibles can count on their inheritance no longer, and each member must come to terms with this in their own way–from the elegant expat author Nollie, in her middle age, returning to the U.S. from Paris after many years abroad, to her precocious teenage nephew Willing, who is the only one to actually understand the crisis, to the brilliant Georgetown economics professor Lowell, who watches his whole vision of the world disintegrate before his eyes.
As ever, in her new novel, Shriver draws larger than life characters who illuminate this complicated, ever-changing world. One of our sharpest observers of human nature, Shriver challenges us to think long and hard about the society we live in and what, ultimately, we hold most dear.
Lionel Shriver's novels include the New York Times bestseller The Post-Birthday World and the international bestseller We Need to Talk About Kevin, which won the 2005 Orange Prize and has now sold over a million copies worldwide. Earlier books include Double Fault, A Perfectly Good Family, and Checker and the Derailleurs. Her novels have been translated into twenty-five languages. Her journalism has appeared in the Guardian, the New York Times, the Wall Street Journal, and many other publications. She lives in London and Brooklyn, New York.
Author photo copyright Jerry Bauer, courtesy of Harper Collins.
Lionel Shriver aime vraiment un peu beaucoup trop jouer à la réac pour que ça reste drôle ou pertinent une fois les trois premières vannes conservato-cynico-sociéto-acerbes passées, et je reste persuadée qu'elle est, en substance, l'une de nos ennemies politiques - se donner l'air réac et l'être, franchement, c'est la même chose à mes yeux. nonobstant, j'aime lire ses livres, parce que d'une, elle écrit diaboliquement bien, et de deux, comme disait l'autre, c'est bien de se confronter à ce que pensent les autres camps, dans la mesure où ceux-ci ne sont pas tout simplement DANGEREUX - ce qui n'est pas le cas de Shriver, que je considère comme juste une bourge conservato-cynico-sociéto-acerbe qui aime bien dire une fois par livre "la théorie du genre haaaaan" et "hihi bientôt il y a aura tellement de minorités aux Etats-Unis que ce seront les Blancs qui seront en minorité et ils bénéficieront de mesures de discrimination positive et auront des départements d'études blanches à l'université etc. etc.", dans des piques aussi lassantes que convenues, qui contribuent clairement à un certain agacement de ma part mais n'en pourrissent pas pour autant la globalité du bouquin. ce serait juste : mieux sans, d'autant plus que même les racines des pâquerettes volent plus haut que ce genre de réflexions.
les Mandible est, dans l'ensemble, son livre le moins pertinent à mes yeux, truffé de néologismes supposément futuristes et carrément hilarants de bêtise ("maXfleX" "financeries" "maléfique" "cacavioc"... si je parle), beaucoup trop chargé de théorie économique imbitable, trop long, trop lent. MAIS. car il y a un mais. c'est plutôt bien vu dans certains développements sur ce qui pourrait arriver aux Etats-Unis si le reste du monde décidait de se retourner contre eux, c'est marrant dans son délire "tout le monde est égoïste et veut sauver sa peau", et il y a qqch d'indéniablement jouissif dans les contorsions des personnages pour survivre, leurs plans foireux, leurs sacrifices, leurs combines et autres voies détournées. après, le côté "tout le monde il est un peu méchant et nul" atteint vite sa limite, mais on n'en savoure pas moins de voir la société étasunienne se faire démolir en règle 520 pages durant. c'est rigolo. tout se casse la gueule, tout est minable, etc. c'est bien construit, bien écrit, bien fait, mais franchement un peu bête en toute sincérité. ça n'a pas été très bien reçu, ça n'a pas eu grande influence et tant mieux parce que ça ne le mérite pas. à lire pour la entertainment value, et pas grand-chose d'autre.
Récit assez anxiogène sur les crises économiques qui nous attendent probablement. Ce livre m'a donné envie de remplir mes placards de conserves et de mettre des lingots sous mon matelas. Un peu perdue au début avec tous les protagonistes, mais une fois l'arbre généalogique dessiné, tout était plus clair. Un bon récit survivaliste qui n'a rien à envier aux meilleures séries.
En 2029, l’économie américaine implose. Le président annonce que le pays n’honorera pas sa dette extérieure. Les Mandibles, une famille à l’aise, perd presque tout, au point de devoir vivre tous ensemble dans un petit appartement de New York.
Tel est le point de départ de ce roman qui brasse plein d’idées sur la vie dans un pays riche devenu pauvre. Le problème, c’est que le monde imaginé est peu crédible (d’autant plus que ça se passe en 2029 seulement). Les personnages sont tous détestables mais on peut faire avec.
La dernière partie du livre sombre dans le ridicule le plus total.
Un roman d'anticipation assez étonnant mais passionnant qui relate la vie bouleversée d'une famille américaine lorsque les Etats-Unis se déclarent en faillite. Très intéressant !