A cette époque, Montceau-les-Mines était bien différent d’aujourd’hui.
— Oui, on sait déjà tout ça !!! répondrez-vous. C’était la campagne, il n’y avait personne à part quelques lapins, il ne se passait rien du tout… Ce n’est pas si simple, il se passait même bien des choses. Il y avait Arthur, Theobald et Justin, il y avait aussi la belle Ermelinde, il y avait encore… Isidore, il y avait enfin… Mais je ne vais pas vous raconter toute l’histoire maintenant, il faut aussi ouvrir le livre et lire Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines alors vous apprendrez des choses qui vous étonneront peut-être. A cette époque, Montceau-les-Mines scintillait de poésie.
Pierre Thiry ne peut pas s’empêcher d’écrire. Il anime régulièrement des ateliers d'écriture. Il est l'auteur des romans «Le Mystère du pont Gustave-Flaubert», «Ramsès au pays des points-virgules» et du conte pour enfants (illustré par Myriam Saci) «Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines» et d'un recueil de sonnets: «Sansonnets un cygne à l'envers». Il travaille actuellement à plusieurs projets de publication.
Tout d’abord, je voudrais remercier du fond du cœur Pierre Thiry. Grâce à lui, je marque là mon premier partenariat à titre individuel. Je le remercie pour sa confiance, sa générosité et sa disponibilité. Enfin, un grand merci pour cette superbe dédicace, remerciements auxquels j’associe Myriam Saci pour son petit dessin !
Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-mines est avant tout un conte pour enfants. Ce petit livre d’une soixantaine de pages est un petit trésor qui s’adresse aux plus jeunes.
Dès les premières pages, nous voilà embarqué dans un monde où les animaux parlent et construisent des maisons. On rencontre rapidement les trois frères Lapaimbot. Chacun avec leurs propres talents, ils tenteront de conquérir la belle Ermelinde, la princesse hermine. Mais pour parvenir à leurs fins, il leur faudra passer devant le terrible concierge, j’ai nommé Isidore Tiperanole !
Voilà un petit conte léger et frais, qui se laisse facilement lire. Si l’écriture semble un peu ardue au départ, les mots s’enchainent tout seuls et l’on oublie vite que l’on voyage en fait à travers son propre imaginaire ! Nous voilà plongé dans un univers farfelu et insolite avec des personnages hors du commun. Je ne décrirais pas le concierge, car ce serait dévoiler une partie de l’intrigue et gâcher la lecture de ce « petit » livre, mais je dirai qu’il est peu commun de tomber nez à nez avec ce genre d’énergumène. La quête qu’il mène est toute aussi bien poétique que sans fin ! J’ai adoré suivre ces petits lapins dans leurs (mésa) aventures amoureuses en particulier Justin, le 3ème lapin. Sa poésie et son insouciance m’ont particulièrement touchée.
Par une écriture enjouée et féerique, l’auteur n’en manque pas moins de références et les jeux de mots ainsi que le détournement de citations vont ravir les moins jeunes d’entre nous qui auront reconnus certains auteurs mythiques du genre !
D’une grâce et d’une drôlerie fantasque, ce petit conte est un coup de fraîcheur dans notre bibliothèque ! Le schéma est respecté : les personnages sont sympathiques et accessibles, la morale est délicate sans être mièvre, les mots sont magiques et enfin, l’univers est imaginaire à souhaits!
Je voudrais souligner la pertinence des dessins. Myriam signe là de véritables œuvres d’arts qui subliment magnifiquement l’histoire permettant aux enfants de se projeter dans le récit avec simplicité et émerveillement ! J’ai hâte de retrouver l’illustratrice dans un nouvel ouvrage !
En résumé, si vos enfants vous réclament du nouveau et de la poésie, courez acheter ce petit joyau de la littérature enfantine qui saura ravir petits et grands ! A déguster avec un bon chocolat chaud, voilà un merveilleux conte à lire le soir au coin du feu !
Je voudrais encore remercier Pierre et Myriam, grâce à qui j’ai passé un agréablement moment de lecture que je langui de partager avec les bambins de mon entourage ! J’adore vos plumes légères, poétiques et délicates, je vous souhaite de nous ravir encore et encore et je galope acheter « Ramsès au pays des points-virgules » de ce pas !
e livre au long titre est un conte pour enfants. J’ai alors essayé de le lire comme si j’étais une enfant (au fond on le reste!)
L’histoire des trois petits lapins amoureux de la princesse l’hermine est vraiment toute choupinette ! Malgré le peu de pages, je suis tout de suite rentrée dans cet autre monde peuplé de lapins. J’ai aussi été de suite conquise par la personnalité des trois frères lapins.
Ce conte est très bien écrit, l’histoire est bien ficelée et j’ai adoré les codes de conte comme les répétitions, la morale etc…
Comme tout conte pour enfants qui se respecte, l’histoire se termine bien. En même temps, cela aurait été dommage d’infliger à des enfants de moins de 10 ans la cruauté de ce monde…
Néanmoins, en me positionnant en petite enfant lisant ce conte, je me demandais si j’aurai tout compris… Un enfant peut-il comprendre les jeux de mots comme "feuille de chou" et "coup du lapin" ? Il comprendra quand même l’histoire puisque l’auteur explique bien qu’on parle d’un journal à ce moment là. "surintendant" et "tromblon" sont des mots que petite je n’aurai sûrement pas du tout compris… Mais après tout, un conte se doit, d’abord, d’être lu et expliqué par des parents.
Il y a un point sur lequel je me questionne. Au moment où Justin récite ses vers à la fin en regardant le plafond étoilé, est-ce une sorte de "prière" à un Dieu lapin ou est-ce juste pour démontrer que quand on souhaite vraiment quelque chose ça arrive ? Je penche davantage pour la première option même si la morale du livre démontre plutôt la deuxième, que je préfère.
A propos de l’objet livre en lui-même. Il est de bonne qualité, certes très court pour un prix assez élevé. Les illustrations sont de Myriam Naci, une étudiante en langues étrangères. Elles sont plutôt bien faites mais ne conviennent pas à ce genre de lecture : un conte. Elles ne sont pas assez magiques. Les trois frères sont plutôt mignons mais la princesse est laide… Ce sont des dessins scannés et intégrés au livre alors qu’elles (les illustrations) devraient s’harmoniser totalement avec le texte. en papier glacé, brillantes.
Un conte vraiment tout mimi, qui pourrait devenir un conte de référence pour les futures générations. Il mérite d’être mieux mis en page, dans un album, en grand format, avec des illustrations mieux mises en valeur, sur du papier d’encore meilleure qualité.
Tout d'abord un grand merci à l'auteur de ce petit conte, Pierre Thiry, pour m'avoir proposé un exemplaire de "Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines".
Je ne me rappelle plus la dernière fois où j'ai lu un conte pour enfant. Certes dans ma propre enfance mais je serais incapable de dire vers quel âge. Aussi, je me demandais comment j'allais réagir à me replonger dans un conte.
Pour un adulte, la lecture est très rapide. Il doit en aller différemment si on en fait la lecture, surtout qu'il y a matière à en faire une jolie interprétation. J'ai bien aimé l'histoire, avec son univers original tout en restant dans la tradition du conte. On y trouve en effet une belle princesse et des prétendants prêts à conquérir son coeur. L'histoire du nom de "Montceau-les-Mines m'a bien fait rire, c'était bien trouvé. Et comme tout conte qui se respecte, il y a une leçon à en tirer que les enfants saisiront sans mal. Ce que j'ai préféré, ce sont les petits poèmes qui jonchent le livre. Très bien écrits et surtout d'un rythme énergique, ils donnent une touche poétique très agréable au fil de l'histoire.
Des trois frères, Justin est incontestablement mon préféré et la princesse Ermelinde n'est pas une héroïne conventionnelle. J'ai bien aimé la fin et surtout le rôle joué par Justin avec ses mots.
Au niveau de l'écriture, j'ai trouvé le vocabulaire assez riche pour un conte destiné à de jeunes enfants mais je pense que c'est là que le lecteur trouve une partie de son rôle, en pouvant expliquer le sens aux plus jeunes et leur permettre ainsi de goûter à l'un des nombreux enrichissements qu'apporte la lecture.
Je finirais par les illustrations réussies de Myriam Saci mais que j'aurais peut-être préféré un peu plus nombreuses. Ils me rappellent certains dessins de mes livres d'enfant.
Voilà, un petit conte agréable qui ravira petits et grands.
Lorsque Pierre Thiry m’a proposé de lire son conte pour enfants (je le remercie pour cet envoi et cette découverte), j’ai un peu hésité, la littérature destinée à la jeunesse n’étant pas mon genre de prédilection, mais les avis positifs disséminés sur la blogosphère avaient tout de même suscité ma curiosité. En terminant ce livre, j’en garde finalement un sentiment mitigé, qu’il concerne ma propre lecture ou celle que des enfants pourraient en faire d’après moi.
Le texte tout d’abord, qui occupe la plus grande place dans le livre, est agréable à lire et joue sur les répétitions pour créer un effet poétique et faciliter la compréhension par les plus jeunes. Ces jeux sur les mots se retrouvent également dans les petits poèmes, simples à retenir et amusants. Le bémol que j’y trouve néanmoins est l’usage d’une série de mots trop compliqués pour de jeunes lecteurs : certains sont expliqués, mais pas tous, ce qui impose une lecture accompagnée. En ce qui concerne l’intrigue, j’ai apprécié la réécriture du conte des trois petits cochons et les références littéraires, à la fable de la tortue et du lièvre dans la morale finale notamment. L’ensemble est original et aboutit à un message assez intéressant, notamment grâce au personnage d’Isidore Tiperanole (sans doute le plus humain et le plus adulte par sa hantise).
Enfin, pour les illustrations, je rejoins la majorité des avis que j’ai lus : je n’y ai pas été sensible, le trait était trop enfantin à mon goût. J’ignore ce que des enfants pourraient en penser, mais peut-être aurait-il fallu qu’elles soient plus nombreuses puisque ce conte leur est destiné.
Un joli conte agréable à lire, malgré quelques petits bémols.
En conclusion, un conte pour enfants bien sympathique, un texte fluide et compréhensible (quelques termes peu courants certes), et surtout avec une morale que j'ai bien apprécié – ce qui, pour moi, est le fort des contes pour enfants. Mes seuls bémols : le côté pas toujours attrayants et peu envahissant des illustrations, la couverture qui manque de punch et ce titre… trop long et scolaire. Ceci dit, maintenant que je l'ai lu et que j'en connais le contenu, je l'achèterais bien pour un petit neveu ou une petite nièce bien sage ;)